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La laideur imaginaire
Dysmorphophobie
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 05 - 2008

Vous ne vous sentez pas beau ou belle, vous avez l'impression que les gens vous trouvent moche… Non, vous n'êtes pas le vilain petit canard de la fable. Et cette vision déformée de votre corps et du regard des autres est peut-être bien une maladie : la dysmorphophobie. A lire avant d'opter pour la chirurgie esthétique ou de vous enfermer chez vous…
Vous vous sentez horrible, et malgré les artifices et les stratégies déployées, impossible de remonter dans votre estime ? Et si c'était dans la tête ?
La peur de soi
Comme son nom l'indique, la dysmorphophobie est une phobie, mais pas question de vertige, de serpents ou d'araignées. Ici, ce qui fait peur de manière irraisonnée, c'est son propre corps. Certes, nous avions tous à un moment ou un autre eu quelques complexes avec notre poids, notre taille, notre nez un peu long, les seins trop petits ou trop gros…. Mais le problème est lorsque cela devient une obsession. Tel ou telle partie deviendra ainsi difforme aux yeux de la personne, qu'il s'agisse du nez, des fesses, des seins… Elle va être persuadée que les autres ne voient que ça, en parlent dans son dos, etc. Et il ne se passera pas un jour sans qu'elle pense à cette partie « honteuse » d'elle-même. Au point que cela devient un véritable handicap social.
L'anorexie est d'ailleurs une forme extrême de dysmorphophobie : quel que soit son poids, l'anorexique est toujours persuadée qu'elle est trop grosse, et qu'elle doit encore maigrir.
Les adolescentes en première ligne
Qui est touché par ce trouble de la vision de soi ? On ne connaît pas exactement la proportion de la population concernée par ce mal, mais des études américaines avancent le chiffre d'une personne sur 50 qui ferait une fixation sur son physique. Cette maladie frapperait surtout les adolescents et les jeunes adultes.
Les causes de ce trouble sont encore mal connues. Il s'agit d'une anxiété qui va trouver comme expression une focalisation sur une partie du corps.
La dysmorphophobie est souvent associée à d'autres troubles psys : dépression, troubles du comportement alimentaire, troubles maniaco-dépressifs, anxiété, troubles obsessionnels compulsifs et autres phobies (agoraphobie notamment).
Le traitement adéquat
Non, le principal traitement de la dysmorphophobie n'est pas la chirurgie esthétique. Car le problème se situant à l'intérieur, changer l'extérieur ne va rien résoudre. Au pire, la personne trouvera le résultat encore plus horrible. Au mieux, cela déplacera le problème sur une autre partie du corps. Le traitement de référence est bien sur la psychothérapie. Mais le principal soucis est de convaincre le malade qu'il a besoin de voir un psy ! Car pour lui, le problème physique est réel, et non imaginaire ! Demander l'aide du généraliste pour faciliter la prise de conscience peut parfois s'avérer utile. Une fois cette étape passée, la thérapie permettra de venir à bout de ce mal. En la matière, les thérapies comportementales et cognitives ont fait preuve de leur efficacité. Des traitements médicamenteux (antidépresseurs), peuvent parfois être prescrits. Et au bout de quelques mois, l'estime de soi reviendra, et les défauts imaginaires s'envoleront…
Vous ne vous sentez pas beau ou belle, vous avez l'impression que les gens vous trouvent moche… Non, vous n'êtes pas le vilain petit canard de la fable. Et cette vision déformée de votre corps et du regard des autres est peut-être bien une maladie : la dysmorphophobie. A lire avant d'opter pour la chirurgie esthétique ou de vous enfermer chez vous…
Vous vous sentez horrible, et malgré les artifices et les stratégies déployées, impossible de remonter dans votre estime ? Et si c'était dans la tête ?
La peur de soi
Comme son nom l'indique, la dysmorphophobie est une phobie, mais pas question de vertige, de serpents ou d'araignées. Ici, ce qui fait peur de manière irraisonnée, c'est son propre corps. Certes, nous avions tous à un moment ou un autre eu quelques complexes avec notre poids, notre taille, notre nez un peu long, les seins trop petits ou trop gros…. Mais le problème est lorsque cela devient une obsession. Tel ou telle partie deviendra ainsi difforme aux yeux de la personne, qu'il s'agisse du nez, des fesses, des seins… Elle va être persuadée que les autres ne voient que ça, en parlent dans son dos, etc. Et il ne se passera pas un jour sans qu'elle pense à cette partie « honteuse » d'elle-même. Au point que cela devient un véritable handicap social.
L'anorexie est d'ailleurs une forme extrême de dysmorphophobie : quel que soit son poids, l'anorexique est toujours persuadée qu'elle est trop grosse, et qu'elle doit encore maigrir.
Les adolescentes en première ligne
Qui est touché par ce trouble de la vision de soi ? On ne connaît pas exactement la proportion de la population concernée par ce mal, mais des études américaines avancent le chiffre d'une personne sur 50 qui ferait une fixation sur son physique. Cette maladie frapperait surtout les adolescents et les jeunes adultes.
Les causes de ce trouble sont encore mal connues. Il s'agit d'une anxiété qui va trouver comme expression une focalisation sur une partie du corps.
La dysmorphophobie est souvent associée à d'autres troubles psys : dépression, troubles du comportement alimentaire, troubles maniaco-dépressifs, anxiété, troubles obsessionnels compulsifs et autres phobies (agoraphobie notamment).
Le traitement adéquat
Non, le principal traitement de la dysmorphophobie n'est pas la chirurgie esthétique. Car le problème se situant à l'intérieur, changer l'extérieur ne va rien résoudre. Au pire, la personne trouvera le résultat encore plus horrible. Au mieux, cela déplacera le problème sur une autre partie du corps. Le traitement de référence est bien sur la psychothérapie. Mais le principal soucis est de convaincre le malade qu'il a besoin de voir un psy ! Car pour lui, le problème physique est réel, et non imaginaire ! Demander l'aide du généraliste pour faciliter la prise de conscience peut parfois s'avérer utile. Une fois cette étape passée, la thérapie permettra de venir à bout de ce mal. En la matière, les thérapies comportementales et cognitives ont fait preuve de leur efficacité. Des traitements médicamenteux (antidépresseurs), peuvent parfois être prescrits. Et au bout de quelques mois, l'estime de soi reviendra, et les défauts imaginaires s'envoleront…


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