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L'angoissante attente des retardataires
Environ 100.000 véhicules sont encore concernés par le contrôle technique
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 12 - 2007

Les quelque huit agences, réparties dans l'Algérois sont prises d'assaut par les propriétaires de véhicules, retardataires. De longues files se forment devant les agences possédant entre deux et quatre lignes (passage de contrôle).
Les quelque huit agences, réparties dans l'Algérois sont prises d'assaut par les propriétaires de véhicules, retardataires. De longues files se forment devant les agences possédant entre deux et quatre lignes (passage de contrôle).
Il ne reste qu‘un délai de 20 jours aux propriétaires de 100.000 véhicules immatriculés entre 2001 et 2004 pour effectuer les contrôles techniques exigés par la réglementation en vigueur. Passé ce délai, ils encourront de sévères sanctions et leurs voitures iraient droit à la fourrière. Au vu du nombre de véhicules non encore contrôlés, et devant la quasi impossibilité pour les agences de s‘acquitter de leur tâche avant la date butoir, le ministère se résignera-t-il à repousser l‘échéance ?
Les quelque 8 agences, réparties dans l‘Algérois sont prise d‘assaut par les propriétaires de véhicules, retardataires. De longues files, se forment devant les agences possédant entre deux et quatre lignes (passage de contrôle).
Quelques-uns sont sur les lieux avant le lever du jour tandis que d‘autres attendent depuis 48 heures. Les flux interminables de voitures durant ces dernières journées avant l‘expiration du délai prévue au 31 décembre, laissent perplexes.
Les quelque 8 agences existant dans l‘Algérois, pourront-elles examiner à temps tous les véhicules en attente d‘être contrôlés, sachant que la réglementation limite le contrôle à 30 véhicules par jour et à raison de 20 minutes pour chacun?
Le chef de l‘agence de Zeralda, M. Benfdel Redouane, que nous avons rencontré sur place hier, ne cachait pas son scepticisme. «Il est clair qu‘en limitant notre travail à 30 véhicules par jour et par ligne, le ministère n‘arrange pas les choses. Il faut dire, en toute objectivité, que les retardataires se sont pénalisés eux-mêmes car ils avaient huit longs mois pour effectuer les contrôles exigés par la réglementation», indique M. Benfdel. Répondant à la question de savoir quel sort sera réservé aux retardataires, il nous dira que «le ministère devrait prolonger le délai sinon une grande majorité des automobilistes non contrôlés sera sévèrement sanctionnée et leur véhicules mis en fourrière».
Des défectuosités suspectes
Au cours de notre entretien, le chef d‘agence nous a confirmé que «les sociétés ayant signé des conventions et qui devraient être priorisées, se comptent aussi parmi le nombre que l‘on nous impose». Autrement dit, les prestations de service que les agences sont censées présenter aux clients aux fins de les fidéliser ne sont pas décomptées du nombre imposé d‘où la saturation qu‘ils subissent, notamment aux derniers jours de l‘année.
Il nous apprendra, sans donner plus de détail, que bon nombre de véhicules ont été envoyés aux ingénieurs des mines pour authentification car présentant des défectuosités suspectes. On saura également que les contrôles techniques de ces véhicules ont permis aux services de sécurité d‘identifier un grand nombre de voitures volées et dont les numéros de châssis et autres, ont été falsifiés. Il convient de relever que ces contrôles concernent les véhicules de tourisme, utilitaires, transport en commun ou transport de marchandises. Il est à préciser que seuls les taxis sont soumis à un contrôle technique tous les six mois. Les discussions qui se sont engagées, par la suite avec les ingénieurs et techniciens supérieurs en charge des contrôles techniques au sein des agences ont levé le voile sur une autre raison qui serait à l‘origine du rendement médiocre de ces agences de contrôle.
Il semblerait qu‘il y ait un malaise concernant les salaires des employés. Un des ingénieurs que nous avons questionné à ce sujet nous dira : «Pourquoi sommes-nous payés par les privés alors que notre formation, dans ce contexte, a été assurée par une institution étatique?»
