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L'ultime issue des bourses modestes
Facilités de paiement
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 12 - 2007

Le constat est plus qu‘amer pour les petites bourses : même à deux jours seulement de l‘Aïd-el-Adha, les prix des moutons demeurent toujours vertigineux.
Ainsi, contrairement à l‘année passée où le mouton pesant entre 20 et 25 kilogrammes n‘avait pas dépassé les 14.000 dinars, soit une moyenne chez le boucher, à raison de 600 dinars le kilo, en plus des abats. Cette année, le prix du mouton de même poids est cédé au moins entre 16.000 et 21.000 dinars. Si les prix commencent à fléchir un peu ces derniers jours, les citoyens continuent tout de même à relever cette hausse démesurée et ce dans tous les divers marchés connus de toute la population du Centre du pays. Force est également de constater que même si les moutons sont disponibles, le choix reste rare pour la majorité des bourses. A cet effet, il serait bon de signaler qu‘un mouton moyen a atteint 19.000 dinars, celui qui pèse 28-30 kilos est cédé à près de 25.000. Le plus consistant culmine à plus de 35.000 dinars. Dans pareil contexte, toutes les personnes interrogées ont estimé que les prix des moutons sont tout simplement hors de portée cette année. Néanmoins, un petit espoir subsiste encore pour les modestes bourses. En effet, l‘entreprise Latraco de Birtouta (Alger) propose des moutons par facilité de payement. Sise à Birtouta, sur la route menant à Blida, la société Latraco, l‘une des huit filiales du groupe Sotracov, propose à ses clients des moutons de race, entreposés dans ses hangars.
Sur place, il est plus facile de rencontrer des clients, visiblement conquis, qui peuvent s‘y approvisionner à toute heure de la journée. Cependant, de l‘aveu même des responsables des lieux, le flux de voitures n‘est pas aussi important que celui de l‘année dernière.
«Cette année, la faiblesse du pouvoir d‘achat des Algériens est largement perceptible», nous confie de prime abord M. Mechri M‘hamed, adjoint du DG de l‘unité,.
Il faut dire aussi que les prix appliqués par ladite société varient entre 15.800 et 29.500 DA selon le poids du mouton et sont nettement plus chers que ceux de l‘année précédente. Ils demeurent toutefois, selon notre interlocuteur, «compétitifs et dûment étudiés» même s‘ils resteront fixes jusqu‘à la veille de l‘Aïd, contrairement à ceux «changeant au gré des humeurs des spéculateurs» appliqués dans les autres points de vente plus ou moins contrôlés et sécurisés de la capitale. De plus, «l‘acheteur n‘a à se faire aucun souci quant aux maladies que peut éventuellement contracter l‘ovin, car notre cheptel est suivi régulièrement par notre équipe de vétérinaires», explique M. Mechri. De leur convoyage des annexes situées à Aïn Oussara et Laghouat, jusqu‘à leur arrivée dans l‘unité de Birtouta composée de 20 hangars, les quelques 2.000 têtes de l‘unité sont garanties contre tout risque d‘infection. L‘autre avantage expliquant l‘engouement des clients pour Latraco est la possibilité qu‘ont ceux-ci dde laisser leur mouton dans les hangars de l‘entreprise. «Connaissant l‘état des appartements de la plupart des familles, l‘entreprise met à leur disposition ses hangars. En contrepartie de cette prestation, il leur est exigé de payer 400 DA, car les aliments reviennent, atteste M. Mechri, trop cher à l‘entreprise publique qui ne prend qu‘une marge sur ses ventes». Un parking pouvant contenir 300 voitures est également aménagé. De plus, les horaires d‘ouverture sont de 8h jusqu‘à 19h. Ces horaires peuvent changer selon l‘affluence du jour, comme c‘est le cas les fins de semaine. Soulignons par ailleurs que le principal avantage pour les clients consiste dans les facilités de paiement que propose Latraco.
Sur ce point, il faut savoir que quelque 40 entreprises étatiques ont signé des conventions avec Latraco pour permettre à leurs employés d‘acheter un mouton selon des formules avantageuses pour les petites bourses.
Ainsi, M. Mechri assure que deux formules sont proposées.
Les employés des entreprises conventionnées avec Latraco versent 50% du prix à l‘enlèvement du mouton. Le reste est échelonné sur deux, trois et même jusqu‘à quatre mois. Il suffit juste de se rapprocher de l‘unité avec un bon d‘achat délivré par les œuvres sociales de son entreprise pour pouvoir entamer la procédure.
L‘autre formule tout aussi profitable consiste pour ces établissements à payer au comptant le prix du mouton en contrepartie d‘une remise pouvant aller de 1 à 10%, selon le nombre de têtes commandées. Enfin, notre interlocuteur nous avouera que la première formule a permis à l‘entreprise de vendre 95 % de son cheptel l‘année dernière. S‘il est peu probable qu‘un tel taux soit atteint dans les deux jours restants avant la célébration de l‘ l‘Aïd-el-Adha, M. Mechri affiche toujours de l‘optimisme et table au moins sur 80 % de ventes grâce au paiement par facilité.
