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Les spécialistes tirent la sonnette d'alarme
Près d'un million de diabétiques menacés de cécité en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 06 - 2008

Près d'un million de diabétiques en Algérie courent aujourd'hui un risque élevé de cécité causé par l'atteinte de la rétine par le diabète. C'est ce que confirme le professeur F. Kerouati, chef du service d'ophtalmologie à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja.
Près d'un million de diabétiques en Algérie courent aujourd'hui un risque élevé de cécité causé par l'atteinte de la rétine par le diabète. C'est ce que confirme le professeur F. Kerouati, chef du service d'ophtalmologie à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja.
En effet, près d'un million de personnes atteintes de diabète sont menacées de cécité à cause du diabète. La rétinopathie diabétique serait, selon le professeur Kerouati, l'une des pathologies les plus fréquentes dont souffrent les diabétiques dans le monde entier et en Algérie.
La spécialiste, s'exprimant en marge d'une rencontre médicale internationale autour des maladies oculaires à la Bibliothèque nationale d'El Hamma, tire la sonnette d'alarme sur la gravité de ce trouble extrêmement fréquent et dont l'évolution est souvent négligée.
Introduisant cette maladie afin de permettre au grand public de mesurer son ampleur, Dr Kerouati indique que la rétinopathie diabétique, complication grave du diabète, est la cause d'une baisse de vision progressive. Cette pathologie, indique-t-elle «survient le plus souvent quelques années après l'évolution du diabète. Sa gravité ne serait pas toujours proportionnelle à la gravité du diabète».
Le lien entre le diabète et la rétinopathie diabétique a été démontré, selon le professeur Kerouati, grâce à une étude qui a porté sur un échantillon de 1.033 diabétiques, dont 603 hommes et 430 femmes, menée par professeur en collaboration d'un nombre important d'ophtalmologues de l'Institut national de santé publique.
L'étude conclut que près de la moitié des diabétiques récemment atteints souffre de rétinopathie diabétique, pathologie qui serait accusée de s'attaquer directement à la zone centrale de la rétine responsable à 90 % de la vue, ce qui occasionnerait, affirme Dr Kerouati, «une diminution progressive des capacités visuelles».
Dans le même sens, l'étude confirme également que chez 60 % des diabétiques, la rétinopathie diabétique est parvenue à un stade avancé, ce qui nécessite un traitement rapide par le laser, considéré comme étant un traitement incontournable de cette pathologie qu'il est impossible de guérir certes, mais de contrôler et d'atténuer ses symptômes grâce au suivi médical permanent et rigoureux, selon les spécialistes.
Le Dr Kerouati indique également que «la durée de traitement de la rétinopathie diabétique ne dépasse pas les 6 mois chez les jeunes, alors qu'elle s'étale sur 10 ans chez les vieux». «Le risque majeur de la négligence du suivi médical est la cécité, d'où l'importance d'un diagnostic précoce de la pathologie», ajoute, à cet égard, professeur Kerouati.
Sur un autre chapitre, le médecin indique que l'absence de troubles visuels chez un diabétique n'est pas synonyme d'absence de rétinopathie diabétique. Car ce trouble, confirme-t-elle, ne laisse voir au premier stade aucun symptôme. Cependant, «l'évolution rapide de ce trouble exigerait de tous les diabétiques de ne jamais négliger la consultation ophtalmologique même en l'absence de troubles visuels».
Ainsi, en vue de prévenir les risques de cécité chez les diabétiques, la spécialiste appelle tous les médecins traitants à sensibiliser leurs malades sur les risques qu'ils encourent. Elle ajoute également que bon nombre de malades ne s'adressent aux ophtalmologues que lorsqu'ils observent une diminution considérable de leur acuité visuelle.
Par ailleurs, une étude scientifique élaborée par Dr Karim Yahyaoui a prouvé que 80 % des malades négligent les bilans médicaux sauf nécessité, ce qui les expose au risque de contracter diverses maladies, notamment chroniques. Dr Yahyaoui indique que 5 millions d'Algériens n'ont découvert leur atteinte de maladies graves qu'après avoir voulu faire un don de sang. Les spécialistes ajoutent qu'aujourd'hui, près de 10 millions d'Algériens ignorent être séropositifs ou atteints d'hépatite C, ce qui menacerait la vie de nombreux d'entre eux.