A la lumière du constat fait durant la matinée d‘hier et les réponses fournies par nos interlocuteurs, il apparaît clairement que les retards et l‘accumulation des véhicules au niveau des agences de contrôle sont imputables, d‘une part, au ministère des Transports qui ne veut pas satisfaire la demande des agences «en leur permettant de procéder aux contrôles H24 et, d‘autre part, à la négligence des automobilistes». «Ce sera une façon, pour nous, d‘effectuer des prestations et de permettre aux automobilistes de procéder à cette opération à toute heure de la journée et de la nuit», affirment nombre de chefs d‘agence que nous avons rencontrés.
La négligence se paye
«Si tous les conducteurs qui avaient huit mois de délai avaient procédé aux contrôles à temps et s‘il leur était fait obligation d‘effectuer ces contrôles au sein de la commune ou de la wilaya où leurs véhicules sont immatriculés, le volume de travail qui nous est imposé serait moindre», nous fait part un des ingénieurs qui n‘y va pas avec le dos de la cuiller concernant la négligence des conducteurs.
Les automobilistes interrogés à ce sujet évoquent moult artifices pour ne pas admettre leur responsabilité.
Sur la question du devenir de ces retardataires, un des ingénieurs nous informe que «ces derniers se verront sévèrement pénalisés par les services de police et de gendarmerie qui auront l‘obligation de placer en fourrière tous les véhicules en situation irrégulière». il se montrera toutefois compatissant en ajoutant que «le ministère devrait prolonger le délai et permettre aux retardataires de régulariser leur situation».
Le ministère prendra-t-il des mesures dans le sens du prolongement du délai fixé pour la clôture de l‘opération de contrôle technique des véhicules ou bien maintiendra-t-il sa décision ?
Cette question demeurera, hélas, sans réponse étant donné que la cellule de communication du département de M. Maghlaoui, que nous avons tenté de joindre, sans cesse, durant l‘après-midi d‘hier, était aux abonnés absents.
Pour l‘heure, des files sans fin de véhicules continuent de se constituer et des automobilistes passent des nuits à attendre…dans l‘espoir d‘être sauvés in extremis.
Permettre aux agences de procéder aux contrôles nocturnes et diurnes, par le biais de brigades, serait sans doute la seule planche de salut et une alternative qui devrait satisfaire tous le monde, pouvoirs publics et conducteurs de véhicule.
Il ne reste qu‘un délai de 20 jours aux propriétaires de 100.000 véhicules immatriculés entre 2001 et 2004 pour effectuer les contrôles techniques exigés par la réglementation en vigueur. Passé ce délai, ils encourront de sévères sanctions et leurs voitures iraient droit à la fourrière. Au vu du nombre de véhicules non encore contrôlés, et devant la quasi impossibilité pour les agences de s‘acquitter de leur tâche avant la date butoir, le ministère se résignera-t-il à repousser l‘échéance ?
Les quelque 8 agences, réparties dans l‘Algérois sont prise d‘assaut par les propriétaires de véhicules, retardataires. De longues files, se forment devant les agences possédant entre deux et quatre lignes (passage de contrôle).
Quelques-uns sont sur les lieux avant le lever du jour tandis que d‘autres attendent depuis 48 heures. Les flux interminables de voitures durant ces dernières journées avant l‘expiration du délai prévue au 31 décembre, laissent perplexes.
Les quelque 8 agences existant dans l‘Algérois, pourront-elles examiner à temps tous les véhicules en attente d‘être contrôlés, sachant que la réglementation limite le contrôle à 30 véhicules par jour et à raison de 20 minutes pour chacun?
Le chef de l‘agence de Zeralda, M. Benfdel Redouane, que nous avons rencontré sur place hier, ne cachait pas son scepticisme. «Il est clair qu‘en limitant notre travail à 30 véhicules par jour et par ligne, le ministère n‘arrange pas les choses. Il faut dire, en toute objectivité, que les retardataires se sont pénalisés eux-mêmes car ils avaient huit longs mois pour effectuer les contrôles exigés par la réglementation», indique M. Benfdel. Répondant à la question de savoir quel sort sera réservé aux retardataires, il nous dira que «le ministère devrait prolonger le délai sinon une grande majorité des automobilistes non contrôlés sera sévèrement sanctionnée et leur véhicules mis en fourrière».