Le constat est plus qu‘amer pour les petites bourses : même à deux jours seulement de l‘Aïd-el-Adha, les prix des moutons demeurent toujours vertigineux.
Ainsi, contrairement à l‘année passée où le mouton pesant entre 20 et 25 kilogrammes n‘avait pas dépassé les 14.000 dinars, soit une moyenne chez le boucher, à raison de 600 dinars le kilo, en plus des abats. Cette année, le prix du mouton de même poids est cédé au moins entre 16.000 et 21.000 dinars. Si les prix commencent à fléchir un peu ces derniers jours, les citoyens continuent tout de même à relever cette hausse démesurée et ce dans tous les divers marchés connus de toute la population du Centre du pays. Force est également de constater que même si les moutons sont disponibles, le choix reste rare pour la majorité des bourses. A cet effet, il serait bon de signaler qu‘un mouton moyen a atteint 19.000 dinars, celui qui pèse 28-30 kilos est cédé à près de 25.000. Le plus consistant culmine à plus de 35.000 dinars. Dans pareil contexte, toutes les personnes interrogées ont estimé que les prix des moutons sont tout simplement hors de portée cette année. Néanmoins, un petit espoir subsiste encore pour les modestes bourses. En effet, l‘entreprise Latraco de Birtouta (Alger) propose des moutons par facilité de payement. Sise à Birtouta, sur la route menant à Blida, la société Latraco, l‘une des huit filiales du groupe Sotracov, propose à ses clients des moutons de race, entreposés dans ses hangars.
Sur place, il est plus facile de rencontrer des clients, visiblement conquis, qui peuvent s‘y approvisionner à toute heure de la journée. Cependant, de l‘aveu même des responsables des lieux, le flux de voitures n‘est pas aussi important que celui de l‘année dernière.
«Cette année, la faiblesse du pouvoir d‘achat des Algériens est largement perceptible», nous confie de prime abord M. Mechri M‘hamed, adjoint du DG de l‘unité,.
Il faut dire aussi que les prix appliqués par ladite société varient entre 15.800 et 29.500 DA selon le poids du mouton et sont nettement plus chers que ceux de l‘année précédente. Ils demeurent toutefois, selon notre interlocuteur, «compétitifs et dûment étudiés» même s‘ils resteront fixes jusqu‘à la veille de l‘Aïd, contrairement à ceux «changeant au gré des humeurs des spéculateurs» appliqués dans les autres points de vente plus ou moins contrôlés et sécurisés de la capitale. De plus, «l‘acheteur n‘a à se faire aucun souci quant aux maladies que peut éventuellement contracter l‘ovin, car notre cheptel est suivi régulièrement par notre équipe de vétérinaires», explique M. Mechri. De leur convoyage des annexes situées à Aïn Oussara et Laghouat, jusqu‘à leur arrivée dans l‘unité de Birtouta composée de 20 hangars, les quelques 2.000 têtes de l‘unité sont garanties contre tout risque d‘infection. L‘autre avantage expliquant l‘engouement des clients pour Latraco est la possibilité qu‘ont ceux-ci dde laisser leur mouton dans les hangars de l‘entreprise. «Connaissant l‘état des appartements de la plupart des familles, l‘entreprise met à leur disposition ses hangars. En contrepartie de cette prestation, il leur est exigé de payer 400 DA, car les aliments reviennent, atteste M. Mechri, trop cher à l‘entreprise publique qui ne prend qu‘une marge sur ses ventes». Un parking pouvant contenir 300 voitures est également aménagé. De plus, les horaires d‘ouverture sont de 8h jusqu‘à 19h. Ces horaires peuvent changer selon l‘affluence du jour, comme c‘est le cas les fins de semaine. Soulignons par ailleurs que le principal avantage pour les clients consiste dans les facilités de paiement que propose Latraco.
Sur ce point, il faut savoir que quelque 40 entreprises étatiques ont signé des conventions avec Latraco pour permettre à leurs employés d‘acheter un mouton selon des formules avantageuses pour les petites bourses.
Ainsi, M. Mechri assure que deux formules sont proposées.
Les employés des entreprises conventionnées avec Latraco versent 50% du prix à l‘enlèvement du mouton. Le reste est échelonné sur deux, trois et même jusqu‘à quatre mois. Il suffit juste de se rapprocher de l‘unité avec un bon d‘achat délivré par les œuvres sociales de son entreprise pour pouvoir entamer la procédure.
L‘autre formule tout aussi profitable consiste pour ces établissements à payer au comptant le prix du mouton en contrepartie d‘une remise pouvant aller de 1 à 10%, selon le nombre de têtes commandées. Enfin, notre interlocuteur nous avouera que la première formule a permis à l‘entreprise de vendre 95 % de son cheptel l‘année dernière. S‘il est peu probable qu‘un tel taux soit atteint dans les deux jours restants avant la célébration de l‘ l‘Aïd-el-Adha, M. Mechri affiche toujours de l‘optimisme et table au moins sur 80 % de ventes grâce au paiement par facilité.


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