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Réel besoin ou palliatifs aux insuffisances du système éducatif
Engouement pour les cours de soutien scolaire
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 11 - 2009

De plus en plus de parents en Algérie n'hésitent pas à débourser, parfois des sommes conséquentes, pour ce qu'ils considèrent être la clé de la réussite future de leurs enfants. Nous parlons ici des cours de soutien scolaire donnés par des professeurs qui cherchent, là, un moyen d'augmenter, et pas qu'un peu, leurs revenus. Ce phénomène s'est généralisé à tel point que les professeurs sont sollicités avant même la rentrée scolaire. Pour de nombreux élèves, les cours particuliers sont l'unique moyen pour surmonter les insuffisances des écoles aussi bien publiques que celles privées et malheureusement dans tous les paliers, puisque l'on assiste à des cours de soutien pour des élèves de 1ère année.
De plus en plus de parents en Algérie n'hésitent pas à débourser, parfois des sommes conséquentes, pour ce qu'ils considèrent être la clé de la réussite future de leurs enfants. Nous parlons ici des cours de soutien scolaire donnés par des professeurs qui cherchent, là, un moyen d'augmenter, et pas qu'un peu, leurs revenus. Ce phénomène s'est généralisé à tel point que les professeurs sont sollicités avant même la rentrée scolaire. Pour de nombreux élèves, les cours particuliers sont l'unique moyen pour surmonter les insuffisances des écoles aussi bien publiques que celles privées et malheureusement dans tous les paliers, puisque l'on assiste à des cours de soutien pour des élèves de 1ère année.
Les cours particuliers sont devenus en Algérie un commerce plutôt prospère pour ceux qui le pratiquent. Leur objectif est de pallier les défaillances de l'école, notamment le manque d'attention direct généré par des classes surchargées et qui est, entre autres, une des causes de l'échec des enfants. Chacun trouve son compte dans ce phénomène d'époque : les parents, n'ayant pas trop le choix et désireux d'offrir à leurs enfants un bon départ dans la vie, les professeurs, au vu de la baisse du pouvoir d'achat y voient une opportunité d'augmenter ainsi leurs revenus.
En Europe, les cours particuliers sont régis par des dispositifs d'organisations approuvées qui recrutent et rémunèrent des professeurs, tout en considérant les candidatures émanant des étudiants. En Algérie ces cours s'organisent, tous, sur la base d'initiatives personnelles, totalement en marge du contrôle de l'Etat. Aucune loi ne vient gérer ce créneau. Sans évaluation de qualification objective réalisée par une entité gouvernementale, les professeurs sont tenus de prouver leurs mérites par eux-mêmes. Ils font la démonstration de leurs compétences en classe, et c'est finalement la plupart du temps avec leurs élèves que les enseignants travaillent hors du cadre scolaire. «En général, ce sont mes propres élèves qui viennent à moi pour obtenir des explications individuelles supplémentaires», nous explique un professeur de mathématiques dans un lycée, fort de plus de vingt ans d'expérience dans sa profession.
Surcharge des classes, préparation d'examens...
La grande majorité des candidats aux cours particuliers reste les élèves préparant l'examen du baccalauréat, suivie de ceux accusant des lacunes dans telle ou telle matière ou simplement parce que les parents estiment les résultats de leurs enfants insuffisantes. Une des raisons souvent invoquée par les professeurs pour expliquer les problèmes scolaires rencontrés par les élèves, les échecs du système éducatif et la forte délinquance, reste la surcharge des classes.
«Comment pouvez-vous vous assurer qu'une attention suffisante sera portée à chaque individu lorsque vous avez cinquante élèves ou plus, dont l'intérêt porté aux études diffère ? Vous ne pouvez que gérer, tant bien que mal, la conduite d'une leçon, dans des conditions les plus proches possibles de la normalité», explique un professeur de physique. Mme Melouk, professeur de maths nous dira qu'elle a "le privilège d'enseigner un sujet essentiel qui captive l'attention de ceux qui veulent travailler".
Nécessité ou parents trop exigeants
Les parents et les élèves recherchant une aide, hors du cadre scolaire, expliquent que le cours particulier vient remplir le vide laissé par l'école - plus le groupe est petit, et meilleur est le travail-. «Avec un groupe réduit de dix élèves, la communication et l'attention personnelle peuvent se révéler beaucoup plus efficaces".
