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Le PT et l'UGTA sur la même longueur d'onde
Erosion du pouvoir d'achat et augmentation des salaires
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 08 - 2007

L'université d'été du Parti des Travailleurs qui a lieu actuellement à la maison de la culture Rachid-Mimouni de Boumerdès et s'étalant jusqu'au 20 août, a été marquée cette année par un climat caractérisé par les prémices d'une tension sociale perçue à l'aune de l'érosion du pouvoir d'achat, conjuguée à une hausse des prix tous azimuts des produits de base et en même temps de large consommation.
L'université d'été du Parti des Travailleurs qui a lieu actuellement à la maison de la culture Rachid-Mimouni de Boumerdès et s'étalant jusqu'au 20 août, a été marquée cette année par un climat caractérisé par les prémices d'une tension sociale perçue à l'aune de l'érosion du pouvoir d'achat, conjuguée à une hausse des prix tous azimuts des produits de base et en même temps de large consommation.
La conférence d'hier animée conjointement par Louisa Hanoune, chef du PT, et Sidi-Saïd, secrétaire général de l'UGTA, invité du PT à cette manifestation, s'est voulue un point de convergence entre les visions politiques du Parti des travailleurs et celles de la centrale syndicale, l'UGTA. Les principaux thème débattus ont porté sur l'unité de revendication des intérêts des travailleurs, à savoir une hausse significative des salaires, désormais seul facteur d'apaisement de la crise sociale, et l'amélioration d'une manière urgente du pouvoir d'achat des Algériens. «La hausse salariale comme réponse urgente à la hausse vertigineuse des prix a fait l'objet d'une accélération dans notre calendrier d'actions pour répondre à ce climat quelque peu tendu pour rentrer dans sa phase concrète et effective en septembre prochain», a révélé Sidi-Saïd en marge de cette manifestation. C'est en tout cas le sujet de préoccupation de l'heure, la hausse des salaires, à même de calmer un tant soit peu la crise sociale. Ce faisant, les propositions font l'objet d'une symbiose parfaite entre les responsables de l'UGTA et du PT. Il s'agit d'enrayer les circuits parallèles qui favorisent l'inflation des prix comme préalable à la révision de la grille des salaires. Unis sur la même tribune et «travaillant de manière complémentaire», Louisa Hanoune et Abdelmadjid Sidi-Saïd ont accordé leurs violons quant à la situation urgente qui prévaut actuellement et qui fait l'objet d'une préoccupation pour le moins légitime, si bien qu'elle a nécessité une intervention ad hoc de la part du gouvernement. Ainsi, le binôme Hanoune-Sidi Saïd, unis dans le même front social, incite les autorités à mettre le holà à la situation de bazar qui règne dans les circuits de commercialisation des produits de large consommation qui échappent au contrôle de l'Etat. «Certes nous dépendons du yo-yo boursier mondial qui dicte au fait les prix, mais à notre niveau on peut assainir les filières de production et avoir un impact décisif sur les prix», souligne Sidi-Saïd. En réponse à la volonté de l'Etat de diminuer la TVA concernant les produits de large consommation pour juguler l'inflation des prix, conformément aux propositions du patronat (FCE), Sidi-Saïd semble être d'accord. Toutefois, il souhaite que cette diminution de la taxe sur la valeur ajoutée soit accompagnée en contrepartie par une création massive d'emplois de la part des chefs d'entreprise. Il souligne, par ailleurs, que l'activité syndicale ne s'arrête pas au secteur public. Le travail syndical doit se rapprocher du secteur privé en le syndicalisant, compte tenu du fort potentiel de salariés dont la situation est plus que précaire puisqu'ils sont carrément en marge des prestations sociales. S'agissant du code du travail, Abdelmadjid Sidi-Saïd affirme que «la tripartite UGTA-Patronat-Gouvernement avance en travaillant à ce que le code du travail soit adapté à la nouvelle situation qui représente une nouvelle donne économique et sociale, la synergie collective existe entre le patronat, la centrale syndicale et le gouvernement afin de faire avancer ce chantier».
