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Le désespoir précoce
Le suicide chez les enfants
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 11 - 2007

Même les enfants se suicident, le saviez-vous ? Aussi dramatique que cela puisse vous paraître, les enfants sont eux aussi exposés à des pressions psychologiques et affectives qu'il leur est impossible de gérer seuls. L'absence d'un soutien familial, d'une compréhension et d'une écoute parentale peut avoir des conséquences fatales et conduire à la mort d'un gamin.
Même les enfants se suicident, le saviez-vous ? Aussi dramatique que cela puisse vous paraître, les enfants sont eux aussi exposés à des pressions psychologiques et affectives qu'il leur est impossible de gérer seuls. L'absence d'un soutien familial, d'une compréhension et d'une écoute parentale peut avoir des conséquences fatales et conduire à la mort d'un gamin.
L'histoire de ce jeune garçon de 11 ans qui n'a trouvé d'échappatoire pour fuir la colère de son père que de se donner la mort par pendaison démontre à quel point un bambin est capable, dans un moment d'extrême confusion et de désespoir, de recourir à des solutions extrêmes dont les suites sont regrettables.
Le gamin, après s'être rendu à l'école trois fois en retard, a été renvoyé par le directeur de l'établissement qui lui exigeait, pour regagner les bancs de l'école, de ramener son papa. L'enfant, pris d'une immense terreur, a demandé à son oncle de l'accompagner. L'oncle en question tarde pour difficulté de stationnement et l'enfant se sentant terriblement délaissé, se dirigea précipitamment à la maison et à l'aide d'une corde se pendit. Le malheureux père découvrit avec stupeur le corps sans vie de son enfant. Que s'est-il passé dans la tête de l'enfant ? qu'est-ce qui l'a poussé à adopter cette solution extrême ? A qui incombe l'erreur de la mort tragique de ce gamin encore à l'aube de sa vie ?
Cette histoire émouvante, qui s'est déroulée dans un village près de Tizi Ouzou, nous plonge dans une totale consternation. Nous ne pouvons qu'être profondément affectés par le dénouement fatal de ce fait, mais ne devons-nous pas réfléchir sérieusement aux causes qui ont poussé cet enfant et bien d'autres à se donner la mort, alors qu'ils ne comprennent encore rien à la vie.
Dans le cas de cet enfant, la peur du châtiment parental a joué un rôle essentiel. L'appréhension de l'enfant quant à la réaction, certainement brutale, du père lui a aveuglé les yeux. La pression du directeur ainsi que le sentiment d'être abandonné par l'oncle, la seule personne qui pouvait sauver et protéger l'enfant, ont précipité le gamin dans les gouffres d'une déception fatale. Comment ne plus avoir à subir les accès de colère de son papa ?
Dans sa tête d'enfant, le gamin a choisi la mort. Mais, était-il conscient du dangereux jeu qu'il entreprenait avec cette dernière ? On ne joue pas avec la mort, mais il arrive qu'on y soit poussé.
Ainsi, dans le cas de cet enfant, l'incompréhension parentale associée à une attitude sévère a engendré chez lui un sentiment d'insécurité au sein même de son foyer. Sentiment responsable le plus souvent de l'adoption, par l'enfant, de conduites à risque.
La sévérité prononcée des parents à l'égard de leurs enfants, la peur de ces derniers de la punition au moindre écart de conduite poussent certains enfants à fuguer de chez eux. La fugue, tout comme le suicide, est considérée comme un comportement à risque témoignant de la fragilité psychologique de l'enfant. Ces actes dangereux doivent retenir l'attention des parents souvent inconscients du fonctionnement fragile de leur bambin et ignorant les suites dramatiques de la violence parentale.
Peut-on connaître ce qui s'est déroulé dans la tête d'un enfant tiraillé par des pressions à provenances diverses ?
Une issue, il ne cherchait qu'une issue pour échapper à la colère de son père. Mais, une seule s'est présentée à ses yeux... le suicide. Cette situation fatale aurait pu être évitée, mais comment ?
Le directeur de l'école on ne renvoyant pas l'enfant et le réprimant aussi sévèrement et le père en optant pour une attitude éducative fondée sur le dialogue et non sur la répression. Cet enfant et tant d'autres ne sont que les victimes d'une éducation trop sévère, rigide qui accorde aux parents le droit de corriger leur progéniture usant de violence. De quoi a besoin un enfant pour être protégé des dangers extérieurs et de ses propres pulsions de destruction quand il est livré à lui-même ?
De compréhension, de beaucoup d'amour et de soutien psychologique. C'est de cela que rêvent les enfants et c'est grâce à la jonction de ces trois notions qu'un bambin peut évoluer sereinement au sein de son entourage. Nul n'est à l'abri du suicide aujourd'hui, même ceux qui n'ont pas encore eu le temps d'assimiler profondément l'idée de la mort.
