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Un choix difficile à faire
Péridurale : accouchement
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 10 - 2007

De plus en plus les femmes enceintes choisissent d'accoucher sous péridurale.
De plus en plus les femmes enceintes choisissent d'accoucher sous péridurale.
La première méthode
anti-douleur
Depuis les années 1970, cette pratique est proposée aux femmes pour les soulager des maux de l'accouchement (autant lors des contractions que lors de l'expulsion du bébé). Le médecin anesthésiste injecte, dans le bas du dos, un produit analgésique qui bloque les racines nerveuses responsables de la transmission de la douleur dans la partie inférieure du corps (notamment l'utérus et le vagin).
A ce jour, c'est la méthode anti-douleur la plus utilisée devant les autres anesthésies et les méthodes douces (acupuncture, sophrologie…). De nombreuses maternités la pratiquent, mais comme elle requiert la présence d'un médecin anesthésiste durant tout l'accouchement, mieux vaut quand même vous en assurer avant de vous inscrire. Détail important : la péridurale est remboursée à 100 % par la sécurité sociale. Mais elle peut donner lieu dans certains établissements privés à des suppléments non remboursables.
Une insensibilisation partielle
Les premières péridurales, fortement dosées, obligeaient à l'immobilisation. Aujourd'hui, la mère vit l'accouchement en pleine conscience et peut même bouger ses jambes. Certaines maternités pratiquent même la " péridurale déambulatoire " ! Les femmes peuvent marcher pour faciliter le travail tout en évitant de souffrir. Il existe aussi une méthode d'autorégulation encore peu répandue mais réellement efficace : la patiente décide elle-même de la quantité de liquide à injecter en appuyant sur une poire dès qu'elle en ressent le besoin.
Un acte indolore
La femme s'assoit le dos rond ou s'allonge sur le côté gauche les jambes repliées vers le ventre. Le médecin pratique une anesthésie locale avant de réaliser la piqûre - qui ne provoque donc aucune douleur - entre la troisième et la quatrième lombaire au niveau de "l'espace péridural". Puis, il remplace l'aiguille par un cathéter (un fin tube en plastique) qui permet d'injecter le produit anesthésiant en une ou plusieurs fois, selon les cas.
Le bon moment pour la demander
La péridurale ne peut se faire qu'à partir du moment où le col de l'utérus atteint au moins deux centimètres de dilatation. A vous ensuite de la demander quand vous en ressentez le besoin. A noter, les premiers effets se ressentent au bout de cinq ou dix minutes et l'action s'avère optimale après vingt minutes et ce, pendant deux petites heures. Enfin, sachez que le médecin ne peut plus réaliser la péridurale quand le col de l'utérus atteint sept centimètres…
Des avantages variés
SI les injections sont bien dosées, la péridurale comporte très peu de conséquences négatives. A noter aussi, le travail étant moins douloureux, il peut se trouver facilité et donc accéléré. Aussi, la mère sort-elle moins fatiguée physiquement et moralement de la salle de naissance. Enfin, une césarienne sous péridurale peut être réalisée si besoin ce qui permet d'éviter une anesthésie générale.
Des inconvénients réels
La péridurale peut altèrer la qualité des contractions et donc nécessiter l'injection d'une hormone, l'ocytocine, qui accélère le travail. Puis, en insensibilisant le bassin, elle diminue l'envie de pousser et requiert donc plus souvent l'utilisation des forceps. D'autre part, elle n'est pas toujours efficace à 100 %. Dans 1 % des cas, elle échoue et dans 10 % des cas elle ne marche que d'un côté et il faut recommencer la péridurale.
Des petits effets secondaires
Pendant l'accouchement, la mère peut avoir des sensations électriques dans le bas du dos et une impression de jambes lourdes. Il arrive que sa tension baisse, c'est pourquoi l'équipe médicale la surveille tout au long de l'accouchement et lui installe une perfusion " au cas où ". La péridurale entraîne une difficulté à uriner d'où la pose quasi-systématique d'une sonde urinaire.
Après la naissance, il arrive que la maman souffre de maux de tête et de douleurs lombaires mais ceux-ci disparaissent progressivement avec du repos et la prise d'antalgiques classiques.
. Attention
aux contre-indications
Certains antécédents empêchent de pratiquer la péridurale. C'est pourquoi une consultation avec l'anesthésiste est obligatoire au huitième mois de grossesse pour réaliser un bilan sanguin et déceler d'éventuelles contre-indications : allergies à certains produits anesthésiants, maladies neurologiques, troubles de la coagulation sanguine, fièvre, infections de la peau au niveau du dos, anomalies dans la position des vertèbres. En revanche, dans certains cas - des problèmes cardiaques, du diabète, de l'asthme, de l'épilepsie - la péridurale est indiquée !
Des risques rares
La péridurale constitue un acte médical à part entière. Elle comporte donc des risques, tels que des complications infectieuses ou cardiaques même si ceux-ci sont très rares. Le bébé, quant à lui, ne court aucun danger.
Un sujet toujours polémique
Accoucher sans douleur contredit le précepte judéo-chrétien ancré dans les consciences selon lequel il faut "enfanter dans la douleur". Certaines femmes considèrent donc qu'elles doivent "dominer" leur souffrance pour vivre pleinement leur accouchement. Pour d'autres, le refus de la péridurale permet de se prouver qu'elles sont capables de devenir mère sans aide extérieure. A l'inverse, certaines futures mamans craignent de souffrir et ne rêvent que d'une chose : accoucher avec le sourire. Sans compter qu'au-delà de vos désirs personnels, la durée et la difficulté de l'accouchement influencent votre décision. L'important dans ce dilemme étant de prendre sa propre décision en connaissance de cause et de tout mettre en œuvre pour la respecter.
