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Un livre fabuleux pour toutes les générations
Réédition, du «Petit Prince» d'Antoine de Saint-Exupéry
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 08 - 2008

C'est un livre qui mérite d'être réédité. C'est un texte qui n'a pas perdu de sa splendeur depuis sa première publication. Le livre intitulé «Petit Prince», du célèbre auteur Antoine de Saint-Exupéry, est un récit très intéressant. C'est une œuvre qui a vu le jour en 1943 à New York. La même année, deux versions, anglaise et française, paraissent simultanément. L'ouvrage est progressivement traduit dans les langues les plus diverses, grâce à l'immense succès qu'il remporte. Le Petit Prince s'adresse à des lecteurs adultes et surtout aux enfants. Il se présente d'emblée comme une histoire racontée par un narrateur, qui est un aviateur tombé en panne au beau milieu du désert. Cette narration est prétexte à un nouveau récit, celui du «Petit Prince» (le principe d'enchâssement étant caractéristique du conte), et à quelques épisodes de la rencontre de l'aviateur et de ce curieux personnage. L'ensemble forme ainsi une succession de séquences, d'épisodes très distincts, marqués surtout par leurs personnages archétypaux respectifs (l'économiste, l'allumeur de réverbères, le géographe, etc.) L'histoire appartient au domaine de l'irréel, par ses animaux et ses plantes qui parlent, par l'univers décrit où l'on erre de planète en planète, et par les dessins qui prennent vie. Car l'iconographie —des aquarelles de l'auteur — fait véritablement partie de l'œuvre. Le langage, lui, se fonde sur des phrases brèves et bien élaborées, des dialogues très simples (structurés par des formules comme « dit le Petit Prince », ou jouant sur le charme incongru des mots d'enfant : « S'il vous plaît… dessine-moi un mouton ! » ; des procédés d'insistance et de répétition. L'auteur reprend les motifs poétiques les plus courants : la fleur (la rose en particulier), le coucher de soleil. Le Petit Prince a suscité des commentaires variés — parfois contradictoires — se référant à une poésie de l'enfance, à la fantaisie, au mysticisme, à l'autobiographie, ou à la fable morale, tendant à faire valoir un conte onirique, énigmatique et ésotérique. À un premier degré, les messages donnés par l'ouvrage sont les maximes qui le jalonnent « c'est véritablement utile, puisque c'est joli », « si tu réussis à bien te juger, c'est que tu es un véritable sage » ou la célèbre « on ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux ». A un second niveau, on peut chercher un sens symbolique à l'histoire. On découvrira alors un monde où l'adulte s'oppose à l'enfant (ce personnage capricieux et exigeant du Petit Prince, véritable objet de fascination pour le narrateur), où la solitude règne, où les buts des activités des êtres sont souvent absurdes, où la quête — qui est principalement une quête affective (les scènes sont quasiment toutes des moments de rencontre et de découverte de l'autre, principalement l'apprivoisement du renard et la relation avec la rose) — se solde par le vide et la mort, laissant au lecteur une dernière impression de lumière et d'amertume. Notons enfin, que Petit prince se vend en Algérie dans plusieurs versions. Une d'entre elle ne fait que 100 DA. Avis aux lecteurs et aux amoureux de tout ce qui est beau.
C'est un livre qui mérite d'être réédité. C'est un texte qui n'a pas perdu de sa splendeur depuis sa première publication. Le livre intitulé «Petit Prince», du célèbre auteur Antoine de Saint-Exupéry, est un récit très intéressant. C'est une œuvre qui a vu le jour en 1943 à New York. La même année, deux versions, anglaise et française, paraissent simultanément. L'ouvrage est progressivement traduit dans les langues les plus diverses, grâce à l'immense succès qu'il remporte. Le Petit Prince s'adresse à des lecteurs adultes et surtout aux enfants. Il se présente d'emblée comme une histoire racontée par un narrateur, qui est un aviateur tombé en panne au beau milieu du désert. Cette narration est prétexte à un nouveau récit, celui du «Petit Prince» (le principe d'enchâssement étant caractéristique du conte), et à quelques épisodes de la rencontre de l'aviateur et de ce curieux personnage. L'ensemble forme ainsi une succession de séquences, d'épisodes très distincts, marqués surtout par leurs personnages archétypaux respectifs (l'économiste, l'allumeur de réverbères, le géographe, etc.) L'histoire appartient au domaine de l'irréel, par ses animaux et ses plantes qui parlent, par l'univers décrit où l'on erre de planète en planète, et par les dessins qui prennent vie. Car l'iconographie —des aquarelles de l'auteur — fait véritablement partie de l'œuvre. Le langage, lui, se fonde sur des phrases brèves et bien élaborées, des dialogues très simples (structurés par des formules comme « dit le Petit Prince », ou jouant sur le charme incongru des mots d'enfant : « S'il vous plaît… dessine-moi un mouton ! » ; des procédés d'insistance et de répétition. L'auteur reprend les motifs poétiques les plus courants : la fleur (la rose en particulier), le coucher de soleil. Le Petit Prince a suscité des commentaires variés — parfois contradictoires — se référant à une poésie de l'enfance, à la fantaisie, au mysticisme, à l'autobiographie, ou à la fable morale, tendant à faire valoir un conte onirique, énigmatique et ésotérique. À un premier degré, les messages donnés par l'ouvrage sont les maximes qui le jalonnent « c'est véritablement utile, puisque c'est joli », « si tu réussis à bien te juger, c'est que tu es un véritable sage » ou la célèbre « on ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux ». A un second niveau, on peut chercher un sens symbolique à l'histoire. On découvrira alors un monde où l'adulte s'oppose à l'enfant (ce personnage capricieux et exigeant du Petit Prince, véritable objet de fascination pour le narrateur), où la solitude règne, où les buts des activités des êtres sont souvent absurdes, où la quête — qui est principalement une quête affective (les scènes sont quasiment toutes des moments de rencontre et de découverte de l'autre, principalement l'apprivoisement du renard et la relation avec la rose) — se solde par le vide et la mort, laissant au lecteur une dernière impression de lumière et d'amertume. Notons enfin, que Petit prince se vend en Algérie dans plusieurs versions. Une d'entre elle ne fait que 100 DA. Avis aux lecteurs et aux amoureux de tout ce qui est beau.

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