En dehors des maths, les sciences sont l'autre matière où la demande est très forte pour les cours particuliers. Salah, enseignant en biologie, reconnaît que donner des cours privés, au sein des familles, l'aide à survivre financièrement jusqu'à la fin du mois. Les élèves assimilent mieux dans un contexte de face à face. «Dans le cas contraire, les parents ne débourseraient pas 600 dinars par mois (tarif le plus bas, appliqué surtout dans les petites bourgades). Ils doivent certainement constater des résultats positifs», se défend un professeur. Les cours particuliers sont parfois un lourd sacrifice pour de nombreuses familles. Afin de pouvoir les financer les parents sont contraints de faire l'impasse sur d'autres dépenses jugées moins urgentes. «Les enfants considérés comme tout juste moyens et travaillant dans des conditions handicapantes, réussissent à rattraper leurs camarades après seulementquelques mois de cours particuliers", nous dira Djamel, professeur de physiques. Avec des résultats aussi spectaculaires, les familles n'ont d'autre choix que de continuer à payer. Rachid est l'un de ces parents qui a fait l'année dernière ce sacrifice financier. Son fils a obtenu son baccalauréat. «Avec des classes surchargées, et parfois le manque d'expérience d'un professeur, ou encore l'absence de discipline chez certains élèves, il est essentiel d'avoir recours à un soutien scolaire, et lorsque cela est possible, choisir des enseignants aguerris, en particulier pour les élèves en classes d'examens», nous explique-t-il. Souaâd, enseignante dans un CEM estime que les cours privés sont «essentiels en raison de la surcharge des classes, de comportements perturbateurs qui menacent le bon déroulement d'une leçon et du faible niveau de certains enseignants». Elle nous avoue, en tant que mère, faire donner des cours de soutien à ses deux enfants. «Lorsqu'il y a 37 à 40 élèves dans une classe d'examen, il est évident que l'attention qui sera portée et le niveau de réussite ne seront pas optimum», ajoute-t-elle.
Ce qu'en pensent les uns et les autres
Les parents et les professeurs «particuliers» essaient à tout prix de justifier le recours effréné aux cours particuliers, en trouvant mille et une raisons. «Le programme est surchargé pour les élèves du secondaire, et il en résulte un manque de motivation et une perte de concentration, beaucoup d'élèves ne parviennent pas à tout intégrer», explique un parent. Mais pour les élèves suffisamment chanceux pour pouvoir accéder aux cours particuliers, les bénéfices sont évidents. Sarah espère pouvoir recevoir cette aide, mais sa maman affirme que les résultats doivent être à la hauteur du sacrifice, pour elle il n'est pas question «d'obérer le budget familial pour une issue quelque peu hypothétique». Karim, qui a bénéficié de ce type de leçons l'année dernière, n'hésite pas à faire les louanges de ses professeurs particuliers. «Vous avez l'impression que les enseignants sont plus motivés durant les cours privés. Ils sont plus attentifs aux questions posées par les élèves et ils y répondent de manière précise et détaillée, ils sont même contents de pouvoir s'y arrêter plus qu'une seule fois», dit-il. Manel, étudiante en première année d'un cursus en sciences humaines à Alger, est également expansive parlant de sa propre expérience : «Grâce aux leçons privées données à des petits groupes, les élèves peuvent revenir sur des aspects de la leçon qui ont pu paraître un peu compliqués. Les enseignants peuvent également répondre sereinement aux questions et avec de plus grands détails», dit-il. L'enseignant s'implique davantage face à un groupe réduit, dit Mohamed, le professeur de maths, lequel explique : «De 40 élèves dans une classe normale, vous descendez à dix. Soudain, il y a une meilleure communication entre les deux parties -élèves et enseignant - chacun se trouve dans les meilleures conditions favorisant le transfert du savoir : la discipline, le silence, une plus grande concentration".
L'arbitrage des autorités pour encadrer le phénomène...