En conclusion, la spécialiste, mettant l'accent sur le manque d'informations de la société civile sur les risques de la pathologie diabétique, appelle au renforcement des campagnes de sensibilisation en vue de protéger ces derniers des dangers de l'ignorance.
En effet, près d'un million de personnes atteintes de diabète sont menacées de cécité à cause du diabète. La rétinopathie diabétique serait, selon le professeur Kerouati, l'une des pathologies les plus fréquentes dont souffrent les diabétiques dans le monde entier et en Algérie.
La spécialiste, s'exprimant en marge d'une rencontre médicale internationale autour des maladies oculaires à la Bibliothèque nationale d'El Hamma, tire la sonnette d'alarme sur la gravité de ce trouble extrêmement fréquent et dont l'évolution est souvent négligée.
Introduisant cette maladie afin de permettre au grand public de mesurer son ampleur, Dr Kerouati indique que la rétinopathie diabétique, complication grave du diabète, est la cause d'une baisse de vision progressive. Cette pathologie, indique-t-elle «survient le plus souvent quelques années après l'évolution du diabète. Sa gravité ne serait pas toujours proportionnelle à la gravité du diabète».
Le lien entre le diabète et la rétinopathie diabétique a été démontré, selon le professeur Kerouati, grâce à une étude qui a porté sur un échantillon de 1.033 diabétiques, dont 603 hommes et 430 femmes, menée par professeur en collaboration d'un nombre important d'ophtalmologues de l'Institut national de santé publique.
L'étude conclut que près de la moitié des diabétiques récemment atteints souffre de rétinopathie diabétique, pathologie qui serait accusée de s'attaquer directement à la zone centrale de la rétine responsable à 90 % de la vue, ce qui occasionnerait, affirme Dr Kerouati, «une diminution progressive des capacités visuelles».
Dans le même sens, l'étude confirme également que chez 60 % des diabétiques, la rétinopathie diabétique est parvenue à un stade avancé, ce qui nécessite un traitement rapide par le laser, considéré comme étant un traitement incontournable de cette pathologie qu'il est impossible de guérir certes, mais de contrôler et d'atténuer ses symptômes grâce au suivi médical permanent et rigoureux, selon les spécialistes.
Le Dr Kerouati indique également que «la durée de traitement de la rétinopathie diabétique ne dépasse pas les 6 mois chez les jeunes, alors qu'elle s'étale sur 10 ans chez les vieux». «Le risque majeur de la négligence du suivi médical est la cécité, d'où l'importance d'un diagnostic précoce de la pathologie», ajoute, à cet égard, professeur Kerouati.
Sur un autre chapitre, le médecin indique que l'absence de troubles visuels chez un diabétique n'est pas synonyme d'absence de rétinopathie diabétique. Car ce trouble, confirme-t-elle, ne laisse voir au premier stade aucun symptôme. Cependant, «l'évolution rapide de ce trouble exigerait de tous les diabétiques de ne jamais négliger la consultation ophtalmologique même en l'absence de troubles visuels».
Ainsi, en vue de prévenir les risques de cécité chez les diabétiques, la spécialiste appelle tous les médecins traitants à sensibiliser leurs malades sur les risques qu'ils encourent. Elle ajoute également que bon nombre de malades ne s'adressent aux ophtalmologues que lorsqu'ils observent une diminution considérable de leur acuité visuelle.
Par ailleurs, une étude scientifique élaborée par Dr Karim Yahyaoui a prouvé que 80 % des malades négligent les bilans médicaux sauf nécessité, ce qui les expose au risque de contracter diverses maladies, notamment chroniques. Dr Yahyaoui indique que 5 millions d'Algériens n'ont découvert leur atteinte de maladies graves qu'après avoir voulu faire un don de sang. Les spécialistes ajoutent qu'aujourd'hui, près de 10 millions d'Algériens ignorent être séropositifs ou atteints d'hépatite C, ce qui menacerait la vie de nombreux d'entre eux.
En conclusion, la spécialiste, mettant l'accent sur le manque d'informations de la société civile sur les risques de la pathologie diabétique, appelle au renforcement des campagnes de sensibilisation en vue de protéger ces derniers des dangers de l'ignorance.


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