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Quel impact pour l'algérie ?
Les actions des groupes implantés dans notre pays chutent en bourse
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 10 - 2008

Les chutes en bourse sont pour le moins abyssales. A ce titre, les conséquences sur le chômage en Algérie sont importantes, dès lors que 5.400 sociétés étrangères activent dans notre pays.
Les chutes en bourse sont pour le moins abyssales. A ce titre, les conséquences sur le chômage en Algérie sont importantes, dès lors que 5.400 sociétés étrangères activent dans notre pays.
La déferlante de la crise financière mondiale fait perdre aux grands groupes internationaux des valeurs dans les bourses mondiales. Et ce n'est pas peu dire, sachant que ces groupes sont de grands pourvoyeurs d'emploi en Algérie. En effet, c'est historique !
Les chutes en bourse sont pour le moins abyssales : - 10 % à la Bourse de Tokyo, - 9 % à la Bourse de Paris, - 8,5 à Londres. Et les pertes y afférentes ne sont pas sans rappeler le krach financier de 1929. A ce titre, les conséquences sur le chômage en Algérie sont importantes, dès lors que 5.400 sociétés étrangères activent dans notre pays.
En cela, l'économiste Abdelmalek Serraï, que nous avons joint par téléphone, prédit des « conséquences graves sur l'emploi, dans la mesure où le krach boursier provoque un net ralentissement de l'investissement de ces groupes implantés en Algérie ». Dès lors, « il faut s'attendre à une mauvaise
surprise !», poursuit l'économiste. Pour Serraï, la spirale financière est encore plus grave pour les constructeurs automobiles, et par ricochet « cette récession économique impactera leurs filiales en Algérie ».
Dos au mur, le groupe français Renault a été le premier à payer les frais de la crise. La marque au losange a d'ores et déjà annoncé la suppression de 2.000 postes d'emploi répartis dans 19 pays. Les usines en France sont carrément menacées de fermeture. Face à la récession économique, la direction de Renault a présenté un projet basé sur les départs volontaires des employés, comptant sur le départ de 3.000 personnes, des mesures d'incitation étant en place jusqu'à fin avril 2009. De plus, Renault avait annoncé il y a quelques jours le licenciement d'environ 1.000 personnes à l'usine de Sandouville en France.
Toyota, première capitalisation du marché asiatique, a chuté de 12%. Les analystes financiers prédisent, pour le constructeur automobile, une chute de plus de 40% de la valeur pour l'exercice 2008-2009, bien pire que prévu, en raison de la brutale dégradation du marché en Amérique du Nord.
Plus inquiétant encore, le numéro un mondial de l'automobile a déclaré qu'il pourrait être contraint de revoir à la baisse ses prévisions de ventes globales de 9,5 millions de véhicules en 2008 et de 9,7 millions en 2009. Les observateurs ne sont pas optimistes quant à une reprise du marché automobile. Alan Mullaly, directeur général de Ford, a déclaré ce jeudi qu'il n'anticipait pas de reprise du marché avant 2010, tout en exhortant les gouvernements et les banques centrales à créer les conditions d'une stabilité retrouvée sur les marchés financiers. « 2009 ne sera pas meilleure que 2008. On ne verra pas de reprise avant 2010 », a-t-il dit à la presse, notant au passage que la faiblesse du marché automobile était mondiale.
En somme, les turbulences de la planète finance préoccupent fortement les groupes internationaux dont les stratégies de développement à l'international en quelques jours à peine vont brutalement changer. De ce fait, la course aux parts de marché n'est plus d'actualité. Le souci est de trouver le moyen de faire des économies pour limiter les pertes. Une chose est sûre, « la nouvelle donne impose une restriction sur les offres d'emploi », prévoit l'économiste Abdelmalek Serraï.
M. C.
La déferlante de la crise financière mondiale fait perdre aux grands groupes internationaux des valeurs dans les bourses mondiales. Et ce n'est pas peu dire, sachant que ces groupes sont de grands pourvoyeurs d'emploi en Algérie. En effet, c'est historique !
Les chutes en bourse sont pour le moins abyssales : - 10 % à la Bourse de Tokyo, - 9 % à la Bourse de Paris, - 8,5 à Londres. Et les pertes y afférentes ne sont pas sans rappeler le krach financier de 1929. A ce titre, les conséquences sur le chômage en Algérie sont importantes, dès lors que 5.400 sociétés étrangères activent dans notre pays.
En cela, l'économiste Abdelmalek Serraï, que nous avons joint par téléphone, prédit des « conséquences graves sur l'emploi, dans la mesure où le krach boursier provoque un net ralentissement de l'investissement de ces groupes implantés en Algérie ». Dès lors, « il faut s'attendre à une mauvaise
surprise !», poursuit l'économiste. Pour Serraï, la spirale financière est encore plus grave pour les constructeurs automobiles, et par ricochet « cette récession économique impactera leurs filiales en Algérie ».
Dos au mur, le groupe français Renault a été le premier à payer les frais de la crise. La marque au losange a d'ores et déjà annoncé la suppression de 2.000 postes d'emploi répartis dans 19 pays. Les usines en France sont carrément menacées de fermeture. Face à la récession économique, la direction de Renault a présenté un projet basé sur les départs volontaires des employés, comptant sur le départ de 3.000 personnes, des mesures d'incitation étant en place jusqu'à fin avril 2009. De plus, Renault avait annoncé il y a quelques jours le licenciement d'environ 1.000 personnes à l'usine de Sandouville en France.
Toyota, première capitalisation du marché asiatique, a chuté de 12%. Les analystes financiers prédisent, pour le constructeur automobile, une chute de plus de 40% de la valeur pour l'exercice 2008-2009, bien pire que prévu, en raison de la brutale dégradation du marché en Amérique du Nord.
Plus inquiétant encore, le numéro un mondial de l'automobile a déclaré qu'il pourrait être contraint de revoir à la baisse ses prévisions de ventes globales de 9,5 millions de véhicules en 2008 et de 9,7 millions en 2009. Les observateurs ne sont pas optimistes quant à une reprise du marché automobile. Alan Mullaly, directeur général de Ford, a déclaré ce jeudi qu'il n'anticipait pas de reprise du marché avant 2010, tout en exhortant les gouvernements et les banques centrales à créer les conditions d'une stabilité retrouvée sur les marchés financiers. « 2009 ne sera pas meilleure que 2008. On ne verra pas de reprise avant 2010 », a-t-il dit à la presse, notant au passage que la faiblesse du marché automobile était mondiale.
En somme, les turbulences de la planète finance préoccupent fortement les groupes internationaux dont les stratégies de développement à l'international en quelques jours à peine vont brutalement changer. De ce fait, la course aux parts de marché n'est plus d'actualité. Le souci est de trouver le moyen de faire des économies pour limiter les pertes. Une chose est sûre, « la nouvelle donne impose une restriction sur les offres d'emploi », prévoit l'économiste Abdelmalek Serraï.
M. C.


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