L'hommage de la Nation à son Armée    Bilan du commerce extérieur en Algérie pour 2023, selon les données officielles de l'ONS    Ce pays qui est le mien    Le CHAN démarre Les Verts finalistes de la dernière édition, visent une performance honorable    La Tanzanie secoue le Burkina Faso    Mustapha Adane, une vie de création entre mémoire et matière    L'ambassadeur d'Egypte en Algérie souligne le caractère stratégique des relations entre les deux pays    Jeux africains scolaires (JAS-2025) Tennis - doubles : quatre médailles pour l'Algérie, dont deux en argent    Rentrée universitaire 2025-2026 : début des cours dans l'ensemble des établissements d'enseignement supérieur le 13 septembre prochain    Championnat arabe masculin 2025: retour triomphal à Alger de l'équipe nationale algérienne, vainqueur du titre    Installation du nouveau Procureur général près la Cour de justice de Tiaret et du nouveau Président du tribunal administratif    Protection des données à caractère personnel: l'ANPDP informe l'ensemble des acteurs des amendements apportés à la loi    Vague de chaleur, orages et de hautes vagues dimanche et lundi sur plusieurs wilayas    Le président de la République reçoit l'ambassadrice de la République du Soudan    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 60.839 martyrs et 149.588 blessés    OPEP+: l'Algérie et sept autres pays décident une augmentation de la production de 547.000 b/j dès septembre    Palestine: plus de 3000 colons sionistes prennent d'assaut l'esplanade d'Al-Aqsa    Boumerdès: coup d'envoi de la 13e édition de l'Université d'été des cadres du Front Polisario    Jeux Africains scolaires/8e journée: les athlètes algériens de quatre disciplines à Annaba pour d'autres sacres    L'Europe piégée et ensevelie    « Coûteux, insuffisants et inefficaces »    Une première place en or pour l'Algérie    L'économie de l'Algérie se porte L'économie de l'Algérie se porte biende l'Algérie se porte bien    Le ministre des transports annonce une augmentation du nombre de vols et l'ouverture de nouvelles lignes    Une ville clochardisée    3.761 interventions à travers le territoire national    Le Général d'Armée Saïd Chanegriha honore les Cadets de la nation lauréats du Baccalauréat et du BEM    Agression sioniste à Ghaza: les Parlements arabe et latino-américain appellent à une action internationale    L'élégance d'un artiste inoubliable    La célèbre statue féminine de Sétif au statut toujours contesté    Le ministère de la Culture organise un atelier international de formation sur le patrimoine mondial en collaboration avec l'AWHF    Ministère de l'Education nationale: le dépôt des dossiers d'authentification des documents scolaires se fera désormais à l'annexe du ministère à Kouba    La délégation parlementaire algérienne tient une rencontre de travail avec la délégation autrichienne    Biskra commémore le 59 anniversaire des "massacres du dimanche noir"    Initiative Art 2 : 16 porteurs de projets innovants dans le domaine des industries culturelles et créatives retenus    Renforcement des perspectives de coopération dans le domaine de la jeunesse entre l'Algérie et la Chine    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La production locale en diffculté
Industrie du prêt-à-porter
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 11 - 2008

Les Algériens semblent de plus en plus préférer la production locale dans le prê- à-porter. C'est ce qui semble se dégager à la vue de certaines boutiques à Alger qui demeurent ouvertes malgré l'envahissement du marché par les produits « made in
China ». Abordés dans la rue, les citoyens n'hésitent plus à afficher un certain «patriotisme économique», d'autant que l'expérience des vêtements chinois pas chers a édifié plus d'un sur le rapport minimum en matière de qualité et de prix. Cela dit, ce retour du prêt-à-porter national demeure encore trop timide et l'avance prise par les marchandises étrangères est bien difficile à rattraper. Aussi, les boutiques spécialisées dans la production nationale, même si elles donnent l'impression de faire d'assez bonnes affaires ces derniers temps, n'en sont pas moins en voie de disparition.
