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Pour un meilleur avenir
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 08 - 2007

Avoir un enfant trisomique, cela peut arriver à tout un chacun. Cependant, cette épreuve est souvent péniblement vécue par les géniteurs qui, rêvant d'un enfant en bonne santé, se trouvent confrontés à la terrible réalité qui les plonge dans une totale confusion. Leur enfant est trisomique, quel malheur et quelle déception pour des géniteurs d'un enfant dont l'avenir s'annonce incertain !
Une période appelée d'adaptation s'impose aux parents au cours de laquelle ils sont censés faire le deuil de l'image de l'enfant sain afin de s'adapter à la réalité de l'atteinte de leur bébé. Mais qu'adviendra-t-il de leur gosse ? Atteint de trisomie, pourra-t-il évoluer normalement ? Suivra-t-il un cycle scolaire normal ? Qu'en est-il de sa prise en charge ? Pourra-t-il vivre comme les autres gosses ? Autant de questions que se posent les parents encore mal informés sur la pathologie de leur bébé et ses répercussions sur son évolution et son apprentissage. La préoccupation primordiale qui occupe l'esprit des parents est : leur enfant trisomique sera-t-il bien pris en charge ?
La trisomie est une anomalie congénitale d'origine chromosomique ayant différentes formes; la plus répandue est la trisomie 21 ou syndrome de Down et se caractérise dans 95% des cas par la présence d'un chromosome 21 surnuméraire d'où le nom de trisomie 21 libres.
Les enfants trisomiques, longtemps appelés arbitrairement mongoliens, sont différents des autres. Leurs caractéristiques morphologiques sont particulières : visage rond avec un nez petit et plat à sa partie supérieure, yeux bridés, paupières fendues obliquement, petites oreilles, nez court, taille habituellement plus petite que la normale et une tendance à l'obésité. Ils peuvent également avoir un retard de croissance et présentent un déficit immunitaire qui les rend plus sensibles aux infections.
En Algérie, et selon les statistiques du ministère de la Solidarité nationale, cette pathologie touche officiellement 2.340 personnes prises en charge dans les 82 centres médico-pédagogiques destinés aux enfants inadaptés mentaux gérés par le ministère. Notons que le mouvement associatif s'occupe soigneusement de la prise en charge de cette frange de la société à travers les 900 centres psychopédagogiques ouverts à cet effet.
Cependant, il importe de savoir que la prise en charge proposée aux enfants trisomiques ainsi qu'à leurs parents est suffisante tant en matière de suivi psychologique que pédagogique et social. Les spécialistes sont-ils bien formés dans le domaine du suivi de cette frange de la société ? Autrement dit, l'Etat a-t-il lancé, comme l'a laissé entendre le ministre de la Solidarité Djamel Ould Abbès, lors de la rencontre célébrant la 2e Journée mondiale de la trisomie 21, le 21 mars dernier, un programme de prise en charge de la trisomie 21
Les enfants trisomiques restent une frange de la société qui attend une meilleure attention de l'Etat. Une attention qui se révèlera dans la prise en charge précoce de ces enfants sur le plan scolaire, psychologique et social et l'application tangible de ces projets évoqués à chaque occasion rappelant que dans notre société, des enfants souffrent en silence des suites de leur maladie.
L'accompagnement des parents, la prise en charge pluridisciplinaire des malades ainsi que la réinsertion sociale des trisomiques devra être au centre des préoccupations de l'Etat en vue de leur assurer un meilleur avenir.
Avoir un enfant trisomique, cela peut arriver à tout un chacun. Cependant, cette épreuve est souvent péniblement vécue par les géniteurs qui, rêvant d'un enfant en bonne santé, se trouvent confrontés à la terrible réalité qui les plonge dans une totale confusion. Leur enfant est trisomique, quel malheur et quelle déception pour des géniteurs d'un enfant dont l'avenir s'annonce incertain !
Une période appelée d'adaptation s'impose aux parents au cours de laquelle ils sont censés faire le deuil de l'image de l'enfant sain afin de s'adapter à la réalité de l'atteinte de leur bébé. Mais qu'adviendra-t-il de leur gosse ? Atteint de trisomie, pourra-t-il évoluer normalement ? Suivra-t-il un cycle scolaire normal ? Qu'en est-il de sa prise en charge ? Pourra-t-il vivre comme les autres gosses ? Autant de questions que se posent les parents encore mal informés sur la pathologie de leur bébé et ses répercussions sur son évolution et son apprentissage. La préoccupation primordiale qui occupe l'esprit des parents est : leur enfant trisomique sera-t-il bien pris en charge ?
La trisomie est une anomalie congénitale d'origine chromosomique ayant différentes formes; la plus répandue est la trisomie 21 ou syndrome de Down et se caractérise dans 95% des cas par la présence d'un chromosome 21 surnuméraire d'où le nom de trisomie 21 libres.
Les enfants trisomiques, longtemps appelés arbitrairement mongoliens, sont différents des autres. Leurs caractéristiques morphologiques sont particulières : visage rond avec un nez petit et plat à sa partie supérieure, yeux bridés, paupières fendues obliquement, petites oreilles, nez court, taille habituellement plus petite que la normale et une tendance à l'obésité. Ils peuvent également avoir un retard de croissance et présentent un déficit immunitaire qui les rend plus sensibles aux infections.
En Algérie, et selon les statistiques du ministère de la Solidarité nationale, cette pathologie touche officiellement 2.340 personnes prises en charge dans les 82 centres médico-pédagogiques destinés aux enfants inadaptés mentaux gérés par le ministère. Notons que le mouvement associatif s'occupe soigneusement de la prise en charge de cette frange de la société à travers les 900 centres psychopédagogiques ouverts à cet effet.
Cependant, il importe de savoir que la prise en charge proposée aux enfants trisomiques ainsi qu'à leurs parents est suffisante tant en matière de suivi psychologique que pédagogique et social. Les spécialistes sont-ils bien formés dans le domaine du suivi de cette frange de la société ? Autrement dit, l'Etat a-t-il lancé, comme l'a laissé entendre le ministre de la Solidarité Djamel Ould Abbès, lors de la rencontre célébrant la 2e Journée mondiale de la trisomie 21, le 21 mars dernier, un programme de prise en charge de la trisomie 21
Les enfants trisomiques restent une frange de la société qui attend une meilleure attention de l'Etat. Une attention qui se révèlera dans la prise en charge précoce de ces enfants sur le plan scolaire, psychologique et social et l'application tangible de ces projets évoqués à chaque occasion rappelant que dans notre société, des enfants souffrent en silence des suites de leur maladie.
L'accompagnement des parents, la prise en charge pluridisciplinaire des malades ainsi que la réinsertion sociale des trisomiques devra être au centre des préoccupations de l'Etat en vue de leur assurer un meilleur avenir.


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