Le cercle vicieux des cours de soutien est alimenté par l'angoisse des parents et leur ambition de voir leurs enfants décrocher les premières places. En Algérie, les autorités ont pris, il y deux ans, une décision louable qui souffre, toutefois, de concrétisation sur terrain. Elle pourrait pourtant constituer, un tant soit peu, un frein à la voracité de certains enseignants. Nous parlons des cours de soutien initiés pour les élèves de terminale. L'opération devrait débuter cette année la première semaine de décembre. Les enseignants chargés de ces cours de soutien sont choisis parmi ceux qui n'ont pas complété leurs horaires. Des moyens sont dégagés pour soutenir les efforts des uns et des autres : manuels parascolaires, CD, annales du bac des dix dernières années, cours avec corrigés, data show et micro-ordinateurs portables, bref la la panoplie du parfait bachotage censée combler des leçons mal assimilées. Des heures supplémentaires seront payées qui viendront peut-être – nous l'espérons – stimuler l'ardeur des officiants. C'est une bonne chose mais , cela reste insuffisant. Des parents nous ont fait part de leur étonnement de voir leurs enfants en 1ère année primaire se voir demander par leurs enseignant(e)s de se rendre au domicile de l'enseignant(e)s pour y prendre des cours payants. La réintroduction de l'examen de sixième et du brevet/passage a aiguisé les appétits. Les grandes villes, plus particulièrement Alger, connaissent une recrudescence de cours sauvages dans des caves, des garages ou des maisons en construction. Nous assistons, peu à peu, à l'émergence d'une maffia des cours. Jusqu'à quand les parents se tairont-ils devant cette prise en otage de l'avenir de leurs enfants ? Heureusement que dans cette foire d'enpoigne des enseignants consciencieux arrivent à émerger. Ce sont eux qui sauvent la réputation d'une noble profession clochardisée à outrance.
Création d'établissements de soutien scolaire ?!
Les carences de l'école publique ont malheureusement ouvert une voie royale à des... entreprises dites de soutien scolaire qui aguichent le client en lui faisant miroiter une réussite assurée. «L'école publique ne peut-elle plus accomplir sa mission d'apprendre à lire à ses enfants ? Ce que l'école pouvait faire dans les années 70 ne serait-il plus possible aujourd'hui ?», s'est interrogé un professeur enseignant dans une école de soutien scolaire dans la capitale pour argumenter la nécessité de ces "officines" en Algérie. «à mon avis nous avons besoin d'établissements de soutien scolaire qui viendraient combler l'insuffisance du système éducatif algérien», nous dit-il. «Nos enfants, pour de multiples raisons, n'arrivent pas à assimiler les bases essentielles à l'école publique», ajoute-t-il. Nous avons recensé au moins trois écoles de soutien scolaire dans la capitale. Ces dernières proposent des cours de soutien pour tous les cursus et aux analphabètes. Comment un enfant peut-il avoir besoin de soutien pour apprendre ses lettres, lire, ou écrire, alors qu'il a justement rejoint l'école pour cela?!!, cela reste la grande énigme de l'école algérienne.
La psychologie éducative tente d'apporter des réponses
Kahina Khedach, psychologue éducative dans un CEM à Tizi-Ouzou interrogée sur le phénomène des cours de soutien tente de nous apporter des éclairssicements : «Toute personne possède des compétences psychologiques à apprendre et assimiler. Cette capacité diminue avec l'âge, plus on vieillit, plus nos fonctions physiques, morales et psychologique diminuent, donc notre capacité d'apprentissage et d'assimilation régresse, mais cela ne commence qu'à l'âge de maturité ou l'après-adolescence sauf dans des cas très particuliers : cas d'instabilité psychologique (à la naissance dans les cas de retard mental ou pour des pressions psychologiques, que peut subir l'enfant et même ces cas particuliers avec un traitement personnalisé peuvent améliorer leurs capacités d'apprentissage). Pour revenir au cours de soutien scolaire, il faut dire qu'un enfant jusqu'à 18 ans, a une très grande capacité morale et psychique à apprendre et assimiler. Il possède un pouvoir de stockage incroyable. Donc ce genre de cours en lui-même peut pousser l'enfant jusqu'à cet âge avancé (18) à ne plus avoir confiance en ses propres. Il paralyse en quelque sorte ses fonctionnement morales et psychologiques de compréhension et de déchiffrement des signes qui arrivent