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Les commerçants accusent les grossistes
Le lait en poudre de plus en plus cher
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 12 - 2007

A l'instar des produits de large consommation, le lait en poudre a connu une hausse des prix qui devient de plus en plus inquiétante pour les ménages, notamment les familles nombreuses. Le paquet de lait en poudre de 500 grammes coûte actuellement entre 225 DA et 260 DA, selon les quartiers et les commerçants d'alimentation générale. Le lait de marque Gloria est le plus cher, car il est considéré de meilleure qualité. Le paquet de Loya est cédé dans les quartiers de la périphérie d'Alger à 260 DA alors qu'auparavant il ne valait que 210 DA.
Le paquet de 1 kilogramme de lait en poudre Loya revient à 450 DA, mais le prix est considéré comme étant excessif dans la mesure où beaucoup de familles n'arrivent pas à débourser cette somme, préférant acheter un litre de lait pasteurisé en sachet à 25 DA.
Un commerçant nous a indiqué que «l'augmentation des prix de détail du lait en poudre est dictée par le chantage et le diktat des grossistes qui pratiquent des tarifs exorbitants. Parfois, il devient quasiment impossible de réaliser une transaction commerciale avec ces gens là dans la mesure où ils vendent au compte-goutte ces produits. Le népotisme et le favoritisme existent également chez les grossistes qui approvisionnent, à leur gré, et comme bon leur semble, les commerçants de détail».
Un autre commerçant estime que «la livraison du lait en poudre a lieu seulement une fois tous les quinze jours. Il nous arrive d'attendre de longs mois pour recevoir nos quotas de lait en poudre».
Par ailleurs, plusieurs producteurs privés de lait pasteurisé en sachet sont en grève estimant que les pouvoirs publics ne répondent pas à leurs doléances inhérentes aux demandes de subventions. Jusqu'à présent, l'importation de lait en poudre est tributaire de l'aide financière accordée par l'Etat aux importateurs de ce type de produits. Certains producteurs expliquent la hausse des prix par les cours sans cesse en augmentation sur le marché international.
On susurre que la problématique de la hausse du prix du lait ne dépend pas uniquement des détaillants et des commerçants de gros, car il s'agit d'une affaire impliquant l'Etat dont le rôle consiste à réguler le marché et à octroyer des aides financières, notamment des lignes de crédits, et l'accès aux change accordé aux importateurs.
Le président de la Fédération des producteurs de lait, Abdelouahab Ziani, a réuni, il y a deux jours, les délégués des producteurs de lait à travers le territoire national afin de trancher sur une éventuelle cessation de leurs activités de production, sachant que pas moins de 19 unités de production (8 en Kabylie, 6 au centre du pays et 5 à l'ouest) sont à l'arrêt.
Cette situation a engendré une pénurie de lait en sachet et en poudre. Cette réunion a pour objet essentiel de débattre notamment de l'aide financière tardive de l'Etat et de la lenteur des approvisionnements.
Selon M. Ziani, les producteurs de lait ont lancé un cri d'alarme en interpellant les pouvoirs publics sur l'énorme déficit causé par cette situation de débandade et de désordre dans la filière lait.
A l'instar des produits de large consommation, le lait en poudre a connu une hausse des prix qui devient de plus en plus inquiétante pour les ménages, notamment les familles nombreuses. Le paquet de lait en poudre de 500 grammes coûte actuellement entre 225 DA et 260 DA, selon les quartiers et les commerçants d'alimentation générale. Le lait de marque Gloria est le plus cher, car il est considéré de meilleure qualité. Le paquet de Loya est cédé dans les quartiers de la périphérie d'Alger à 260 DA alors qu'auparavant il ne valait que 210 DA.
Le paquet de 1 kilogramme de lait en poudre Loya revient à 450 DA, mais le prix est considéré comme étant excessif dans la mesure où beaucoup de familles n'arrivent pas à débourser cette somme, préférant acheter un litre de lait pasteurisé en sachet à 25 DA.
Un commerçant nous a indiqué que «l'augmentation des prix de détail du lait en poudre est dictée par le chantage et le diktat des grossistes qui pratiquent des tarifs exorbitants. Parfois, il devient quasiment impossible de réaliser une transaction commerciale avec ces gens là dans la mesure où ils vendent au compte-goutte ces produits. Le népotisme et le favoritisme existent également chez les grossistes qui approvisionnent, à leur gré, et comme bon leur semble, les commerçants de détail».
Un autre commerçant estime que «la livraison du lait en poudre a lieu seulement une fois tous les quinze jours. Il nous arrive d'attendre de longs mois pour recevoir nos quotas de lait en poudre».
Par ailleurs, plusieurs producteurs privés de lait pasteurisé en sachet sont en grève estimant que les pouvoirs publics ne répondent pas à leurs doléances inhérentes aux demandes de subventions. Jusqu'à présent, l'importation de lait en poudre est tributaire de l'aide financière accordée par l'Etat aux importateurs de ce type de produits. Certains producteurs expliquent la hausse des prix par les cours sans cesse en augmentation sur le marché international.
On susurre que la problématique de la hausse du prix du lait ne dépend pas uniquement des détaillants et des commerçants de gros, car il s'agit d'une affaire impliquant l'Etat dont le rôle consiste à réguler le marché et à octroyer des aides financières, notamment des lignes de crédits, et l'accès aux change accordé aux importateurs.
Le président de la Fédération des producteurs de lait, Abdelouahab Ziani, a réuni, il y a deux jours, les délégués des producteurs de lait à travers le territoire national afin de trancher sur une éventuelle cessation de leurs activités de production, sachant que pas moins de 19 unités de production (8 en Kabylie, 6 au centre du pays et 5 à l'ouest) sont à l'arrêt.
Cette situation a engendré une pénurie de lait en sachet et en poudre. Cette réunion a pour objet essentiel de débattre notamment de l'aide financière tardive de l'Etat et de la lenteur des approvisionnements.
Selon M. Ziani, les producteurs de lait ont lancé un cri d'alarme en interpellant les pouvoirs publics sur l'énorme déficit causé par cette situation de débandade et de désordre dans la filière lait.


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