La chancelière allemande, Angela Merkel, qui entame à partir de demain, une visite officielle de deux jours en Algérie, aura pour tâche essentielle de redynamiser la coopération algéro-allemande tous azimuts en prononçant un discours devant les membres de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-allemande en présence de nombreux hommes d'affaires et entrepreneurs des deux pays. Il s'agit surtout de convaincre les firmes allemandes de s'impliquer davantage dans les projets d'investissement hors hydrocarbures en Algérie, sachant que parmi les 140 entreprises germaniques travaillant en Algérie, Linde a déjà consenti un lourd investissement avec Gaz Industriels, tandis que d'autres sociétés ont manifesté leur volonté de s'y redéployer, à l'image des entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables. Cependant, Merkel ne manquera pas de négocier des questions stratégiques, tel que le volet énergétique où le gaz naturel algérien occupe une place de choix en Allemagne, dans la mesure où ce pays veut diversifier ses sources d'approvisionnement. Le gaz naturel liquéfié (GNL) peut attirer les allemands, sachant que ce liquide est moins coûteux et n'exigeant pas de moyens logistiques et de transport onéreux. Les hydrocarbures et les approvisionnements en pétrole et en gaz constituent, donc, la principale préoccupation des officiels allemands durant leur séjour à Alger, où ils auront des entretiens importants avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. L'objectif essentiel sera de décrocher des contrats de livraison de gaz, car les allemands sont très intéressés par le marché algérien, jugé porteur et considéré comme le troisième fournisseur et pourvoyeur de gaz pour l'Europe, après la Russie (40 % des approvisionnements allemands) et la Norvège. Aussi, il convient de rappeler que les investissements allemands en Algérie dépassent largement les 2 milliards d'euros, alors que le président de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-allemande, Andreas Hergentoler, estime que la coopération entre les deux pays est susceptible de connaître un extraordinaire développement, notamment dans le secteur de la construction navale où les chantiers de Hambourg (Homs+) proposent une importante coopération aux armateurs algériens. Les experts allemands en matière énergétique souhaitent la conclusion d'accords gaziers entre l'Algérie et l'Allemagne afin de diversifier les sources d'approvisionnement, d'une part, et sécuriser les stocks en gaz, d'autre part, sachant que l'Algérie offre de bonnes opportunités de coopération et d'investissement aux allemands, notamment à la suite de l'ouverture récente en Algérie de la filiale d'EON Ruhrgaz, principale firme gazière allemande. Le rôle de Merkel sera, ainsi, prépondérant dans la stimulation de la coopération bilatérale, tant les personnalités financières et économiques germaniques attendent impatiemment le déclic et la contribution active de la chancelière. Sur les plans bancaire et financier, l'Allemagne commence à manifester sa présence en Algérie après l'implantation de la Deutsche Bank le mois dernier à Alger, alors que sur le plan de la construction, les firmes KSP Engel et Zimmermann ont été choisies par Bouteflika pour la réalisation de la troisième mosquée du monde à Alger qui a nécessité une enveloppe financière de 3 milliards de dollars. La chancelière allemande, Angela Merkel, qui entame à partir de demain, une visite officielle de deux jours en Algérie, aura pour tâche essentielle de redynamiser la coopération algéro-allemande tous azimuts en prononçant un discours devant les membres de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-allemande en présence de nombreux hommes d'affaires et entrepreneurs des deux pays. Il s'agit surtout de convaincre les firmes allemandes de s'impliquer davantage dans les projets d'investissement hors hydrocarbures en Algérie, sachant que parmi les 140 entreprises germaniques travaillant en Algérie, Linde a déjà consenti un lourd investissement avec Gaz Industriels, tandis que d'autres sociétés ont manifesté leur volonté de s'y redéployer, à l'image des entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables. Cependant, Merkel ne manquera pas de négocier des questions stratégiques, tel que le volet énergétique où le gaz naturel algérien occupe une place de choix en Allemagne, dans la mesure où ce pays veut diversifier ses sources d'approvisionnement. Le gaz naturel liquéfié (GNL) peut attirer les allemands, sachant que ce liquide est moins coûteux et n'exigeant pas de moyens logistiques et de transport onéreux. Les hydrocarbures et les approvisionnements en pétrole et en gaz constituent, donc, la principale préoccupation des officiels allemands durant leur séjour à Alger, où ils auront des entretiens importants avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. L'objectif essentiel sera de décrocher des contrats de livraison de gaz, car les allemands sont très intéressés par le marché algérien, jugé porteur et considéré comme le troisième fournisseur et pourvoyeur de gaz pour l'Europe, après la Russie (40 % des approvisionnements allemands) et la Norvège. Aussi, il convient de rappeler que les investissements allemands en Algérie dépassent largement les 2 milliards d'euros, alors que le président de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-allemande, Andreas Hergentoler, estime que la coopération entre les deux pays est susceptible de connaître un extraordinaire développement, notamment dans le secteur de la construction navale où les chantiers de Hambourg (Homs+) proposent une importante coopération aux armateurs algériens. Les experts allemands en matière énergétique souhaitent la conclusion d'accords gaziers entre l'Algérie et l'Allemagne afin de diversifier les sources d'approvisionnement, d'une part, et sécuriser les stocks en gaz, d'autre part, sachant que l'Algérie offre de bonnes opportunités de coopération et d'investissement aux allemands, notamment à la suite de l'ouverture récente en Algérie de la filiale d'EON Ruhrgaz, principale firme gazière allemande. Le rôle de Merkel sera, ainsi, prépondérant dans la stimulation de la coopération bilatérale, tant les personnalités financières et économiques germaniques attendent impatiemment le déclic et la contribution active de la chancelière. Sur les plans bancaire et financier, l'Allemagne commence à manifester sa présence en Algérie après l'implantation de la Deutsche Bank le mois dernier à Alger, alors que sur le plan de la construction, les firmes KSP Engel et Zimmermann ont été choisies par Bouteflika pour la réalisation de la troisième mosquée du monde à Alger qui a nécessité une enveloppe financière de 3 milliards de dollars.