A son tour, Louisa Hanoune propose de limiter les effets de dépendance absolue aux importations des matières premières en favorisant la production nationale. La responsable du Parti des travailleurs a poursuivi son intervention en insistant sur l'impératif d'unifier les organisations syndicales sous la même bannière pour ne pas disperser le pouvoir de revendication éclaté entre plusieurs organisations. A cet égard, Louisa Hanoune ne refuse pas le pluralisme syndical, mais se dit «contre la multiplicité au détriment du poids protestataire et de ce fait céderait la place à toutes formes d'influences partisanes ou de quelque groupe de pression que ce soit, en oubliant le principal objet des revendications sociales, le bien-être social», affirme tout de go Louisa Hanoune. Et de poursuivre qu'il n'existe pas de rivalité entre la principale force syndicale et les organisations syndicales sectorielles, à l'image du CNES ou du SNAPAP ou encore du CLA et du CNAPEST. En rappelant le leitmotiv des organisations syndicales comme celui des partis politiques, soit défendre les intérêts des travailleurs et les acquis sociaux et dans le même temps participer à la réforme intelligente de l'Etat avec comme base la défense des intérêts des travailleurs face aux nouveaux défis que sont l'ouverture économique sauvage et le diktat à des fins d'ingérence des institutions financières internationales, ce qui entre dans le cadre des visées de la démocratie sociale, soutient Louisa Hanoune. Dans le même ordre d'idée, la responsable du PT lance à l'assistance que «l'espoir du PT est têtu, notre défi est de placer sous tutelle du secteur public l'activité des hydrocarbures et des mines puisqu'il s'agit d'une question de souveraineté nationale indéfectible».
Il s'agit du deuxième point à l'ordre du jour et sur lequel semblent tomber d'accord le PT et l'UGTA, à savoir œuvrer dans le but de «fermer la porte aux ONG qui ont montré partout où elles ont sévi leurs velléités de se substituer au mouvement syndical et de le casser». Le dirigeant de l'UGTA parle carrément de faire entrer «le loup dans la bergerie». Il étaye ses propos par le fait que les ONG se cachent derrière le prétexte humanitaire pour pratiquer un droit d'ingérence. C'est pourquoi il avance l'exemple de l'Afrique qui est prise en otage par ces ONG au service de desseins de déstabilisation de la part de pays développés ; il s'agit en fait d'une forme latente et pernicieuse de mise sous le joug des pays développés occidentaux et d'institutions financières internationales tout un pan de pays émergents. En ce sens, le syndicalisme constitue un rempart solide face à cette volonté d'ingérence.
A cet effet, l'UGTA se concerte avec les principales organisations régionales africaines afin d'unifier leurs actions contre les ONG en leur accordant désormais et tout simplement une fin de non-recevoir. Conformément au principe de bonne gouvernance devant se pratiquer sans ingérence de quelque groupe de pression que ce soit. Il y va de la stabilité et du progrès social des nations, soutient Sidi-Saïd.
La conférence d'hier animée conjointement par Louisa Hanoune, chef du PT, et Sidi-Saïd, secrétaire général de l'UGTA, invité du PT à cette manifestation, s'est voulue un point de convergence entre les visions politiques du Parti des travailleurs et celles de la centrale syndicale, l'UGTA. Les principaux thème débattus ont porté sur l'unité de revendication des intérêts des travailleurs, à savoir une hausse significative des salaires, désormais seul facteur d'apaisement de la crise sociale, et l'amélioration d'une manière urgente du pouvoir d'achat des Algériens. «La hausse salariale comme réponse urgente à la hausse vertigineuse des prix a fait l'objet d'une accélération dans notre calendrier d'actions pour répondre à ce climat quelque peu tendu pour rentrer dans sa phase concrète et effective en septembre prochain», a révélé Sidi-Saïd en marge de cette manifestation. C'est en tout cas le sujet de préoccupation de l'heure, la hausse des salaires, à même de calmer un tant soit peu la crise sociale. Ce faisant, les propositions font l'objet d'une symbiose parfaite entre les responsables de l'UGTA et du PT. Il s'agit d'enrayer les circuits parallèles qui favorisent l'inflation des prix comme préalable à la révision de la grille des salaires. Unis sur la même tribune et «travaillant de manière complémentaire», Louisa Hanoune et Abdelmadjid Sidi-Saïd ont accordé leurs violons quant à la situation urgente qui prévaut actuellement et qui fait l'objet d'une préoccupation pour le moins légitime, si bien qu'elle a nécessité une intervention ad hoc de la part du