à son cerveau pour les simplifier et les stocker. On ne donne donc pas l'occasion aux cerveaux de nos enfants de faire leur fonction en les confiant à des professeurs particuliers dès leur plus jeune âge (primaire et CEM ), ils empêchent leurs cerveaux de faire le déchiffrement des signes donc le stockage et il deviennenet par la suite -fainéants- et stoppent plusieurs fonctionnement du moment qu'ils ne sont pas sollicités." Mlle Khedach ,explique qu'en plus des relations de proximité établies entre l'élève et le professeur, et qui aident à l'assimilation des connaissances pour raison d'excès de confiance et la conviction de l'éfficacité de ces cours par l'élève , il y a aussi le fait que "les deux parties sont liées par une obligation de résultats, qui sera vérifiée par un organe identifié - les parents de l'élève - qui paient les leçons et qui sont en conséquence dans la même situation de demande vis-à-vis du professeur et de l'élève". Donc l'élève tente de stocker systématiquement les informations simplifiées qui lui sont données par le professeurs et le cerveau poussé par une pression émotionnelle les stocke directement. Mais le grand problème est que le cerveau utilise ces fonctions momentanément et il n'envoie pas les données à sa conscience interne qui elle a la charge du stockage à long terme et le déchiffrement qui permet une bonne compréhension qui se convertie plus tard en des bases de connaissances. Notre interlocutrice a tenté de simplifier son petit cours pour la compréhension du tort causé au cerveau de l'enfant par des cours de soutien systhématiques. Si une partie des professeurs qui donnent ces cours de soutien sont dans l'éducation nationale, beaucoup d'entre eux sont de simples étudiants, donc sans aucune notion de pédagogie de l'enfant, leurs cours peuvent ainsi faire plus de mal que de bien aux petits potaches.de sa motivation au travail. Un professeur est venu appuyé les assertions de Melle Kheddache, il nous affirmera à ce propos :"Je trouve que les cours, dits de soutien, ne font qu'accentuer la paresse des enfants et des adolescents». Les parents d'élèves scolarisés dans les établissements privés, où les cours de soutien font partie intégrante des programmes, ne tarissent pas d'éloges sur ce système. Il est pourtant inconcevable que des enfants aient besoin de cours de soutien dans une école privés censée avoir beaucoup moins de problèmes que l'école publique.
Installer des garde-fous et apporter des solutions
Il n'existe pas de chiffres sur le taux de réussite qui auraient suivis ces cours, pour quelles formations, quels objectifs, combien d'heures de soutien, etc. La sociologie éducative voit d'une autre œil la loi de l'offre et de la demande qui implique que celui qui offre à toute latitude pour réussir à vendre son produit, quelle que soit son utilité réelle. Les élèves de ces cours ont-ils réellement besoin de ces services ou bien leurs parents ont-ils juste l'impression que c'est nécessaire ? Et ce sentiment, le cas échéant, n'a t-il pas été orchestré par des campagnes anti-éducation publique dont chacun a du mal à évaluer l'honnêteté des arguments ? Quelle est la part de l'échec scolaire dû aux carences de l'école comparrativement à d'autres causes : problèmes familiaux, affectifs, santé.... Certains parents ne se voilent-ils pas la face en évitant les sujets qui fâchent, au détriment même de l'avenir de leurs enfants ? Les médecins scolaires régulièrement alertent sur ce genre de cas où l'environnement dégradé de l'enfant influe sur son parcours scolaire. «J'avoue ne pas avoir de solutions concrètes aux problèmes. Peut-être se recentrer sur les fondamentaux en primaire ? Peut-être faire plus de spécialisation dès le CEM? En tous cas, laisser faire nous conduira à une régression sociale hallucinante, avec des précepteurs pour les riches, et l'ignorance totale pour les autres (On en est encore loin, bien sûr). Une dernière précision : je ne suis pas contre ces écoles de soutien. Elles sont d'une aide précieuse pour une partie des étudiants en mal d'argent de poche. Elles fournissent une aide précieuse à un certain nombres d'élèves qui réalisent de meilleurs résultas, mais il ne faut tout de même pas empêcher nos enfants d'apprendre à se débrouiller et à se casser un peu la tête, au lieu de leur donner des solutions prêtes à chaque problème!!», nous affirme Nassima H., licenciée en sociologie éducative.