Des défectuosités suspectes
Au cours de notre entretien, le chef d‘agence nous a confirmé que «les sociétés ayant signé des conventions et qui devraient être priorisées, se comptent aussi parmi le nombre que l‘on nous impose». Autrement dit, les prestations de service que les agences sont censées présenter aux clients aux fins de les fidéliser ne sont pas décomptées du nombre imposé d‘où la saturation qu‘ils subissent, notamment aux derniers jours de l‘année.
Il nous apprendra, sans donner plus de détail, que bon nombre de véhicules ont été envoyés aux ingénieurs des mines pour authentification car présentant des défectuosités suspectes. On saura également que les contrôles techniques de ces véhicules ont permis aux services de sécurité d‘identifier un grand nombre de voitures volées et dont les numéros de châssis et autres, ont été falsifiés. Il convient de relever que ces contrôles concernent les véhicules de tourisme, utilitaires, transport en commun ou transport de marchandises. Il est à préciser que seuls les taxis sont soumis à un contrôle technique tous les six mois. Les discussions qui se sont engagées, par la suite avec les ingénieurs et techniciens supérieurs en charge des contrôles techniques au sein des agences ont levé le voile sur une autre raison qui serait à l‘origine du rendement médiocre de ces agences de contrôle.
Il semblerait qu‘il y ait un malaise concernant les salaires des employés. Un des ingénieurs que nous avons questionné à ce sujet nous dira : «Pourquoi sommes-nous payés par les privés alors que notre formation, dans ce contexte, a été assurée par une institution étatique?»
A la lumière du constat fait durant la matinée d‘hier et les réponses fournies par nos interlocuteurs, il apparaît clairement que les retards et l‘accumulation des véhicules au niveau des agences de contrôle sont imputables, d‘une part, au ministère des Transports qui ne veut pas satisfaire la demande des agences «en leur permettant de procéder aux contrôles H24 et, d‘autre part, à la négligence des automobilistes». «Ce sera une façon, pour nous, d‘effectuer des prestations et de permettre aux automobilistes de procéder à cette opération à toute heure de la journée et de la nuit», affirment nombre de chefs d‘agence que nous avons rencontrés.
La négligence se paye
«Si tous les conducteurs qui avaient huit mois de délai avaient procédé aux contrôles à temps et s‘il leur était fait obligation d‘effectuer ces contrôles au sein de la commune ou de la wilaya où leurs véhicules sont immatriculés, le volume de travail qui nous est imposé serait moindre», nous fait part un des ingénieurs qui n‘y va pas avec le dos de la cuiller concernant la négligence des conducteurs.
Les automobilistes interrogés à ce sujet évoquent moult artifices pour ne pas admettre leur responsabilité.
Sur la question du devenir de ces retardataires, un des ingénieurs nous informe que «ces derniers se verront sévèrement pénalisés par les services de police et de gendarmerie qui auront l‘obligation de placer en fourrière tous les véhicules en situation irrégulière». il se montrera toutefois compatissant en ajoutant que «le ministère devrait prolonger le délai et permettre aux retardataires de régulariser leur situation».
Le ministère prendra-t-il des mesures dans le sens du prolongement du délai fixé pour la clôture de l‘opération de contrôle technique des véhicules ou bien maintiendra-t-il sa décision ?
Cette question demeurera, hélas, sans réponse étant donné que la cellule de communication du département de M. Maghlaoui, que nous avons tenté de joindre, sans cesse, durant l‘après-midi d‘hier, était aux abonnés absents.
Pour l‘heure, des files sans fin de véhicules continuent de se constituer et des automobilistes passent des nuits à attendre…dans l‘espoir d‘être sauvés in extremis.
Permettre aux agences de procéder aux contrôles nocturnes et diurnes, par le biais de brigades, serait sans doute la seule planche de salut et une alternative qui devrait satisfaire tous le monde, pouvoirs publics et conducteurs de véhicule.


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