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De Marrakech à Johannesburg, viva Africa !
Après l'hommage au FESPACO, semaine du film sud-africain
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 10 - 2008

Les spectateurs assoiffés d'informations sur le continent multicolore sont comblés. Après l'hommage au Fespaco qui a fait défiler 18 films couronnés par l'Etalon de Yennenga , voici une rétrospective du cinéma sud-africain qui durera jusqu'au mardi 28 octobre à la filmathèque Zinet de l'Oref, à raison d'une projection chaque jour à 18 heures.
Les spectateurs assoiffés d'informations sur le continent multicolore sont comblés. Après l'hommage au Fespaco qui a fait défiler 18 films couronnés par l'Etalon de Yennenga , voici une rétrospective du cinéma sud-africain qui durera jusqu'au mardi 28 octobre à la filmathèque Zinet de l'Oref, à raison d'une projection chaque jour à 18 heures.
Ce soir c'est Yesterday, de Darrell James Roodt, sorti en 2004, qui est programmé. Premier film à être tourné en langue zoulou, il narre le combat d'une mère sud-africaine pour assurer un avenir digne à sa fille. Lorsqu'elle découvre sa séropositivité, c'est tout l'équilibre familial qui bascule.
Demain soir, le public pourra découvrir « Pleure Ô pays bien-aimé » le chef d'œuvre littéraire de l'écrivain sud-africain Alan Stewart Paton (11 janvier 1903 – 12 avril 1988), adapté à l'écran en 1995 par Darrell James Roodt. Ecrit en 1948, l'année de l'officialisation de l'apartheid entre les races, cette œuvre a ému bien des générations. « Pleure, ô pays bien-aimé, sur l'enfant qui n'est pas encore né et qui héritera de notre peur. Puisse-t-il ne pas aimer trop profondément cette terre. Puisse-t-il ne pas rire avec trop de joie lorsque l'eau coulera entre ses doigts, ne pas se taire trop gravement lorsque le couchant fera flamboyer le veld. Puisse-t-il ne pas être trop ému lorsque les oiseaux de son pays chanteront, ne pas donner trop de son cœur à une montagne, à une vallée. Car s'il donne trop, la peur lui prendra tout. » écrivait Alan Paton qui a consacré toute sa vie à lutter contre l'apartheid. Porté à l'écran, le destin du pasteur noir Stephen Kumalo, qui se rend à Johannesburg pour découvrir que sa sœur s'y prostitue et que son fils est impliqué dans le meurtre d'un blanc, ravive la plaie honteuse sur la face de l'Afrique qu'a été la législation officialisant l'apartheid. Lundi, c'est « Mon nom est Tsotsi » de Gavin Hood qui est à l'affiche. Tsotsi est le sobriquet sud-africain qui correspond à notre « bandi ». Il s'agit d'un jeune garçon qui verse dans la délinquance urbaine et qui se remet en question à l'occasion d'un braquage qui tourne mal. Le dernier film à être projeté sera « Good bye Bafana » de Bille August. Ce film appréhende la complexité de la relation humaine à travers le lien qui s'est tissé durant 25 ans entre Nelson Mandela et son gardien de prison, James Gregory, sud- africain blanc et raciste. Tour à tour , géôlier féroce et censeur implacable, il considère les noirs comme des êtres inférieurs. Peu à peu, partageant la vie du chef de l'ANC, il devient son confident puis son ami. Toutes ses convictions s'effondrent et il change de camp. Inaugurée mercredi 22 octobre au Palais de la culture, la semaine du cinéma sud-africain a déjà fait connaître trois autres films au public. Il s'agit de « Drum » de Zola Maseko, Fools de Suleman Ramadan et Sarafina, de Darrell James Roodt. Un documentaire de Lamine Merbah sur les vétérans de l'ANC a été projeté lors de l'ouverture officielle de la semaine en présence des réalisateurs. Réalisés avec beaucoup de talent, riches en couleurs et en émotions, ces films apportent incontestablement un plus dans la connaissance des sociétés africaines ainsi qu'un élargissement du regard que l'Algérien porte sur sa propre société. La manifestation est organisée sous le patronage de Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture et constitue un beau prélude au 2e Festival panafricain qui aura lieu du 5 au 20 juillet à Alger.
K. T.
Ce soir c'est Yesterday, de Darrell James Roodt, sorti en 2004, qui est programmé. Premier film à être tourné en langue zoulou, il narre le combat d'une mère sud-africaine pour assurer un avenir digne à sa fille. Lorsqu'elle découvre sa séropositivité, c'est tout l'équilibre familial qui bascule.
Demain soir, le public pourra découvrir « Pleure Ô pays bien-aimé » le chef d'œuvre littéraire de l'écrivain sud-africain Alan Stewart Paton (11 janvier 1903 – 12 avril 1988), adapté à l'écran en 1995 par Darrell James Roodt. Ecrit en 1948, l'année de l'officialisation de l'apartheid entre les races, cette œuvre a ému bien des générations. « Pleure, ô pays bien-aimé, sur l'enfant qui n'est pas encore né et qui héritera de notre peur. Puisse-t-il ne pas aimer trop profondément cette terre. Puisse-t-il ne pas rire avec trop de joie lorsque l'eau coulera entre ses doigts, ne pas se taire trop gravement lorsque le couchant fera flamboyer le veld. Puisse-t-il ne pas être trop ému lorsque les oiseaux de son pays chanteront, ne pas donner trop de son cœur à une montagne, à une vallée. Car s'il donne trop, la peur lui prendra tout. » écrivait Alan Paton qui a consacré toute sa vie à lutter contre l'apartheid. Porté à l'écran, le destin du pasteur noir Stephen Kumalo, qui se rend à Johannesburg pour découvrir que sa sœur s'y prostitue et que son fils est impliqué dans le meurtre d'un blanc, ravive la plaie honteuse sur la face de l'Afrique qu'a été la législation officialisant l'apartheid. Lundi, c'est « Mon nom est Tsotsi » de Gavin Hood qui est à l'affiche. Tsotsi est le sobriquet sud-africain qui correspond à notre « bandi ». Il s'agit d'un jeune garçon qui verse dans la délinquance urbaine et qui se remet en question à l'occasion d'un braquage qui tourne mal. Le dernier film à être projeté sera « Good bye Bafana » de Bille August. Ce film appréhende la complexité de la relation humaine à travers le lien qui s'est tissé durant 25 ans entre Nelson Mandela et son gardien de prison, James Gregory, sud- africain blanc et raciste. Tour à tour , géôlier féroce et censeur implacable, il considère les noirs comme des êtres inférieurs. Peu à peu, partageant la vie du chef de l'ANC, il devient son confident puis son ami. Toutes ses convictions s'effondrent et il change de camp. Inaugurée mercredi 22 octobre au Palais de la culture, la semaine du cinéma sud-africain a déjà fait connaître trois autres films au public. Il s'agit de « Drum » de Zola Maseko, Fools de Suleman Ramadan et Sarafina, de Darrell James Roodt. Un documentaire de Lamine Merbah sur les vétérans de l'ANC a été projeté lors de l'ouverture officielle de la semaine en présence des réalisateurs. Réalisés avec beaucoup de talent, riches en couleurs et en émotions, ces films apportent incontestablement un plus dans la connaissance des sociétés africaines ainsi qu'un élargissement du regard que l'Algérien porte sur sa propre société. La manifestation est organisée sous le patronage de Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture et constitue un beau prélude au 2e Festival panafricain qui aura lieu du 5 au 20 juillet à Alger.
K. T.


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