A côté du suicide des adultes et des ados, il serait temps de nous pencher sur celui des enfants victimes de leurs propres parents et des pressions environnementales. Le suicide chez l'enfant est un acte d'extrême détresse qu'il importe de ne pas négliger afin de contrecarrer ce fléau social alarmant. La prévention qui passe par l'écoute parentale, la souplesse dans les échanges relationnels parents-enfants ainsi que le soutien parental sont autant de mesures protectrices.
L'histoire de ce jeune garçon de 11 ans qui n'a trouvé d'échappatoire pour fuir la colère de son père que de se donner la mort par pendaison démontre à quel point un bambin est capable, dans un moment d'extrême confusion et de désespoir, de recourir à des solutions extrêmes dont les suites sont regrettables.
Le gamin, après s'être rendu à l'école trois fois en retard, a été renvoyé par le directeur de l'établissement qui lui exigeait, pour regagner les bancs de l'école, de ramener son papa. L'enfant, pris d'une immense terreur, a demandé à son oncle de l'accompagner. L'oncle en question tarde pour difficulté de stationnement et l'enfant se sentant terriblement délaissé, se dirigea précipitamment à la maison et à l'aide d'une corde se pendit. Le malheureux père découvrit avec stupeur le corps sans vie de son enfant. Que s'est-il passé dans la tête de l'enfant ? qu'est-ce qui l'a poussé à adopter cette solution extrême ? A qui incombe l'erreur de la mort tragique de ce gamin encore à l'aube de sa vie ?
Cette histoire émouvante, qui s'est déroulée dans un village près de Tizi Ouzou, nous plonge dans une totale consternation. Nous ne pouvons qu'être profondément affectés par le dénouement fatal de ce fait, mais ne devons-nous pas réfléchir sérieusement aux causes qui ont poussé cet enfant et bien d'autres à se donner la mort, alors qu'ils ne comprennent encore rien à la vie.
Dans le cas de cet enfant, la peur du châtiment parental a joué un rôle essentiel. L'appréhension de l'enfant quant à la réaction, certainement brutale, du père lui a aveuglé les yeux. La pression du directeur ainsi que le sentiment d'être abandonné par l'oncle, la seule personne qui pouvait sauver et protéger l'enfant, ont précipité le gamin dans les gouffres d'une déception fatale. Comment ne plus avoir à subir les accès de colère de son papa ?
Dans sa tête d'enfant, le gamin a choisi la mort. Mais, était-il conscient du dangereux jeu qu'il entreprenait avec cette dernière ? On ne joue pas avec la mort, mais il arrive qu'on y soit poussé.
Ainsi, dans le cas de cet enfant, l'incompréhension parentale associée à une attitude sévère a engendré chez lui un sentiment d'insécurité au sein même de son foyer. Sentiment responsable le plus souvent de l'adoption, par l'enfant, de conduites à risque.
La sévérité prononcée des parents à l'égard de leurs enfants, la peur de ces derniers de la punition au moindre écart de conduite poussent certains enfants à fuguer de chez eux. La fugue, tout comme le suicide, est considérée comme un comportement à risque témoignant de la fragilité psychologique de l'enfant. Ces actes dangereux doivent retenir l'attention des parents souvent inconscients du fonctionnement fragile de leur bambin et ignorant les suites dramatiques de la violence parentale.
Peut-on connaître ce qui s'est déroulé dans la tête d'un enfant tiraillé par des pressions à provenances diverses ?
Une issue, il ne cherchait qu'une issue pour échapper à la colère de son père. Mais, une seule s'est présentée à ses yeux... le suicide. Cette situation fatale aurait pu être évitée, mais comment ?
Le directeur de l'école on ne renvoyant pas l'enfant et le réprimant aussi sévèrement et le père en optant pour une attitude éducative fondée sur le dialogue et non sur la répression. Cet enfant et tant d'autres ne sont que les victimes d'une éducation trop sévère, rigide qui accorde aux parents le droit de corriger leur progéniture usant de violence. De quoi a besoin un enfant pour être protégé des dangers extérieurs et de ses propres pulsions de destruction quand il est livré à lui-même ?
De compréhension, de beaucoup d'amour et de soutien psychologique. C'est de cela que rêvent les enfants et c'est grâce à la jonction de ces trois notions qu'un bambin peut évoluer sereinement au sein de son entourage. Nul n'est à l'abri du suicide aujourd'hui, même ceux qui n'ont pas encore eu le temps d'assimiler profondément l'idée de la mort.
A côté du suicide des adultes et des ados, il serait temps de nous pencher sur celui des enfants victimes de leurs propres parents et des pressions environnementales. Le suicide chez l'enfant est un acte d'extrême détresse qu'il importe de ne pas négliger afin de contrecarrer ce fléau social alarmant. La prévention qui passe par l'écoute parentale, la souplesse dans les échanges relationnels parents-enfants ainsi que le soutien parental sont autant de mesures protectrices.


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