Le sursaut du Made in Algeria vient donc tardivement, mais il est un fait, c'est qu'il branche de plus en plus de parents qui ont tendance à opter pour la production nationale dans leurs achats pour l'Aïd et autres, Ils seraient en effet, des milliers d'Algériens qui préfèrent le produit algérien, à l'instar des produits provenant de l'étranger. Les raisons sont multiples. Selon les déclarations des consommateurs que nous avons rencontré, la première raison, ce sont les prix des produits étrangers. Un consommateur de production nationale explique : «Le prix d'un pantalon de marque européenne est à 1800 DA, ceux de la production locale sont entre 800 et 1000 DA». «C'est la première raison qui m'amène à préférer la production locale», déclare le consommateur. La contrefaçon est aussi l'une des causes qui poussent les Algériens à choisir la production locale, vu que les prix sont abordables ainsi que la qualité de certains produits qui se sont imposés au même niveau des produits provenant de marchés étrangers notamment ceux. Selon les dernières déclarations de Redha Hamiani, président du FCE, lors d'une rencontre avec des hommes d'affaires à la Chambre de commerce et de l'industrie de l'Oranie.
« …Nous perdrons, chaque année, 10% de protection sur les produits fabriqués localement. Pour le moment, on n'est pas prêt pour affronter l'importation massive des produits européens». Selon les dires du président du FCE, l'Algérie n'est pas en mesure d'affronter les produits étrangers, ce qui veut dire que la production locale va disparaître. Quelle est la meilleure solution pour protéger les producteurs locaux ? Car ces derniers font face à bien des contraintes.
S. D.
Les Algériens semblent de plus en plus préférer la production locale dans le prê- à-porter. C'est ce qui semble se dégager à la vue de certaines boutiques à Alger qui demeurent ouvertes malgré l'envahissement du marché par les produits « made in
China ». Abordés dans la rue, les citoyens n'hésitent plus à afficher un certain «patriotisme économique», d'autant que l'expérience des vêtements chinois pas chers a édifié plus d'un sur le rapport minimum en matière de qualité et de prix. Cela dit, ce retour du prêt-à-porter national demeure encore trop timide et l'avance prise par les marchandises étrangères est bien difficile à rattraper. Aussi, les boutiques spécialisées dans la production nationale, même si elles donnent l'impression de faire d'assez bonnes affaires ces derniers temps, n'en sont pas moins en voie de disparition.
Le sursaut du Made in Algeria vient donc tardivement, mais il est un fait, c'est qu'il branche de plus en plus de parents qui ont tendance à opter pour la production nationale dans leurs achats pour l'Aïd et autres, Ils seraient en effet, des milliers d'Algériens qui préfèrent le produit algérien, à l'instar des produits provenant de l'étranger. Les raisons sont multiples. Selon les déclarations des consommateurs que nous avons rencontré, la première raison, ce sont les prix des produits étrangers. Un consommateur de production nationale explique : «Le prix d'un pantalon de marque européenne est à 1800 DA, ceux de la production locale sont entre 800 et 1000 DA». «C'est la première raison qui m'amène à préférer la production locale», déclare le consommateur. La contrefaçon est aussi l'une des causes qui poussent les Algériens à choisir la production locale, vu que les prix sont abordables ainsi que la qualité de certains produits qui se sont imposés au même niveau des produits provenant de marchés étrangers notamment ceux. Selon les dernières déclarations de Redha Hamiani, président du FCE, lors d'une rencontre avec des hommes d'affaires à la Chambre de commerce et de l'industrie de l'Oranie.
« …Nous perdrons, chaque année, 10% de protection sur les produits fabriqués localement. Pour le moment, on n'est pas prêt pour affronter l'importation massive des produits européens». Selon les dires du président du FCE, l'Algérie n'est pas en mesure d'affronter les produits étrangers, ce qui veut dire que la production locale va disparaître. Quelle est la meilleure solution pour protéger les producteurs locaux ? Car ces derniers font face à bien des contraintes.
S. D.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.