gouvernement. Ainsi, le binôme Hanoune-Sidi Saïd, unis dans le même front social, incite les autorités à mettre le holà à la situation de bazar qui règne dans les circuits de commercialisation des produits de large consommation qui échappent au contrôle de l'Etat. «Certes nous dépendons du yo-yo boursier mondial qui dicte au fait les prix, mais à notre niveau on peut assainir les filières de production et avoir un impact décisif sur les prix», souligne Sidi-Saïd. En réponse à la volonté de l'Etat de diminuer la TVA concernant les produits de large consommation pour juguler l'inflation des prix, conformément aux propositions du patronat (FCE), Sidi-Saïd semble être d'accord. Toutefois, il souhaite que cette diminution de la taxe sur la valeur ajoutée soit accompagnée en contrepartie par une création massive d'emplois de la part des chefs d'entreprise. Il souligne, par ailleurs, que l'activité syndicale ne s'arrête pas au secteur public. Le travail syndical doit se rapprocher du secteur privé en le syndicalisant, compte tenu du fort potentiel de salariés dont la situation est plus que précaire puisqu'ils sont carrément en marge des prestations sociales. S'agissant du code du travail, Abdelmadjid Sidi-Saïd affirme que «la tripartite UGTA-Patronat-Gouvernement avance en travaillant à ce que le code du travail soit adapté à la nouvelle situation qui représente une nouvelle donne économique et sociale, la synergie collective existe entre le patronat, la centrale syndicale et le gouvernement afin de faire avancer ce chantier».
A son tour, Louisa Hanoune propose de limiter les effets de dépendance absolue aux importations des matières premières en favorisant la production nationale. La responsable du Parti des travailleurs a poursuivi son intervention en insistant sur l'impératif d'unifier les organisations syndicales sous la même bannière pour ne pas disperser le pouvoir de revendication éclaté entre plusieurs organisations. A cet égard, Louisa Hanoune ne refuse pas le pluralisme syndical, mais se dit «contre la multiplicité au détriment du poids protestataire et de ce fait céderait la place à toutes formes d'influences partisanes ou de quelque groupe de pression que ce soit, en oubliant le principal objet des revendications sociales, le bien-être social», affirme tout de go Louisa Hanoune. Et de poursuivre qu'il n'existe pas de rivalité entre la principale force syndicale et les organisations syndicales sectorielles, à l'image du CNES ou du SNAPAP ou encore du CLA et du CNAPEST. En rappelant le leitmotiv des organisations syndicales comme celui des partis politiques, soit défendre les intérêts des travailleurs et les acquis sociaux et dans le même temps participer à la réforme intelligente de l'Etat avec comme base la défense des intérêts des travailleurs face aux nouveaux défis que sont l'ouverture économique sauvage et le diktat à des fins d'ingérence des institutions financières internationales, ce qui entre dans le cadre des visées de la démocratie sociale, soutient Louisa Hanoune. Dans le même ordre d'idée, la responsable du PT lance à l'assistance que «l'espoir du PT est têtu, notre défi est de placer sous tutelle du secteur public l'activité des hydrocarbures et des mines puisqu'il s'agit d'une question de souveraineté nationale indéfectible».
Il s'agit du deuxième point à l'ordre du jour et sur lequel semblent tomber d'accord le PT et l'UGTA, à savoir œuvrer dans le but de «fermer la porte aux ONG qui ont montré partout où elles ont sévi leurs velléités de se substituer au mouvement syndical et de le casser». Le dirigeant de l'UGTA parle carrément de faire entrer «le loup dans la bergerie». Il étaye ses propos par le fait que les ONG se cachent derrière le prétexte humanitaire pour pratiquer un droit d'ingérence. C'est pourquoi il avance l'exemple de l'Afrique qui est prise en otage par ces ONG au service de desseins de déstabilisation de la part de pays développés ; il s'agit en fait d'une forme latente et pernicieuse de mise sous le joug des pays développés occidentaux et d'institutions financières internationales tout un pan de pays émergents. En ce sens, le syndicalisme constitue un rempart solide face à cette volonté d'ingérence.
A cet effet, l'UGTA se concerte avec les principales organisations régionales africaines afin d'unifier leurs actions contre les ONG en leur accordant désormais et tout simplement une fin de non-recevoir. Conformément au principe de bonne gouvernance devant se pratiquer sans ingérence de quelque groupe de pression que ce soit. Il y va de la stabilité et du progrès social des nations, soutient Sidi-Saïd.


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