La jeunesse préoccupe au plus haut degré les plus hautes autorités de l'Etat. Le président de la République lui-même, a tenu à exprimer son inquiétude mais aussi son indignation face à la situation dont laquelle se débat cette frange majoritaire de la société algérienne. La prise en charge des jeunes est donc impérative, afin d'endiguer les nouveaux fléaux sociaux qui gangrènent la société. En effet, les appréhensions des pouvoirs publics ne sont pas fortuites, car une jeunesse livrée à elle-même, ne pourrait, en aucun, cas servir son pays. Le phénomène de l'émigration clandestine, appelée communément « Harraga », les kidnappings et la violence sous toutes ses formes sont des signes qui ne trompent pas. Ils renseignent sur le désarroi d'une jeunesse, mais aussi sur l'urgence d'une thérapie. Certes, les péripéties alarmantes traversées par notre pays ces dernières années, ont laissé de profondes séquelles au sein de la jeunesse. « La tragédie nationale a contribué à la perte d'une génération entière en laissant des résidus nocifs dans la mentalité de nos jeunes », a reconnu le chef de l'Etat dans son discours à l'occasion du 46° anniversaire de la fête de l'indépendance, pour dire que le mal de la jeunesse algérienne est très profond. C'est une réalité palpable effectivement, et nul besoin de rappeler dans ce sens qu'un nombre important de jeunes ayant fui les affres du terrorisme, ou rescapés des années de la tragédie nationale, s'est investi dans le banditisme et les agressions pour survivre à sa misère. Les émeutes qui se sont déclarées un peu partout sur le territoire national ont été empreintes d'une grande violence, orchestrée par des jeunes, en bas âge de surcroît. Des symptômes qui renseignent, si besoin est, sur de sérieux déséquilibres au sein de la société, que le président de la République a qualifiés de « maladies sociales d'une extrême gravité ». A vrai dire, les pouvoirs publics expriment là, leur vive inquiétude quant au devenir de cette jeunesse, dont le fossé avec l'administration ne cesse de s'élargir. Les citoyens sont démissionnaires dans la gestion de leurs collectivités locales, et n'ont plus confiance en leurs élus. Cependant, la tâche des pouvoirs publics s'avère très difficile face à une jeunesse qui refuse de s'impliquer dans le processus de son propre épanouissement. Néanmoins, la mobilisation des plus hautes autorités de l'Etat pour y faire face semble déterminante. Le président de la République, après avoir instruit les walis et les magistrats de l'administration locale à faire de la problématique de la jeunesse une priorité nationale, a récemment insisté sur l'impératif « d'ouvrir les canaux du dialogue pour être à l'écoute des préoccupations des jeunes et des citoyens afin d'y trouver les solutions idoines ». En appelant les jeunes à souscrire à cette entreprise et les partis politiques à s'y impliquer, Bouteflika veut faire de la prise en charge des jeunes une urgence nationale, tout comme l'était la lutte antiterroriste lors de la décennie rouge. M. C. La jeunesse préoccupe au plus haut degré les plus hautes autorités de l'Etat. Le président de la République lui-même, a tenu à exprimer son inquiétude mais aussi son indignation face à la situation dont laquelle se débat cette frange majoritaire de la société algérienne. La prise en charge des jeunes est donc impérative, afin d'endiguer les nouveaux fléaux sociaux qui gangrènent la société. En effet, les appréhensions des pouvoirs publics ne sont pas fortuites, car une jeunesse livrée à elle-même, ne pourrait, en aucun, cas servir son pays. Le phénomène de l'émigration clandestine, appelée communément « Harraga », les kidnappings et la violence sous toutes ses formes sont des signes qui ne trompent pas. Ils renseignent sur le désarroi d'une jeunesse, mais aussi sur l'urgence d'une thérapie. Certes, les péripéties alarmantes traversées par notre pays ces dernières années, ont laissé de profondes séquelles au sein de la jeunesse. « La tragédie nationale a contribué à la perte d'une génération entière en laissant des résidus nocifs dans la mentalité de nos jeunes », a reconnu le chef de l'Etat dans son discours à l'occasion du 46° anniversaire de la fête de l'indépendance, pour dire que le mal de la jeunesse algérienne est très profond. C'est une réalité palpable effectivement, et nul besoin de rappeler dans ce sens qu'un nombre important de jeunes ayant fui les affres du terrorisme, ou rescapés des années de la tragédie nationale, s'est investi dans le banditisme et les agressions pour survivre à sa misère. Les émeutes qui se sont déclarées un peu partout sur le territoire national ont été empreintes d'une grande violence, orchestrée par des jeunes, en bas âge de surcroît. Des symptômes qui renseignent, si besoin est, sur de sérieux déséquilibres au sein de la société, que le président de la République a qualifiés de « maladies sociales d'une extrême gravité ». A vrai dire, les pouvoirs publics expriment là, leur vive inquiétude quant au devenir de cette jeunesse, dont le fossé avec l'administration ne cesse de s'élargir. Les citoyens sont démissionnaires dans la gestion de leurs collectivités locales, et n'ont plus confiance en leurs élus. Cependant, la tâche des pouvoirs publics s'avère très difficile face à une jeunesse qui refuse de s'impliquer dans le processus de son propre épanouissement. Néanmoins, la mobilisation des plus hautes autorités de l'Etat pour y faire face semble déterminante. Le président de la République, après avoir instruit les walis et les magistrats de l'administration locale à faire de la problématique de la jeunesse une priorité nationale, a récemment insisté sur l'impératif « d'ouvrir les canaux du dialogue pour être à l'écoute des préoccupations des jeunes et des citoyens afin d'y trouver les solutions idoines ». En appelant les jeunes à souscrire à cette entreprise et les partis politiques à s'y impliquer, Bouteflika veut faire de la prise en charge des jeunes une urgence nationale, tout comme l'était la lutte antiterroriste lors de la décennie rouge. M. C.