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Le dîner de Yennayer ou «imensi oussegasse»
Repas ancestral
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 01 - 2008

Imenssi oussegasse est un repas de fête et de bénédiction qui marque le premier jour de l'an berbère. Le repas, préparé pour la circonstance est assez copieux et différent du quotidien. Le plat, en cette occasion, est le couscous au poulet et à la viande séchée, élément fondamentale de l'art culinaire berbère. On sacrifie un animal «Asfel» généralement un coq, élevé pour l'occasion. Le rituel «asfel» symbolise l'expulsion des forces et des esprits maléfiques pour laisser place aux esprits bénéfiques qui feront que la nouvelle année sera féconde. On prépare, également, lesfenj (des beignets), tighrifin (crêpes), et tout autres plats et gâteaux seront également au rendez-vous tels que fles ruits secs : figues, amandes, noisettes, dattes. Les aliments servis vont symboliser la richesse, la fertilité et l'abondance.
Le dîner ce jour-là sera servi tard. Une cérémonie est prononcée à l'égard des absents qui ne seront pas les oubliés. Pour cela des cuillers, disposées par la mère autour du plat, symbolisent leur présence et une proportion symbolique leur sera laissée dans le plat collectif, censé rassembler toutes les forces de la famille. Le plat «tharvouthe» ne doit pas être vidé ni nettoyé jusqu'au lendemain. Ce geste relève du fait que tout le monde doit profiter jusqu'à la fourmi. On réserve la part des filles mariées absentes à la fête. A travers les génies gardiens «aâssas boukham», les forces invisibles participent au festin par des petites quantités déposées aux endroits précis, le seuil de la porte, le pied du tronc du vieil olivier.
La place du métier à tisser doit être libre à l'arrivée de yennayer. Sinon les forces occultes risqueraient de s'emmêler dans les fils et se fâcheraient. Ce qui est mauvais pour les présages.
Le bon présage de yennayer fait, aussi, que l'on lui associe d'autres événements familiaux comme la première coupe de cheveux du dernier né ou le mariage.
Imenssi oussegasse est un repas de fête et de bénédiction qui marque le premier jour de l'an berbère. Le repas, préparé pour la circonstance est assez copieux et différent du quotidien. Le plat, en cette occasion, est le couscous au poulet et à la viande séchée, élément fondamentale de l'art culinaire berbère. On sacrifie un animal «Asfel» généralement un coq, élevé pour l'occasion. Le rituel «asfel» symbolise l'expulsion des forces et des esprits maléfiques pour laisser place aux esprits bénéfiques qui feront que la nouvelle année sera féconde. On prépare, également, lesfenj (des beignets), tighrifin (crêpes), et tout autres plats et gâteaux seront également au rendez-vous tels que fles ruits secs : figues, amandes, noisettes, dattes. Les aliments servis vont symboliser la richesse, la fertilité et l'abondance.
Le dîner ce jour-là sera servi tard. Une cérémonie est prononcée à l'égard des absents qui ne seront pas les oubliés. Pour cela des cuillers, disposées par la mère autour du plat, symbolisent leur présence et une proportion symbolique leur sera laissée dans le plat collectif, censé rassembler toutes les forces de la famille. Le plat «tharvouthe» ne doit pas être vidé ni nettoyé jusqu'au lendemain. Ce geste relève du fait que tout le monde doit profiter jusqu'à la fourmi. On réserve la part des filles mariées absentes à la fête. A travers les génies gardiens «aâssas boukham», les forces invisibles participent au festin par des petites quantités déposées aux endroits précis, le seuil de la porte, le pied du tronc du vieil olivier.
La place du métier à tisser doit être libre à l'arrivée de yennayer. Sinon les forces occultes risqueraient de s'emmêler dans les fils et se fâcheraient. Ce qui est mauvais pour les présages.
Le bon présage de yennayer fait, aussi, que l'on lui associe d'autres événements familiaux comme la première coupe de cheveux du dernier né ou le mariage.


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