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La santé publique en danger
80 % des déchets industriels rejetés dans les cours d'eau
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 11 - 2008

Les dangers des rejets industriels et des déchets urbains sur les ressources hydriques menacent sérieusement la santé publique de nos concitoyens.
Les dangers des rejets industriels et des déchets urbains sur les ressources hydriques menacent sérieusement la santé publique de nos concitoyens.
Les ressources hydriques en Algérie sont en danger. Et pour cause, la pollution avance à grand pas. Les dangers des rejets industriels et des déchets urbains sur les ressources hydriques menacent sérieusement la santé publique de nos concitoyens. A ce sujet, les spécialistes sont unanimes : l'Algérie accuse un retard immense en matière de traitement des eaux polluées par les rejets industriels et agricoles et dans la recherche de mécanismes susceptibles de renforcer le contrôle et d'alléger le degré de pollution des ressources hydriques.
Il faut savoir que jusqu'à présent, il n'existe encore que 77 stations d'épuration des eaux au niveau national, 68 sont en cours de réalisation et 20 autres sont progammées pour l'année 2009. Une simple goutte d'eau dans l'océan, au vu de l'immensité du territoire national, notent certains spécialistes. Ces derniers n'ont pas manqué de tirer la sonnette d'alarme lors de la dernière rencontre nationale organisée récemment à Alger par l'Agence du bassin hydrographique des régions "Alger- Hodna- Soummam".
Organisée aussi par l'Office national d'assainissement en coordination avec l'Agence de l'eau de la région de Normandie (France), cette rencontre a porté essentiellement sur la sensibilisation des industriels et des administrations sur la nécessité de maîtriser les formes de pollution en adaptant le système algérien à l'expertise française dans ce domaine. Ainsi, pour l'ensemble des participants, il est impératif de rechercher les moyens d'améliorer le contrôle et la gestion rationnelle des ressources hydriques en les protégeant de la pollution générée par les activités industrielles.
Pour sa part, le secrétaire général du ministère des Ressources en eau, M. Ben Adi, estime qu'il est nécessaire d'obliger les industriels à prendre en charge les déchets générés par les activités industrielles et à ne pas les déverser dans les fleuves ni dans les eaux potables ni dans les stations d'épuration, insistant à ce propos sur l'introduction de l'aspect environnemental dans toutes les unités industrielles pour l'obtention du certificat ISO 14001.
Sur un autre plan, le représentant du ministère a évoqué la procédure d'obtention de l'autorisation de déversement des eaux polluées au niveau des réseaux publics et des stations d'assainissement.
Il a cité, par ailleurs, les lois et textes exécutifs relatifs au déversement des eaux polluées, soulignant le projet de décret ministériel fixant les critères d'obtention de cette autorisation.
M. Ben Adi a relevé également les risques de déversement des eaux polluées au niveau de ces stations qui peuvent, a-t-il tenu à préciser, provoquer des problèmes de santé et d'environnement graves. Il a appelé à la nécessité de protéger ces stations et de procéder à l'analyse des eaux polluées de manière systématique. Mais les industriels vont-ils réellement répondre à cet appel ? Rien n'est moins sûr d'autant plus que les mesures répressives et le contrôle des autorités publiques font, malheureusement, défaut dans ce domaine.
Il est à souligner en dernier lieu que seuls 60% des déchets urbains sont collectés. Les déchets ne subissant pratiquement pas de traitement, et de ce fait regorgent de produits récupérables et valorisables (carton, plastique, métaux, verres, papiers) dont une bonne partie n'est pas biodégradable. S'agissant des déchets septiques, c'est-à-dire, d'origine sanitaire qui sont constitués de quantités importantes de déchets chimiques, biologiques, et anatomiques, le non-respect persistant de la réglementation relative à leur traitement constitue une atteinte plus grave à l'environnement et à la santé publique.
Enfin, tant que l'évacuation de ces déchets continue de se faire sans tri et sans traitement préalable vers les décharges publiques, les Algériens encourent, chaque jour, des risques graves d'hépatite B, de sida, d'intoxications diverses et de menaces que constituent ces déchets pour les nappes phréatiques et les ressources hydriques en général. Sachant qu'il n'existe pas encore de traitement séparé des déchets spéciaux en Algérie, plus de 80% des déchets industriels sont éliminés par stockage non ordonné sur les terrains vagues et/ou rejetés sans traitement dans les cours et plans d'eau. Une situation très grave qui met plus que jamais en péril la santé et la vie de nos conconcitoyens.
