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L'accord de Doha sur la sellette
Nouveaux affrontements au Liban
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 06 - 2008

L'élection à la présidence de la République de Michel Sleiman est, pour l'heure, le seul point positif à mettre à l'actif des parties en conflit. Sur le terrain, les différents points à l'origine de la crise institutionnelle ouverte après la démission de Emile Lahoud paraissent toujours d'actualité.
L'élection à la présidence de la République de Michel Sleiman est, pour l'heure, le seul point positif à mettre à l'actif des parties en conflit. Sur le terrain, les différents points à l'origine de la crise institutionnelle ouverte après la démission de Emile Lahoud paraissent toujours d'actualité.
Alors que les mésententes entre l'opposition et la majorité se multiplient en vue de la formation du gouvernement d'unité nationale, on apprenait, dans l'après-midi d'hier, que de nouveaux et meurtriers affrontements avaient eu lieu dans le nord Liban. Ces combats ont mis aux prises des militants politiques rivaux essentiellement représentatifs de sunnites partisans de la majorité soutenue par les pays occidentaux et les Alaouites, et la branche chiite fidèle au Hezbollah soutenu par Damas et Téhéran. Ces combats ont déjà fait sept morts et plus de 45 blessés et se sont déroulés, pour la plupart d'entre eux, dans la ville de Tripoli. Prenant la parole toujours dans l'après-midi d'hier, un porte-parole de l'armée a déclaré que «l'armée va commencer à empêcher par la force toute présence armée dans les zones de combats et des renforts vont être incessamment acheminés conformément à l'accord qui vient d'être conclu en faveur d'un retour au calme entre toutes les parties en conflit.» Les heurts ont débuté dans la journée de dimanche passé et se sont poursuivis par intermittence depuis.
Ces graves évènements qui, bien évidemment, font craindre à la population libanaise un retour au pire interviennent alors que le Premier ministre Fouad Siniora participe à une réunion internationale des donateurs en vue de la reconstruction du camp palestinien de Nahr El Bared. Interrogé par la presse autrichienne, Siniora a été obligé de reconnaître les difficultés actuelles rencontrées pour la constitution de son gouvernement. « La porte n'est pas fermée, a-t-il notamment déclaré. Elle n'est pas ouverte non plus.» Plus précis, Siniora a expliqué que «nous n'avons que 22 portefeuilles ministériels et la minorité ne veut pas reconnaitre que ceux-ci seront répartis selon les propositions de Doha. C'est-à-dire 8 sur 22 au lieu de 11 sur 30 pour l'opposition.» Rappelons que l'accord de Doha qui a permis de mettre fin à une grave crise institutionnelle de plus de 18 mois a été à l'origine de la nomination du nouveau président libanais, Michel Sleiman, et du consensus initial entendu entre l'opposition et la majorité pour ce qui concerne la répartition des portefeuilles ministériels. Cet accord a été difficilement obtenu sous la double pression du peuple libanais et de la communauté internationale. On se souvient que des combats de rue avaient éclaté juste avant entre partisans du Hezbollah qui, pendant quelques jours, s'était emparé de l'aéroport de Beyrouth allant jusqu'à diviser la ville en deux comme aux pires moments de la guerre civile, et ceux de la majorité pro-occidentale. Excédés par ce retour de la violence, les Beyrouthins avaient alors organisé d'impressionnantes manifestations pour le retour d'un climat de paix seul à même d'autoriser une reprise du dialogue interlibanais.
Alors que les mésententes entre l'opposition et la majorité se multiplient en vue de la formation du gouvernement d'unité nationale, on apprenait, dans l'après-midi d'hier, que de nouveaux et meurtriers affrontements avaient eu lieu dans le nord Liban. Ces combats ont mis aux prises des militants politiques rivaux essentiellement représentatifs de sunnites partisans de la majorité soutenue par les pays occidentaux et les Alaouites, et la branche chiite fidèle au Hezbollah soutenu par Damas et Téhéran. Ces combats ont déjà fait sept morts et plus de 45 blessés et se sont déroulés, pour la plupart d'entre eux, dans la ville de Tripoli. Prenant la parole toujours dans l'après-midi d'hier, un porte-parole de l'armée a déclaré que «l'armée va commencer à empêcher par la force toute présence armée dans les zones de combats et des renforts vont être incessamment acheminés conformément à l'accord qui vient d'être conclu en faveur d'un retour au calme entre toutes les parties en conflit.» Les heurts ont débuté dans la journée de dimanche passé et se sont poursuivis par intermittence depuis.
Ces graves évènements qui, bien évidemment, font craindre à la population libanaise un retour au pire interviennent alors que le Premier ministre Fouad Siniora participe à une réunion internationale des donateurs en vue de la reconstruction du camp palestinien de Nahr El Bared. Interrogé par la presse autrichienne, Siniora a été obligé de reconnaître les difficultés actuelles rencontrées pour la constitution de son gouvernement. « La porte n'est pas fermée, a-t-il notamment déclaré. Elle n'est pas ouverte non plus.» Plus précis, Siniora a expliqué que «nous n'avons que 22 portefeuilles ministériels et la minorité ne veut pas reconnaitre que ceux-ci seront répartis selon les propositions de Doha. C'est-à-dire 8 sur 22 au lieu de 11 sur 30 pour l'opposition.» Rappelons que l'accord de Doha qui a permis de mettre fin à une grave crise institutionnelle de plus de 18 mois a été à l'origine de la nomination du nouveau président libanais, Michel Sleiman, et du consensus initial entendu entre l'opposition et la majorité pour ce qui concerne la répartition des portefeuilles ministériels. Cet accord a été difficilement obtenu sous la double pression du peuple libanais et de la communauté internationale. On se souvient que des combats de rue avaient éclaté juste avant entre partisans du Hezbollah qui, pendant quelques jours, s'était emparé de l'aéroport de Beyrouth allant jusqu'à diviser la ville en deux comme aux pires moments de la guerre civile, et ceux de la majorité pro-occidentale. Excédés par ce retour de la violence, les Beyrouthins avaient alors organisé d'impressionnantes manifestations pour le retour d'un climat de paix seul à même d'autoriser une reprise du dialogue interlibanais.


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