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Un problème sanitaire d'urgence
La Leishmaniose
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 09 - 2008

La leishmaniose est une réticulo-endothéliose parasitaire dont l'agent pathogène est un zooflagellé appartenant au genre Leishmania transmis par la piqûre d'un insecte appartenant au genre Phlebotomus.
La leishmaniose est une réticulo-endothéliose parasitaire dont l'agent pathogène est un zooflagellé appartenant au genre Leishmania transmis par la piqûre d'un insecte appartenant au genre Phlebotomus.
Cet agent pathogène infecte les macrophages des mammifères dont l'humain. Il y' a trois formes de leishmaniose : la leishmaniose cutanée, la leishmaniose muco-cutanée et la leishmaniose viscérale.
La leishmaniose est devenue dans certains pays un problème sanitaire d'urgence : c'est le cas notamment en Ethiopie, en Erythrée et au Soudan où la maladie est endémique depuis quelques années. Le taux de létalité de la maladie est d'ailleurs très élevé en raison de l'absence de moyens diagnostiques et de médicaments. La leishmaniose non traitée a un taux de létalité de 100%, alors que sous traitement, ce taux est de 10%.
Les Leishmanioses sont endémiques dans 88 pays et 4 continents : Afrique, Amérique du nord et du sud, Asie et Europe. Au total, 350 millions de personnes sont exposées au risque de la maladie. Chaque année, on compte 500 000 nouveaux cas de leishmaniose viscérale et le nombre de cas des diverses formes de leishmanioses dans le monde entier est estimé à 12 millions, 1/3 seulement des nouveaux cas étant officiellement déclarés. L'OMS estime qu'en réalité il y'a environ 1 million de nouveaux cas par an.
Biologie du parasite
La Leishmaniose est transmise par la morsure d'un phlébotome, petit insecte ayant l'aspect d'un très petit moustique velu, de couleur jaunâtre, à gros yeux noirs dont les ailes lancéolées, frangées de longs poils, sont relevées au repos. Seule la femelle est hématophage. Les parasites Leishmania dont il existe environ 17 espèces pathogènes chez l'homme sont des protozoaires flagellés lesquels envahissent des cellules appelées macrophages.
Le phlébotome s'infeste lors de son repas en sang en piquant un hôte qui est aussi bien un homme ou un animal Il absorbe ainsi les cellules parasitées.
Les leishmanies, d'abord sous forme promastigote (25 µm de long) se divisent en amastigotes (1 µm de diamètre), au moment d'entrer dans la cellule, se multiplient par scissiparité dans les macrophages qu'elles distendent. Les macrophages hôtes finissent par éclater, libérant les parasites qui pénètrent aussitôt dans de nouvelles cellules.
Les phlébotomes sont le plus actif la nuit mais il ne faut pas pour autant sous estimer les risques encourus lors de la journée, puisque ces insectes volent sans faire de bruit et qu'on ne remarque pas toujours les piq ûres occasionnées.
Les symptômes
Les leishmanioses regroupent un large éventail de maladies parasitaires qui ont pour caractéristiques symptomatologiques communes : fièvre, abdomen volumineux, faiblesse généralisée, maux de tête et vertiges, perte de poids, transpiration abondante et diarrhée.
On distingue principalement trois types de leishmanioses :
la leishmaniose viscérale
Le parasite coupable est le Leishmania donovani, également connue sous le nom de Kala Azar. La leishmaniose viscérale constitue la forme la plus grave de la maladie. Si elle n'est pas traitée, le taux de létalité est de 100%. Elle se caractérise par des poussées de fièvre irrégulières, une perte de poids, une hépatosplénomégalie et une anémie.
la leishmaniose cutanée
Elle est causée par Leishmania tropica, Leishmania mexicana, Leishmania major. C'est une papule prurigineuse rouge sombre, généralement unique, siègeant sur une région découverte, le plus souvent au niveau de la face, qui se vésiculise, s'ulcère, s'infiltre en profondeur et se recouvre de fines squames évoluant très lentement (bouton d'un an) sous forme séche ou sous forme humide, vers la guérison au prix d'une cicatrice indélébile.
la leishmaniose cutanéo-muqueuse
Elle est causée par Leishmania braziliensis. Elle se distingue de la précédente par une ulcération plus extensive, plus profonde et d'évolution plus torpide, par une propagation cutanée à distance, enfin et surtout par une atteinte des muqueuses de la face souvent extrêmement mutilante. Les lésions peuvent en effet conduire à une desctruction étendue et défigurante des muqueuses du nez, de la bouche et de la gorge. Prévention / Traitement
Il n'existe pour le moment aucun vaccin ni médicament prophylactique. On utilise généralement des dérivés de l'antimoine ou des diamidines (sels de pentamidine) par voie intramusculaire le plus souvent. Les seules mesures prophylactiques individuelles efficaces consistent aujourd'hui en l'utilisation de moustiquaires imprégnées de pyréthrinoïdes rémanents, les seules qui ne laissent pas passer les phlébotomes.