C'est à l'éducation nationale d'envisager les réformes nécessaires pour organiser un enseignement plus utile et attrayant. Ces établissements de soutien scolaire n'auront d'autre fin que d'offrir une complémentarité. Précisément, une grande partie des gens peuvent payer à leurs enfants, un cours par semaine dans une matière où celui-ci serait à la traîne. Et qu'en est-il des classes sociales les plus déshéritées qui n'ont pas accès à ces cours ? "Ce qui me dérange : ce n'est pas le fait que ces cours existent : j'en ai profité en tant qu'élève et en tant que professeur", nous avoue un professeur particulier. "Ce qui me dérange, c'est qu'on voit là une réussite de l'économie de marché, alors qu'il s'agit d'un échec de l'éducation nationale. Ce qui me dérange : c'est que cela devienne une nécessité. Pire : ce n'est pas une réussite en soi, mais une réussite du à une complémentarité avec l'éducation nationale", nous avoue notre interlocuteur. "Les autorités ne peuvent empêcher élèves et professeurs de s'impliquer dans ce genre de tutorat privé", explique Salim excerçant au sein de l'académie scolaire. Nous après avoir écouté les interventions des uns et des autres nous insistons à dire que l'implication de l'Etat est primordial pour remettre de l'ordre dans ce secteur.
Les cours particuliers sont devenus en Algérie un commerce plutôt prospère pour ceux qui le pratiquent. Leur objectif est de pallier les défaillances de l'école, notamment le manque d'attention direct généré par des classes surchargées et qui est, entre autres, une des causes de l'échec des enfants. Chacun trouve son compte dans ce phénomène d'époque : les parents, n'ayant pas trop le choix et désireux d'offrir à leurs enfants un bon départ dans la vie, les professeurs, au vu de la baisse du pouvoir d'achat y voient une opportunité d'augmenter ainsi leurs revenus.
En Europe, les cours particuliers sont régis par des dispositifs d'organisations approuvées qui recrutent et rémunèrent des professeurs, tout en considérant les candidatures émanant des étudiants. En Algérie ces cours s'organisent, tous, sur la base d'initiatives personnelles, totalement en marge du contrôle de l'Etat. Aucune loi ne vient gérer ce créneau. Sans évaluation de qualification objective réalisée par une entité gouvernementale, les professeurs sont tenus de prouver leurs mérites par eux-mêmes. Ils font la démonstration de leurs compétences en classe, et c'est finalement la plupart du temps avec leurs élèves que les enseignants travaillent hors du cadre scolaire. «En général, ce sont mes propres élèves qui viennent à moi pour obtenir des explications individuelles supplémentaires», nous explique un professeur de mathématiques dans un lycée, fort de plus de vingt ans d'expérience dans sa profession.
Surcharge des classes, préparation d'examens...
La grande majorité des candidats aux cours particuliers reste les élèves préparant l'examen du baccalauréat, suivie de ceux accusant des lacunes dans telle ou telle matière ou simplement parce que les parents estiment les résultats de leurs enfants insuffisantes. Une des raisons souvent invoquée par les professeurs pour expliquer les problèmes scolaires rencontrés par les élèves, les échecs du système éducatif et la forte délinquance, reste la surcharge des classes.
«Comment pouvez-vous vous assurer qu'une attention suffisante sera portée à chaque individu lorsque vous avez cinquante élèves ou plus, dont l'intérêt porté aux études diffère ? Vous ne pouvez que gérer, tant bien que mal, la conduite d'une leçon, dans des conditions les plus proches possibles de la normalité», explique un professeur de physique. Mme Melouk, professeur de maths nous dira qu'elle a "le privilège d'enseigner un sujet essentiel qui captive l'attention de ceux qui veulent travailler".
Nécessité ou parents trop exigeants
Les parents et les élèves recherchant une aide, hors du cadre scolaire, expliquent que le cours particulier vient remplir le vide laissé par l'école - plus le groupe est petit, et meilleur est le travail-. «Avec un groupe réduit de dix élèves, la communication et l'attention personnelle peuvent se révéler beaucoup plus efficaces".
