L'Argentine, qui a assommé la France et la Coupe du monde avec un succès mérité (17-12) en match d'ouverture, se trouve face à un autre obstacle, celui de ne pas céder au relâchement aujourd'hui à Lyon face à la Géorgie , contre laquelle les Pumas comptent bien oublier d'être des Latins. "Nous sommes des Latins, et Argentins en plus, ça fait beaucoup ! s'amuse ainsi l'arrière Ignacio Corleto. On a tendance à croire que c'est facile et puis non, ça nous est déjà arrivé de nous casser les dents. On ne peut pas se payer le luxe de prendre ça par dessus la jambe, il faut être humbles." "La réalité, c'est qu'il faut gagner contre la Géorgie. On se connaît, on peut battre la France et faire un mauvais match derrière", souligne le capitaine Agustin Pichot. "Il ne faut pas non plus que l'on se voit déjà au match contre l'Irlande", remarque aussi Corleto. Ne pas penser ni à l'avant ( la France ), ni à l'après (l'Irlande), c'est l'équation à résoudre pour les Pumas qui doivent essayer de s'en tenir au temps présent, celui de griffer des Géorgiens, avec un point de bonus offensif. Avec un calendrier défavorable qui lui impose de rejouer quatre jours après son premier match, un triste sort ordinairement réservé aux "petites" nations et que des "grands" de ce monde seule l'Argentine doit subir, la sélection sud-américaine a une marge de manœuvre étroite. Derrière son mot d'ordre de circonstance — "Pas de triomphalisme" —, le sélectionneur Marcelo Loffreda a d'ailleurs fait du changement dans la continuité. A moins que ce soit l'inverse. Six changements Car si six nouveaux joueurs apparaissent pour laisser souffler quelques uns des guerriers qui ont mis le pays hôte au supplice, la colonne vertébrale de l'équipe, elle, reste la même. Du N.15 (Corleto), à la redoutable charnière 9 (Pichot)-10 (Hernandez) en passant par l'axe 8 (Leguizamon)-2 (Ledesma) de la mêlée, tout le monde est là, plus le buteur et centre Felipe Contepomi. Loffreda n'a pas voulu toucher le squelette d'une équipe qui a fait passer les Bleus pour des morts-vivants dans l'ambiance de cimetière du Stade de France. Au total, côté Pumas, on a en fait changé les piliers (Ayerza et Bonorino), un deuxième ligne (Alvarez Kairelis), un flanker (Durand), un centre (Tiesi) et un ailier (Martin Aramburu). Pour son premier match dans la compétition, la Géorgie aligne, elle, un XV composé de joueurs que nombre de Pumas connaissent bien puisque qu'ils évoluent tous en France. Une autre équipe de France en quelque sorte. Comme si, ironiquement, tout ramenait les Pumas à la France , encore la France, toujours la France. "Nani" Corleto martèle encore: "Il nous faut penser à autre chose". Oui, mais alors pas à l'Irlande. Le programme d'aujourd'hui : Un seul match Poule D: Argentine - Géorgie, à Lyon L'Argentine, qui a assommé la France et la Coupe du monde avec un succès mérité (17-12) en match d'ouverture, se trouve face à un autre obstacle, celui de ne pas céder au relâchement aujourd'hui à Lyon face à la Géorgie , contre laquelle les Pumas comptent bien oublier d'être des Latins. "Nous sommes des Latins, et Argentins en plus, ça fait beaucoup ! s'amuse ainsi l'arrière Ignacio Corleto. On a tendance à croire que c'est facile et puis non, ça nous est déjà arrivé de nous casser les dents. On ne peut pas se payer le luxe de prendre ça par dessus la jambe, il faut être humbles." "La réalité, c'est qu'il faut gagner contre la Géorgie. On se connaît, on peut battre la France et faire un mauvais match derrière", souligne le capitaine Agustin Pichot. "Il ne faut pas non plus que l'on se voit déjà au match contre l'Irlande", remarque aussi Corleto. Ne pas penser ni à l'avant ( la France ), ni à l'après (l'Irlande), c'est l'équation à résoudre pour les Pumas qui doivent essayer de s'en tenir au temps présent, celui de griffer des Géorgiens, avec un point de bonus offensif. Avec un calendrier défavorable qui lui impose de rejouer quatre jours après son premier match, un triste sort ordinairement réservé aux "petites" nations et que des "grands" de ce monde seule l'Argentine doit subir, la sélection sud-américaine a une marge de manœuvre étroite. Derrière son mot d'ordre de circonstance — "Pas de triomphalisme" —, le sélectionneur Marcelo Loffreda a d'ailleurs fait du changement dans la continuité. A moins que ce soit l'inverse. Six changements Car si six nouveaux joueurs apparaissent pour laisser souffler quelques uns des guerriers qui ont mis le pays hôte au supplice, la colonne vertébrale de l'équipe, elle, reste la même. Du N.15 (Corleto), à la redoutable charnière 9 (Pichot)-10 (Hernandez) en passant par l'axe 8 (Leguizamon)-2 (Ledesma) de la mêlée, tout le monde est là, plus le buteur et centre Felipe Contepomi. Loffreda n'a pas voulu toucher le squelette d'une équipe qui a fait passer les Bleus pour des morts-vivants dans l'ambiance de cimetière du Stade de France. Au total, côté Pumas, on a en fait changé les piliers (Ayerza et Bonorino), un deuxième ligne (Alvarez Kairelis), un flanker (Durand), un centre (Tiesi) et un ailier (Martin Aramburu). Pour son premier match dans la compétition, la Géorgie aligne, elle, un XV composé de joueurs que nombre de Pumas connaissent bien puisque qu'ils évoluent tous en France. Une autre équipe de France en quelque sorte. Comme si, ironiquement, tout ramenait les Pumas à la France , encore la France, toujours la France. "Nani" Corleto martèle encore: "Il nous faut penser à autre chose". Oui, mais alors pas à l'Irlande. Le programme d'aujourd'hui : Un seul match Poule D: Argentine - Géorgie, à Lyon