Cet agent pathogène infecte les macrophages des mammifères dont l'humain. Il y' a trois formes de leishmaniose : la leishmaniose cutanée, la leishmaniose muco-cutanée et la leishmaniose viscérale.
La leishmaniose est devenue dans certains pays un problème sanitaire d'urgence : c'est le cas notamment en Ethiopie, en Erythrée et au Soudan où la maladie est endémique depuis quelques années. Le taux de létalité de la maladie est d'ailleurs très élevé en raison de l'absence de moyens diagnostiques et de médicaments. La leishmaniose non traitée a un taux de létalité de 100%, alors que sous traitement, ce taux est de 10%.
Les Leishmanioses sont endémiques dans 88 pays et 4 continents : Afrique, Amérique du nord et du sud, Asie et Europe. Au total, 350 millions de personnes sont exposées au risque de la maladie. Chaque année, on compte 500 000 nouveaux cas de leishmaniose viscérale et le nombre de cas des diverses formes de leishmanioses dans le monde entier est estimé à 12 millions, 1/3 seulement des nouveaux cas étant officiellement déclarés. L'OMS estime qu'en réalité il y'a environ 1 million de nouveaux cas par an.
Biologie du parasite
La Leishmaniose est transmise par la morsure d'un phlébotome, petit insecte ayant l'aspect d'un très petit moustique velu, de couleur jaunâtre, à gros yeux noirs dont les ailes lancéolées, frangées de longs poils, sont relevées au repos. Seule la femelle est hématophage. Les parasites Leishmania dont il existe environ 17 espèces pathogènes chez l'homme sont des protozoaires flagellés lesquels envahissent des cellules appelées macrophages.
Le phlébotome s'infeste lors de son repas en sang en piquant un hôte qui est aussi bien un homme ou un animal Il absorbe ainsi les cellules parasitées.
Les leishmanies, d'abord sous forme promastigote (25 µm de long) se divisent en amastigotes (1 µm de diamètre), au moment d'entrer dans la cellule, se multiplient par scissiparité dans les macrophages qu'elles distendent. Les macrophages hôtes finissent par éclater, libérant les parasites qui pénètrent aussitôt dans de nouvelles cellules.
Les phlébotomes sont le plus actif la nuit mais il ne faut pas pour autant sous estimer les risques encourus lors de la journée, puisque ces insectes volent sans faire de bruit et qu'on ne remarque pas toujours les piq ûres occasionnées.
Les symptômes
Les leishmanioses regroupent un large éventail de maladies parasitaires qui ont pour caractéristiques symptomatologiques communes : fièvre, abdomen volumineux, faiblesse généralisée, maux de tête et vertiges, perte de poids, transpiration abondante et diarrhée.
On distingue principalement trois types de leishmanioses :
la leishmaniose viscérale
Le parasite coupable est le Leishmania donovani, également connue sous le nom de Kala Azar. La leishmaniose viscérale constitue la forme la plus grave de la maladie. Si elle n'est pas traitée, le taux de létalité est de 100%. Elle se caractérise par des poussées de fièvre irrégulières, une perte de poids, une hépatosplénomégalie et une anémie.
la leishmaniose cutanée
Elle est causée par Leishmania tropica, Leishmania mexicana, Leishmania major. C'est une papule prurigineuse rouge sombre, généralement unique, siègeant sur une région découverte, le plus souvent au niveau de la face, qui se vésiculise, s'ulcère, s'infiltre en profondeur et se recouvre de fines squames évoluant très lentement (bouton d'un an) sous forme séche ou sous forme humide, vers la guérison au prix d'une cicatrice indélébile.
la leishmaniose cutanéo-muqueuse
Elle est causée par Leishmania braziliensis. Elle se distingue de la précédente par une ulcération plus extensive, plus profonde et d'évolution plus torpide, par une propagation cutanée à distance, enfin et surtout par une atteinte des muqueuses de la face souvent extrêmement mutilante. Les lésions peuvent en effet conduire à une desctruction étendue et défigurante des muqueuses du nez, de la bouche et de la gorge. Prévention / Traitement
Il n'existe pour le moment aucun vaccin ni médicament prophylactique. On utilise généralement des dérivés de l'antimoine ou des diamidines (sels de pentamidine) par voie intramusculaire le plus souvent. Les seules mesures prophylactiques individuelles efficaces consistent aujourd'hui en l'utilisation de moustiquaires imprégnées de pyréthrinoïdes rémanents, les seules qui ne laissent pas passer les phlébotomes.


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