En dehors des maths, les sciences sont l'autre matière où la demande est très forte pour les cours particuliers. Salah, enseignant en biologie, reconnaît que donner des cours privés, au sein des familles, l'aide à survivre financièrement jusqu'à la fin du mois. Les élèves assimilent mieux dans un contexte de face à face. «Dans le cas contraire, les parents ne débourseraient pas 600 dinars par mois (tarif le plus bas, appliqué surtout dans les petites bourgades). Ils doivent certainement constater des résultats positifs», se défend un professeur. Les cours particuliers sont parfois un lourd sacrifice pour de nombreuses familles. Afin de pouvoir les financer les parents sont contraints de faire l'impasse sur d'autres dépenses jugées moins urgentes. «Les enfants considérés comme tout juste moyens et travaillant dans des conditions handicapantes, réussissent à rattraper leurs camarades après seulementquelques mois de cours particuliers", nous dira Djamel, professeur de physiques. Avec des résultats aussi spectaculaires, les familles n'ont d'autre choix que de continuer à payer. Rachid est l'un de ces parents qui a fait l'année dernière ce sacrifice financier. Son fils a obtenu son baccalauréat. «Avec des classes surchargées, et parfois le manque d'expérience d'un professeur, ou encore l'absence de discipline chez certains élèves, il est essentiel d'avoir recours à un soutien scolaire, et lorsque cela est possible, choisir des enseignants aguerris, en particulier pour les élèves en classes d'examens», nous explique-t-il. Souaâd, enseignante dans un CEM estime que les cours privés sont «essentiels en raison de la surcharge des classes, de comportements perturbateurs qui menacent le bon déroulement d'une leçon et du faible niveau de certains enseignants». Elle nous avoue, en tant que mère, faire donner des cours de soutien à ses deux enfants. «Lorsqu'il y a 37 à 40 élèves dans une classe d'examen, il est évident que l'attention qui sera portée et le niveau de réussite ne seront pas optimum», ajoute-t-elle.
Ce qu'en pensent les uns et les autres
Les parents et les professeurs «particuliers» essaient à tout prix de justifier le recours effréné aux cours particuliers, en trouvant mille et une raisons. «Le programme est surchargé pour les élèves du secondaire, et il en résulte un manque de motivation et une perte de concentration, beaucoup d'élèves ne parviennent pas à tout intégrer», explique un parent. Mais pour les élèves suffisamment chanceux pour pouvoir accéder aux cours particuliers, les bénéfices sont évidents. Sarah espère pouvoir recevoir cette aide, mais sa maman affirme que les résultats doivent être à la hauteur du sacrifice, pour elle il n'est pas question «d'obérer le budget familial pour une issue quelque peu hypothétique». Karim, qui a bénéficié de ce type de leçons l'année dernière, n'hésite pas à faire les louanges de ses professeurs particuliers. «Vous avez l'impression que les enseignants sont plus motivés durant les cours privés. Ils sont plus attentifs aux questions posées par les élèves et ils y répondent de manière précise et détaillée, ils sont même contents de pouvoir s'y arrêter plus qu'une seule fois», dit-il. Manel, étudiante en première année d'un cursus en sciences humaines à Alger, est également expansive parlant de sa propre expérience : «Grâce aux leçons privées données à des petits groupes, les élèves peuvent revenir sur des aspects de la leçon qui ont pu paraître un peu compliqués. Les enseignants peuvent également répondre sereinement aux questions et avec de plus grands détails», dit-il. L'enseignant s'implique davantage face à un groupe réduit, dit Mohamed, le professeur de maths, lequel explique : «De 40 élèves dans une classe normale, vous descendez à dix. Soudain, il y a une meilleure communication entre les deux parties -élèves et enseignant - chacun se trouve dans les meilleures conditions favorisant le transfert du savoir : la discipline, le silence, une plus grande concentration".
L'arbitrage des autorités pour encadrer le phénomène...
Le cercle vicieux des cours de soutien est alimenté par l'angoisse des parents et leur ambition de voir leurs enfants décrocher les premières places. En Algérie, les autorités ont pris, il y deux ans, une décision louable qui souffre, toutefois, de concrétisation sur terrain. Elle pourrait pourtant constituer, un tant soit peu, un frein à la voracité de certains enseignants. Nous parlons des cours de soutien initiés pour les élèves de terminale. L'opération devrait débuter cette année la première semaine de décembre. Les enseignants chargés de ces cours de soutien sont choisis parmi ceux qui n'ont pas complété leurs horaires. Des moyens sont dégagés pour soutenir les efforts des uns et des autres : manuels parascolaires, CD, annales du bac des dix dernières années, cours avec corrigés, data show et micro-ordinateurs portables, bref la la panoplie du parfait bachotage censée combler des leçons mal assimilées. Des heures supplémentaires seront payées qui viendront peut-être – nous l'espérons – stimuler l'ardeur des officiants. C'est une bonne chose mais , cela reste insuffisant. Des parents nous ont fait part de leur étonnement de voir leurs enfants en 1ère année primaire se voir demander par leurs enseignant(e)s de se rendre au domicile de l'enseignant(e)s pour y prendre des cours payants. La réintroduction de l'examen de sixième et du brevet/passage a aiguisé les appétits. Les grandes villes, plus particulièrement Alger, connaissent une recrudescence de cours sauvages dans des caves, des garages ou des maisons en construction. Nous assistons, peu à peu, à l'émergence d'une maffia des cours. Jusqu'à quand les parents se tairont-ils devant cette prise en otage de l'avenir de leurs enfants ? Heureusement que dans cette foire d'enpoigne des enseignants consciencieux arrivent à émerger. Ce sont eux qui sauvent la réputation d'une noble profession clochardisée à outrance.