S. A.
Les ressources hydriques en Algérie sont en danger. Et pour cause, la pollution avance à grand pas. Les dangers des rejets industriels et des déchets urbains sur les ressources hydriques menacent sérieusement la santé publique de nos concitoyens. A ce sujet, les spécialistes sont unanimes : l'Algérie accuse un retard immense en matière de traitement des eaux polluées par les rejets industriels et agricoles et dans la recherche de mécanismes susceptibles de renforcer le contrôle et d'alléger le degré de pollution des ressources hydriques.
Il faut savoir que jusqu'à présent, il n'existe encore que 77 stations d'épuration des eaux au niveau national, 68 sont en cours de réalisation et 20 autres sont progammées pour l'année 2009. Une simple goutte d'eau dans l'océan, au vu de l'immensité du territoire national, notent certains spécialistes. Ces derniers n'ont pas manqué de tirer la sonnette d'alarme lors de la dernière rencontre nationale organisée récemment à Alger par l'Agence du bassin hydrographique des régions "Alger- Hodna- Soummam".
Organisée aussi par l'Office national d'assainissement en coordination avec l'Agence de l'eau de la région de Normandie (France), cette rencontre a porté essentiellement sur la sensibilisation des industriels et des administrations sur la nécessité de maîtriser les formes de pollution en adaptant le système algérien à l'expertise française dans ce domaine. Ainsi, pour l'ensemble des participants, il est impératif de rechercher les moyens d'améliorer le contrôle et la gestion rationnelle des ressources hydriques en les protégeant de la pollution générée par les activités industrielles.
Pour sa part, le secrétaire général du ministère des Ressources en eau, M. Ben Adi, estime qu'il est nécessaire d'obliger les industriels à prendre en charge les déchets générés par les activités industrielles et à ne pas les déverser dans les fleuves ni dans les eaux potables ni dans les stations d'épuration, insistant à ce propos sur l'introduction de l'aspect environnemental dans toutes les unités industrielles pour l'obtention du certificat ISO 14001.
Sur un autre plan, le représentant du ministère a évoqué la procédure d'obtention de l'autorisation de déversement des eaux polluées au niveau des réseaux publics et des stations d'assainissement.
Il a cité, par ailleurs, les lois et textes exécutifs relatifs au déversement des eaux polluées, soulignant le projet de décret ministériel fixant les critères d'obtention de cette autorisation.
M. Ben Adi a relevé également les risques de déversement des eaux polluées au niveau de ces stations qui peuvent, a-t-il tenu à préciser, provoquer des problèmes de santé et d'environnement graves. Il a appelé à la nécessité de protéger ces stations et de procéder à l'analyse des eaux polluées de manière systématique. Mais les industriels vont-ils réellement répondre à cet appel ? Rien n'est moins sûr d'autant plus que les mesures répressives et le contrôle des autorités publiques font, malheureusement, défaut dans ce domaine.
Il est à souligner en dernier lieu que seuls 60% des déchets urbains sont collectés. Les déchets ne subissant pratiquement pas de traitement, et de ce fait regorgent de produits récupérables et valorisables (carton, plastique, métaux, verres, papiers) dont une bonne partie n'est pas biodégradable. S'agissant des déchets septiques, c'est-à-dire, d'origine sanitaire qui sont constitués de quantités importantes de déchets chimiques, biologiques, et anatomiques, le non-respect persistant de la réglementation relative à leur traitement constitue une atteinte plus grave à l'environnement et à la santé publique.
Enfin, tant que l'évacuation de ces déchets continue de se faire sans tri et sans traitement préalable vers les décharges publiques, les Algériens encourent, chaque jour, des risques graves d'hépatite B, de sida, d'intoxications diverses et de menaces que constituent ces déchets pour les nappes phréatiques et les ressources hydriques en général. Sachant qu'il n'existe pas encore de traitement séparé des déchets spéciaux en Algérie, plus de 80% des déchets industriels sont éliminés par stockage non ordonné sur les terrains vagues et/ou rejetés sans traitement dans les cours et plans d'eau. Une situation très grave qui met plus que jamais en péril la santé et la vie de nos conconcitoyens.
S. A.


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