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La formation remise en cause
Erreurs médicales
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 10 - 2008

M. Mohamed Bekkat Berkani, président de l'Ordre national des médecins, et président du Conseil national de déontologie médicale estime que la prévalence des erreurs médicales en Algérie est liée à la qualité de la formation médicale. Intervenant hier sur les ondes de la chaîne III, M. Bekkat a relevé le fait que « la formation médicale dispensée par les facultés de médecine doit gagner en qualité» pour éviter les erreurs médicales, a-t-il dit. Mais il n'y a pas seulement la formation médicale qui est remise en cause, «il faut que les formateurs, qu'ils soient chefs de service ou maîtres-assistants de CHU, soient confortés dans leur rôle d'enseignants, de recherche de façon permanente. Les lois dans ce sens sont contradictoires. Et c'est ce qui fait décliner le service public», a-t-il ajouté.
D'autre part, M. Mohamed Bekkat Berkani a invité les victimes d'erreurs médicales à saisir le Conseil de l'ordre des médecins avant d'entre- prendre toute autre démarche auprès de la justice. Ce conseil est, selon lui, le seul habilité à établir l'expertise médicale qui permettra de déterminer la responsabilité médicale, de décider de l'ouverture d'une enquête et de porter l'affaire devant la justice. «Dès que les commissions de discipline ont un dossier à prendre en charge, elles l'instruisent. Nous avons un temps réglementaire pour faire assurer le dossier et faire appel à des experts », a-t-il signalé, avant de faire remarquer que toutefois les erreurs médicales ont toujours existé, et que le médecin est responsable de ses actes dans tous les modes d'exercice, que ce soit dans le secteur public ou privé. Le même responsable a expliqué que les victimes doivent s'adresser au Conseil de l'ordre pour se plaindre, et qu'il appartenait à ce même conseil d'étudier ces plaintes, conformément aux dispositions de la loi en vigueur. M. Bekkat a tenu à préciser à l'occasion que le Conseil de l'ordre est complémentaire à la justice dans son travail consistant à déterminer les erreurs médicales et à faire éclater la vérité. « Nous sommes là pour prouver que le médecin s'est trompé dans sa démarche scientifique», déclare-t-il.
Par ces propos, M. Bekkat visait à sensibiliser les praticiens à la pratique d'une médecine moderne et à être conscients de leur responsabilité médicale en respectant le code de déontologie. Le Conseil de l'ordre des médecins compte actuellement 12 conseils régionaux à travers l'Algérie, et qui disposent de 12 conseils de discipline, mis à la disposition des citoyens.
A. B.
M. Mohamed Bekkat Berkani, président de l'Ordre national des médecins, et président du Conseil national de déontologie médicale estime que la prévalence des erreurs médicales en Algérie est liée à la qualité de la formation médicale. Intervenant hier sur les ondes de la chaîne III, M. Bekkat a relevé le fait que « la formation médicale dispensée par les facultés de médecine doit gagner en qualité» pour éviter les erreurs médicales, a-t-il dit. Mais il n'y a pas seulement la formation médicale qui est remise en cause, «il faut que les formateurs, qu'ils soient chefs de service ou maîtres-assistants de CHU, soient confortés dans leur rôle d'enseignants, de recherche de façon permanente. Les lois dans ce sens sont contradictoires. Et c'est ce qui fait décliner le service public», a-t-il ajouté.
D'autre part, M. Mohamed Bekkat Berkani a invité les victimes d'erreurs médicales à saisir le Conseil de l'ordre des médecins avant d'entre- prendre toute autre démarche auprès de la justice. Ce conseil est, selon lui, le seul habilité à établir l'expertise médicale qui permettra de déterminer la responsabilité médicale, de décider de l'ouverture d'une enquête et de porter l'affaire devant la justice. «Dès que les commissions de discipline ont un dossier à prendre en charge, elles l'instruisent. Nous avons un temps réglementaire pour faire assurer le dossier et faire appel à des experts », a-t-il signalé, avant de faire remarquer que toutefois les erreurs médicales ont toujours existé, et que le médecin est responsable de ses actes dans tous les modes d'exercice, que ce soit dans le secteur public ou privé. Le même responsable a expliqué que les victimes doivent s'adresser au Conseil de l'ordre pour se plaindre, et qu'il appartenait à ce même conseil d'étudier ces plaintes, conformément aux dispositions de la loi en vigueur. M. Bekkat a tenu à préciser à l'occasion que le Conseil de l'ordre est complémentaire à la justice dans son travail consistant à déterminer les erreurs médicales et à faire éclater la vérité. « Nous sommes là pour prouver que le médecin s'est trompé dans sa démarche scientifique», déclare-t-il.
Par ces propos, M. Bekkat visait à sensibiliser les praticiens à la pratique d'une médecine moderne et à être conscients de leur responsabilité médicale en respectant le code de déontologie. Le Conseil de l'ordre des médecins compte actuellement 12 conseils régionaux à travers l'Algérie, et qui disposent de 12 conseils de discipline, mis à la disposition des citoyens.
A. B.


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