La première méthode
anti-douleur
Depuis les années 1970, cette pratique est proposée aux femmes pour les soulager des maux de l'accouchement (autant lors des contractions que lors de l'expulsion du bébé). Le médecin anesthésiste injecte, dans le bas du dos, un produit analgésique qui bloque les racines nerveuses responsables de la transmission de la douleur dans la partie inférieure du corps (notamment l'utérus et le vagin).
A ce jour, c'est la méthode anti-douleur la plus utilisée devant les autres anesthésies et les méthodes douces (acupuncture, sophrologie…). De nombreuses maternités la pratiquent, mais comme elle requiert la présence d'un médecin anesthésiste durant tout l'accouchement, mieux vaut quand même vous en assurer avant de vous inscrire. Détail important : la péridurale est remboursée à 100 % par la sécurité sociale. Mais elle peut donner lieu dans certains établissements privés à des suppléments non remboursables.
Une insensibilisation partielle
Les premières péridurales, fortement dosées, obligeaient à l'immobilisation. Aujourd'hui, la mère vit l'accouchement en pleine conscience et peut même bouger ses jambes. Certaines maternités pratiquent même la " péridurale déambulatoire " ! Les femmes peuvent marcher pour faciliter le travail tout en évitant de souffrir. Il existe aussi une méthode d'autorégulation encore peu répandue mais réellement efficace : la patiente décide elle-même de la quantité de liquide à injecter en appuyant sur une poire dès qu'elle en ressent le besoin.
Un acte indolore
La femme s'assoit le dos rond ou s'allonge sur le côté gauche les jambes repliées vers le ventre. Le médecin pratique une anesthésie locale avant de réaliser la piqûre - qui ne provoque donc aucune douleur - entre la troisième et la quatrième lombaire au niveau de "l'espace péridural". Puis, il remplace l'aiguille par un cathéter (un fin tube en plastique) qui permet d'injecter le produit anesthésiant en une ou plusieurs fois, selon les cas.
Le bon moment pour la demander
La péridurale ne peut se faire qu'à partir du moment où le col de l'utérus atteint au moins deux centimètres de dilatation. A vous ensuite de la demander quand vous en ressentez le besoin. A noter, les premiers effets se ressentent au bout de cinq ou dix minutes et l'action s'avère optimale après vingt minutes et ce, pendant deux petites heures. Enfin, sachez que le médecin ne peut plus réaliser la péridurale quand le col de l'utérus atteint sept centimètres…
Des avantages variés
SI les injections sont bien dosées, la péridurale comporte très peu de conséquences négatives. A noter aussi, le travail étant moins douloureux, il peut se trouver facilité et donc accéléré. Aussi, la mère sort-elle moins fatiguée physiquement et moralement de la salle de naissance. Enfin, une césarienne sous péridurale peut être réalisée si besoin ce qui permet d'éviter une anesthésie générale.
Des inconvénients réels
La péridurale peut altèrer la qualité des contractions et donc nécessiter l'injection d'une hormone, l'ocytocine, qui accélère le travail. Puis, en insensibilisant le bassin, elle diminue l'envie de pousser et requiert donc plus souvent l'utilisation des forceps. D'autre part, elle n'est pas toujours efficace à 100 %. Dans 1 % des cas, elle échoue et dans 10 % des cas elle ne marche que d'un côté et il faut recommencer la péridurale.
Des petits effets secondaires
Pendant l'accouchement, la mère peut avoir des sensations électriques dans le bas du dos et une impression de jambes lourdes. Il arrive que sa tension baisse, c'est pourquoi l'équipe médicale la surveille tout au long de l'accouchement et lui installe une perfusion " au cas où ". La péridurale entraîne une difficulté à uriner d'où la pose quasi-systématique d'une sonde urinaire.
Après la naissance, il arrive que la maman souffre de maux de tête et de douleurs lombaires mais ceux-ci disparaissent progressivement avec du repos et la prise d'antalgiques classiques.
. Attention
aux contre-indications
Certains antécédents empêchent de pratiquer la péridurale. C'est pourquoi une consultation avec l'anesthésiste est obligatoire au huitième mois de grossesse pour réaliser un bilan sanguin et déceler d'éventuelles contre-indications : allergies à certains produits anesthésiants, maladies neurologiques, troubles de la coagulation sanguine, fièvre, infections de la peau au niveau du dos, anomalies dans la position des vertèbres. En revanche, dans certains cas - des problèmes cardiaques, du diabète, de l'asthme, de l'épilepsie - la péridurale est indiquée !
Des risques rares
La péridurale constitue un acte médical à part entière. Elle comporte donc des risques, tels que des complications infectieuses ou cardiaques même si ceux-ci sont très rares. Le bébé, quant à lui, ne court aucun danger.
Un sujet toujours polémique
Accoucher sans douleur contredit le précepte judéo-chrétien ancré dans les consciences selon lequel il faut "enfanter dans la douleur". Certaines femmes considèrent donc qu'elles doivent "dominer" leur souffrance pour vivre pleinement leur accouchement. Pour d'autres, le refus de la péridurale permet de se prouver qu'elles sont capables de devenir mère sans aide extérieure. A l'inverse, certaines futures mamans craignent de souffrir et ne rêvent que d'une chose : accoucher avec le sourire. Sans compter qu'au-delà de vos désirs personnels, la durée et la difficulté de l'accouchement influencent votre décision. L'important dans ce dilemme étant de prendre sa propre décision en connaissance de cause et de tout mettre en œuvre pour la respecter.


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