Création d'établissements de soutien scolaire ?!
Les carences de l'école publique ont malheureusement ouvert une voie royale à des... entreprises dites de soutien scolaire qui aguichent le client en lui faisant miroiter une réussite assurée. «L'école publique ne peut-elle plus accomplir sa mission d'apprendre à lire à ses enfants ? Ce que l'école pouvait faire dans les années 70 ne serait-il plus possible aujourd'hui ?», s'est interrogé un professeur enseignant dans une école de soutien scolaire dans la capitale pour argumenter la nécessité de ces "officines" en Algérie. «à mon avis nous avons besoin d'établissements de soutien scolaire qui viendraient combler l'insuffisance du système éducatif algérien», nous dit-il. «Nos enfants, pour de multiples raisons, n'arrivent pas à assimiler les bases essentielles à l'école publique», ajoute-t-il. Nous avons recensé au moins trois écoles de soutien scolaire dans la capitale. Ces dernières proposent des cours de soutien pour tous les cursus et aux analphabètes. Comment un enfant peut-il avoir besoin de soutien pour apprendre ses lettres, lire, ou écrire, alors qu'il a justement rejoint l'école pour cela?!!, cela reste la grande énigme de l'école algérienne.
La psychologie éducative tente d'apporter des réponses
Kahina Khedach, psychologue éducative dans un CEM à Tizi-Ouzou interrogée sur le phénomène des cours de soutien tente de nous apporter des éclairssicements : «Toute personne possède des compétences psychologiques à apprendre et assimiler. Cette capacité diminue avec l'âge, plus on vieillit, plus nos fonctions physiques, morales et psychologique diminuent, donc notre capacité d'apprentissage et d'assimilation régresse, mais cela ne commence qu'à l'âge de maturité ou l'après-adolescence sauf dans des cas très particuliers : cas d'instabilité psychologique (à la naissance dans les cas de retard mental ou pour des pressions psychologiques, que peut subir l'enfant et même ces cas particuliers avec un traitement personnalisé peuvent améliorer leurs capacités d'apprentissage). Pour revenir au cours de soutien scolaire, il faut dire qu'un enfant jusqu'à 18 ans, a une très grande capacité morale et psychique à apprendre et assimiler. Il possède un pouvoir de stockage incroyable. Donc ce genre de cours en lui-même peut pousser l'enfant jusqu'à cet âge avancé (18) à ne plus avoir confiance en ses propres. Il paralyse en quelque sorte ses fonctionnement morales et psychologiques de compréhension et de déchiffrement des signes qui arrivent à son cerveau pour les simplifier et les stocker. On ne donne donc pas l'occasion aux cerveaux de nos enfants de faire leur fonction en les confiant à des professeurs particuliers dès leur plus jeune âge (primaire et CEM ), ils empêchent leurs cerveaux de faire le déchiffrement des signes donc le stockage et il deviennenet par la suite -fainéants- et stoppent plusieurs fonctionnement du moment qu'ils ne sont pas sollicités." Mlle Khedach ,explique qu'en plus des relations de proximité établies entre l'élève et le professeur, et qui aident à l'assimilation des connaissances pour raison d'excès de confiance et la conviction de l'éfficacité de ces cours par l'élève , il y a aussi le fait que "les deux parties sont liées par une obligation de résultats, qui sera vérifiée par un organe identifié - les parents de l'élève - qui paient les leçons et qui sont en conséquence dans la même situation de demande vis-à-vis du professeur et de l'élève". Donc l'élève tente de stocker systématiquement les informations simplifiées qui lui sont données par le professeurs et le cerveau poussé par une pression émotionnelle les stocke directement. Mais le grand problème est que le cerveau utilise ces fonctions momentanément et il n'envoie pas les données à sa conscience interne qui elle a la charge du stockage à long terme et le déchiffrement qui permet une bonne compréhension qui se convertie plus tard en des bases de connaissances. Notre interlocutrice a tenté de simplifier son petit cours pour la compréhension du tort causé au cerveau de l'enfant par des cours de soutien systhématiques. Si une partie des professeurs qui donnent ces cours de soutien sont dans l'éducation nationale, beaucoup d'entre eux sont de simples étudiants, donc sans aucune notion de pédagogie de l'enfant, leurs cours peuvent ainsi faire plus de mal que de bien aux petits potaches.de sa motivation au travail. Un professeur est venu appuyé les assertions de Melle Kheddache, il nous affirmera à ce propos :"Je trouve que les cours, dits de soutien, ne font qu'accentuer la paresse des enfants et des adolescents». Les parents d'élèves scolarisés dans les établissements privés, où les cours de soutien font partie intégrante des programmes, ne tarissent pas d'éloges sur ce système. Il est pourtant inconcevable que des enfants aient besoin de cours de soutien dans une école privés censée avoir beaucoup moins de problèmes que l'école publique.
