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Des progrès pour un éventuel vaccin contre le vih (I)
Journée mondiale contre le sida
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 12 - 2007

Depuis plus de 20 ans, la lutte contre le sida a remporté des victoires considérables sur la maladie. Mais l'épidémie continue de s'étendre avec plus de quarante millions de personnes dans le monde vivant aujourd'hui, en l'an 2007, avec le VIH.
Depuis plus de 20 ans, la lutte contre le sida a remporté des victoires considérables sur la maladie. Mais l'épidémie continue de s'étendre avec plus de quarante millions de personnes dans le monde vivant aujourd'hui, en l'an 2007, avec le VIH.
Depuis le début de l'épidémie, le sida est la pandémie la plus meurtrière dans l'histoire de l'humanité. Il n'existe toujours pas de vaccin contre le VIH (sida) mais, actuellement, il est une urgente priorité. Même si les nouvelles trithérapies ont fait renaître l'espoir de vaincre le sida, ces mélanges de médicaments antirétroviraux (trithérapie) montrent aujourd'hui leurs limites. Il s'agit de traitements pris à long terme, contraignants, avec des effets secondaires graves, sans oublier leur coût qui les met hors d'accès des pays en développement (les pays magrébins) et surtout les pays les plus touchés. C'est le cas en Afrique dont nombre de pays sont ravagés par cette épidémie. Un vaccin efficace, facile à administrer et bon marché serait une solution idéale et urgente pour stopper l'épidémie.
Essai clinique
de vaccination contre le VIH en Afrique du Sud
Un essai clinique de vaccination contre le sida vient d'être lancé en Afrique du Sud sur un nombre important de volontaires.
Les essais précédents, conduits aux Etats-Unis utilisant le même vaccin ont donné des résultats plutôt encourageants : un peu plus de 50% des personnes vaccinées ayant généré une réponse immune cellulaire.
Le nouvel essai à plus large échelle concernera 3.000 volontaires, hommes et femmes séronégatifs en Afrique du sud.
C'est le laboratoire américain Merck (qui est également à l'origine de la création du vaccin contre la cancer du col de l'utérus), qui a développé ce produit vaccinal qui contient des copies de trois gènes du virus intégrés dans un vecteur adénoviral. Les promoteurs de l'essai déclarent que les volontaires ne devraient pas s'inquiéter d'une éventuelle infection due à ce prototype de vaccin.
Cet essai a pour objectif essentiel de donner des informations sur son efficacité, qui permettrait d'entamer une étape suivante de cet essai.
Comme tous les prototypes de vaccin, jusqu'ici développés contre le VIH, il est attendu que celui-ci ne générera qu'une réponse immune de type cellulaire pouvant reconnaître et éliminer des cellules infectées (vaccin thérapeutique) et non une réponse de type humoral avec induction d'anticorps spécifiques (vaccin préventif).
Certains argumentent qu'un vaccin, même de faible efficacité, sera toujours mieux que rien pour ralentir l'épidémie. Reste à définir ce que l'on entend par faible efficacité : 10%, 20%, ou 60% d'échecs ? Les chercheurs ont du mal à préciser ce qu'il faut exiger du vaccin : faut-il totalement bloquer l'infection virale ? Ou peut-on accepter que le vaccin laisse se multiplier une quantité limitée de virus, à condition que les personnes soient moins contagieuses et restent en bonne santé ? Pour certains, la solution est de tester les préparations vaccinales chez les personnes déjà infectées. Il ne s'agit plus dans ce cas de vaccin, mais d'immunisation thérapeutique.
(à suivre)
Depuis le début de l'épidémie, le sida est la pandémie la plus meurtrière dans l'histoire de l'humanité. Il n'existe toujours pas de vaccin contre le VIH (sida) mais, actuellement, il est une urgente priorité. Même si les nouvelles trithérapies ont fait renaître l'espoir de vaincre le sida, ces mélanges de médicaments antirétroviraux (trithérapie) montrent aujourd'hui leurs limites. Il s'agit de traitements pris à long terme, contraignants, avec des effets secondaires graves, sans oublier leur coût qui les met hors d'accès des pays en développement (les pays magrébins) et surtout les pays les plus touchés. C'est le cas en Afrique dont nombre de pays sont ravagés par cette épidémie. Un vaccin efficace, facile à administrer et bon marché serait une solution idéale et urgente pour stopper l'épidémie.
Essai clinique
de vaccination contre le VIH en Afrique du Sud
Un essai clinique de vaccination contre le sida vient d'être lancé en Afrique du Sud sur un nombre important de volontaires.
Les essais précédents, conduits aux Etats-Unis utilisant le même vaccin ont donné des résultats plutôt encourageants : un peu plus de 50% des personnes vaccinées ayant généré une réponse immune cellulaire.
Le nouvel essai à plus large échelle concernera 3.000 volontaires, hommes et femmes séronégatifs en Afrique du sud.
C'est le laboratoire américain Merck (qui est également à l'origine de la création du vaccin contre la cancer du col de l'utérus), qui a développé ce produit vaccinal qui contient des copies de trois gènes du virus intégrés dans un vecteur adénoviral. Les promoteurs de l'essai déclarent que les volontaires ne devraient pas s'inquiéter d'une éventuelle infection due à ce prototype de vaccin.
Cet essai a pour objectif essentiel de donner des informations sur son efficacité, qui permettrait d'entamer une étape suivante de cet essai.
Comme tous les prototypes de vaccin, jusqu'ici développés contre le VIH, il est attendu que celui-ci ne générera qu'une réponse immune de type cellulaire pouvant reconnaître et éliminer des cellules infectées (vaccin thérapeutique) et non une réponse de type humoral avec induction d'anticorps spécifiques (vaccin préventif).
Certains argumentent qu'un vaccin, même de faible efficacité, sera toujours mieux que rien pour ralentir l'épidémie. Reste à définir ce que l'on entend par faible efficacité : 10%, 20%, ou 60% d'échecs ? Les chercheurs ont du mal à préciser ce qu'il faut exiger du vaccin : faut-il totalement bloquer l'infection virale ? Ou peut-on accepter que le vaccin laisse se multiplier une quantité limitée de virus, à condition que les personnes soient moins contagieuses et restent en bonne santé ? Pour certains, la solution est de tester les préparations vaccinales chez les personnes déjà infectées. Il ne s'agit plus dans ce cas de vaccin, mais d'immunisation thérapeutique.
(à suivre)


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