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Scepticisme des uns inquiétude de l'ONU
Après le mandat d'arrêt contre le soudanais El Béchir
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 07 - 2008

Chine, Russie, Egypte lancent des mises en garde contre toute précipitation de la CPI. La Grande Bretagne veut une déclaration du Conseil de sécurité allant dans le sens du mandat d'arrêt international lancé contre El Béchir pour crimes de guerres et crime contre l'humanité. L'ONU commence un retrait partiel des effectifs de la Minuad.
Chine, Russie, Egypte lancent des mises en garde contre toute précipitation de la CPI. La Grande Bretagne veut une déclaration du Conseil de sécurité allant dans le sens du mandat d'arrêt international lancé contre El Béchir pour crimes de guerres et crime contre l'humanité. L'ONU commence un retrait partiel des effectifs de la Minuad.
C'est un véritable pavé dans la mare qu'a lancé, en début de semaine, la Cour pénale internationale. En avalisant le mandat d'arrêt international lancé contre le président soudanais Omar El Béchir, pour crimes de guerre et crime contre l'humanité, la CPI a incontestablement contribué d'une part à installer le doute et l'inquiétude quant à l'évolution prochaine du déjà fragile processus de paix au Darfour, et d'autre part provoqué un début de réduction des effectifs de la force de maintien de la paix conjointe ONU-UA. La Minuad, mission conjointe comprenant des forces de l'Onu et de l'Union africaine avait été décidée, on s'en souvient, dans la foulée de la fameuse réunion international sur le Darfour organisée dans la capitale française en juillet 2007 et qui avait regroupé plus de 70 pays et organisations internationales ainsi que des bâilleurs de fonds. Elle avait été considérée à l'époque comme la plus grande opération de maintien de la paix de toute l'histoire de l'Organisation des Nations Unies. Elle était également censée agir de façon plus efficace que la force africaine déjà mise en place à l'instigation de l'Union africaine mais qui souffrait d'un manque flagrant de moyens humains, financiers et matériels. C'est dire la désillusion actuelle, autant au sein de l'ONU, de l'UA que de toutes les parties présentes à Paris.
Dans la journée d'hier, on apprenait que l'Onu avait décidé de poursuivre son opération d'évacuation des personnels jugés non essentiels. Au total ce seront déjà 150 personnes qui seront touchées par cette mesure sur les 10.000 membres actuels de la Minuad en poste au Darfour et dans les pays riverains comme le Tchad. Cette décision de l'Onu intervient rappelle-t-on, malgré les dernières assurances fournies par le gouvernement soudanais de tout faire pour assurer la sécurité des membres de la Minuad qui ont déjà eu à subir plusieurs attaques jusqu'à présent non identifiées et qui ont fait plus d'une dizaine de morts au total. La crainte de représailles de la part du gouvernement et des forces armées soudanaises suite à l'inculpation du président El Béchir, fondées ou imaginaires, est grande autant au niveau de l'Onu que d'un certain nombre de pays occidentaux. Dans ce sens, la Grande Bretagne faisait savoir dans l'après-midi d'hier, qu'elle multipliait les efforts pour obtenir une déclaration du Conseil de sécurité condamnant El Béchir pour complicité dans les «actes inacceptables» commis contre les éléments de la Minuad.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa a aussi fait savoir qu'il se rendra à Khartoum dans la journée de dimanche prochain, à l'issue de la réunion au niveau ministériel de la Ligue arabe prévue ce samedi dans la capitale égyptienne. Il doit y « examiner avec les autorités soudanaises les derniers développements intervenus entre Khartoum et la CPI. » Pour leur part, un certain nombre de pays ont exprimé leurs craintes et ont même adressé des mises en garde contre toute précipitation de la part de la CPI. La Chine, mais aussi la Russie, l'Iran, l'Egypte et jusqu'à l'Afrique du sud ont ainsi appelé au calme et à la retenue pour ne pas compromettre le processus de paix au Darfour.
C'est un véritable pavé dans la mare qu'a lancé, en début de semaine, la Cour pénale internationale. En avalisant le mandat d'arrêt international lancé contre le président soudanais Omar El Béchir, pour crimes de guerre et crime contre l'humanité, la CPI a incontestablement contribué d'une part à installer le doute et l'inquiétude quant à l'évolution prochaine du déjà fragile processus de paix au Darfour, et d'autre part provoqué un début de réduction des effectifs de la force de maintien de la paix conjointe ONU-UA. La Minuad, mission conjointe comprenant des forces de l'Onu et de l'Union africaine avait été décidée, on s'en souvient, dans la foulée de la fameuse réunion international sur le Darfour organisée dans la capitale française en juillet 2007 et qui avait regroupé plus de 70 pays et organisations internationales ainsi que des bâilleurs de fonds. Elle avait été considérée à l'époque comme la plus grande opération de maintien de la paix de toute l'histoire de l'Organisation des Nations Unies. Elle était également censée agir de façon plus efficace que la force africaine déjà mise en place à l'instigation de l'Union africaine mais qui souffrait d'un manque flagrant de moyens humains, financiers et matériels. C'est dire la désillusion actuelle, autant au sein de l'ONU, de l'UA que de toutes les parties présentes à Paris.
Dans la journée d'hier, on apprenait que l'Onu avait décidé de poursuivre son opération d'évacuation des personnels jugés non essentiels. Au total ce seront déjà 150 personnes qui seront touchées par cette mesure sur les 10.000 membres actuels de la Minuad en poste au Darfour et dans les pays riverains comme le Tchad. Cette décision de l'Onu intervient rappelle-t-on, malgré les dernières assurances fournies par le gouvernement soudanais de tout faire pour assurer la sécurité des membres de la Minuad qui ont déjà eu à subir plusieurs attaques jusqu'à présent non identifiées et qui ont fait plus d'une dizaine de morts au total. La crainte de représailles de la part du gouvernement et des forces armées soudanaises suite à l'inculpation du président El Béchir, fondées ou imaginaires, est grande autant au niveau de l'Onu que d'un certain nombre de pays occidentaux. Dans ce sens, la Grande Bretagne faisait savoir dans l'après-midi d'hier, qu'elle multipliait les efforts pour obtenir une déclaration du Conseil de sécurité condamnant El Béchir pour complicité dans les «actes inacceptables» commis contre les éléments de la Minuad.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa a aussi fait savoir qu'il se rendra à Khartoum dans la journée de dimanche prochain, à l'issue de la réunion au niveau ministériel de la Ligue arabe prévue ce samedi dans la capitale égyptienne. Il doit y « examiner avec les autorités soudanaises les derniers développements intervenus entre Khartoum et la CPI. » Pour leur part, un certain nombre de pays ont exprimé leurs craintes et ont même adressé des mises en garde contre toute précipitation de la part de la CPI. La Chine, mais aussi la Russie, l'Iran, l'Egypte et jusqu'à l'Afrique du sud ont ainsi appelé au calme et à la retenue pour ne pas compromettre le processus de paix au Darfour.


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