Installer des garde-fous et apporter des solutions
Il n'existe pas de chiffres sur le taux de réussite qui auraient suivis ces cours, pour quelles formations, quels objectifs, combien d'heures de soutien, etc. La sociologie éducative voit d'une autre œil la loi de l'offre et de la demande qui implique que celui qui offre à toute latitude pour réussir à vendre son produit, quelle que soit son utilité réelle. Les élèves de ces cours ont-ils réellement besoin de ces services ou bien leurs parents ont-ils juste l'impression que c'est nécessaire ? Et ce sentiment, le cas échéant, n'a t-il pas été orchestré par des campagnes anti-éducation publique dont chacun a du mal à évaluer l'honnêteté des arguments ? Quelle est la part de l'échec scolaire dû aux carences de l'école comparrativement à d'autres causes : problèmes familiaux, affectifs, santé.... Certains parents ne se voilent-ils pas la face en évitant les sujets qui fâchent, au détriment même de l'avenir de leurs enfants ? Les médecins scolaires régulièrement alertent sur ce genre de cas où l'environnement dégradé de l'enfant influe sur son parcours scolaire. «J'avoue ne pas avoir de solutions concrètes aux problèmes. Peut-être se recentrer sur les fondamentaux en primaire ? Peut-être faire plus de spécialisation dès le CEM? En tous cas, laisser faire nous conduira à une régression sociale hallucinante, avec des précepteurs pour les riches, et l'ignorance totale pour les autres (On en est encore loin, bien sûr). Une dernière précision : je ne suis pas contre ces écoles de soutien. Elles sont d'une aide précieuse pour une partie des étudiants en mal d'argent de poche. Elles fournissent une aide précieuse à un certain nombres d'élèves qui réalisent de meilleurs résultas, mais il ne faut tout de même pas empêcher nos enfants d'apprendre à se débrouiller et à se casser un peu la tête, au lieu de leur donner des solutions prêtes à chaque problème!!», nous affirme Nassima H., licenciée en sociologie éducative.
C'est à l'éducation nationale d'envisager les réformes nécessaires pour organiser un enseignement plus utile et attrayant. Ces établissements de soutien scolaire n'auront d'autre fin que d'offrir une complémentarité. Précisément, une grande partie des gens peuvent payer à leurs enfants, un cours par semaine dans une matière où celui-ci serait à la traîne. Et qu'en est-il des classes sociales les plus déshéritées qui n'ont pas accès à ces cours ? "Ce qui me dérange : ce n'est pas le fait que ces cours existent : j'en ai profité en tant qu'élève et en tant que professeur", nous avoue un professeur particulier. "Ce qui me dérange, c'est qu'on voit là une réussite de l'économie de marché, alors qu'il s'agit d'un échec de l'éducation nationale. Ce qui me dérange : c'est que cela devienne une nécessité. Pire : ce n'est pas une réussite en soi, mais une réussite du à une complémentarité avec l'éducation nationale", nous avoue notre interlocuteur. "Les autorités ne peuvent empêcher élèves et professeurs de s'impliquer dans ce genre de tutorat privé", explique Salim excerçant au sein de l'académie scolaire. Nous après avoir écouté les interventions des uns et des autres nous insistons à dire que l'implication de l'Etat est primordial pour remettre de l'ordre dans ce secteur.


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