Le «bateau de l'avortement» arrive en Espagne. Avant même d'avoir accosté, ce jeudi à Valence, la clinique flottante suscite de vives protestations dans les milieux anti-avortements. Le navire, battant pavillon néerlandais, propose d'embarquer des femmes et de pratiquer des avortements dans les eaux internationales, au large de l'Espagne. Un accueil contrasté Le gynécologue espagnol Josep Lluis Carbonell est l'un des promoteurs de cette opération. Il explique que cette «initiative symbolique» permettra «pour la première fois dans l'histoire récente de l'Espagne de pratiquer des avortements en marge de la loi espagnole, mais sans l'enfreindre». La maire conservatrice de Valence, Rita Barbera, a qualifié cette initiative de «provocation qui suscite l'indignation». L'association anti-avortement Provida (Pro-vie en français) a prévu de se mobiliser en montant à bord de plusieurs embarcations lors de l'arrivée du bateau. Depuis 2001, le bateau a visité l'Irlande, la Pologne, le Portugal. Il a été visé en 2004 par une interdiction de prendre le large, finalement levée en 2007 par le gouvernement néerlandais. Avortement en ligne A l'origine de cette opération, l'association néerlandaise «Women on waves», qui entend «défendre les droits des femmes» en luttant contre «les grossesses non désirées et les avortements à risques». Elle propose, sur son site Web, des consultations en ligne ainsi que des conseils sur la manière de se procurer des médicaments sans ordonnance et de pratiquer un avortement dans les pays où ce n'est pas illégal. Le «bateau de l'avortement» arrive en Espagne. Avant même d'avoir accosté, ce jeudi à Valence, la clinique flottante suscite de vives protestations dans les milieux anti-avortements. Le navire, battant pavillon néerlandais, propose d'embarquer des femmes et de pratiquer des avortements dans les eaux internationales, au large de l'Espagne. Un accueil contrasté Le gynécologue espagnol Josep Lluis Carbonell est l'un des promoteurs de cette opération. Il explique que cette «initiative symbolique» permettra «pour la première fois dans l'histoire récente de l'Espagne de pratiquer des avortements en marge de la loi espagnole, mais sans l'enfreindre». La maire conservatrice de Valence, Rita Barbera, a qualifié cette initiative de «provocation qui suscite l'indignation». L'association anti-avortement Provida (Pro-vie en français) a prévu de se mobiliser en montant à bord de plusieurs embarcations lors de l'arrivée du bateau. Depuis 2001, le bateau a visité l'Irlande, la Pologne, le Portugal. Il a été visé en 2004 par une interdiction de prendre le large, finalement levée en 2007 par le gouvernement néerlandais. Avortement en ligne A l'origine de cette opération, l'association néerlandaise «Women on waves», qui entend «défendre les droits des femmes» en luttant contre «les grossesses non désirées et les avortements à risques». Elle propose, sur son site Web, des consultations en ligne ainsi que des conseils sur la manière de se procurer des médicaments sans ordonnance et de pratiquer un avortement dans les pays où ce n'est pas illégal.
