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"C'est un domaine boudé par les investisseurs"
Lounas Omar, jeune Eleveur d'abeilles, se confie au midi libre
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 11 - 2008

Pourquoi avez-vous choisi le créneau de l'apiculture?
J'ai choisi de lancer un investissement dans le créneau de l'apiculture pour des raisons simples et logiques. En habitant une zone montagneuse riche en flore et en possédant des terres considérables, je pense que tous les ingrédients sont réunis pour lancer un investissement dans le domaine de l'apiculture. Ajouter à cela le soutien et les facilités accordées par l'Etat pour promouvoir l'apiculture, et ce, notamment, pour les jeunes qui possèdent des terrains dans des zones favorables à l'investissement dans l'apiculture. Je veux dire par des zones favorables les terrains dont le tissu floristique existe. Car ce dernier constitue l'un des éléments fondamentaux sur lesquel repose l'élevage de l'abeille. Par ailleurs, il convient de souligner que l'élevage de l'abeille est un créneau assez rentable. En plus, c'est une activité qui n'a pas besoin d'importantes ressources pour la promouvoir. Il suffit d'ailleurs de petites ressources financières et d'une volonté pour réussir son projet. A ce sujet, ma réussite dans l'apiculture en est une preuve. Personnellement, j'ai commencé mon investissement avec quelques ruches, il y a de cela cinq ans, mais là, je m'en sors avec des récoltes de miel avoisinant 50 millions de centimes. Ceci sans parler de mes rentes en vendant des essaims aux nouveaux investisseurs, car je pratique aussi l'essaimage artificiel.
Le rendement de miel est-il
satisfaisant ?
Le rendement du miel pour cette année est très satisfaisant comparativement aux années précédentes. Cette situation s'explique notamment par la diminution des feux de forêt, des maladies ainsi que par les conditions climatiques. Nous avons connu, faut-il le préciser, une bonne saison printanière. Aussi, dois-je dire que le printemps il y a grande variété de fleurs qui constituent la nourriture par excellence des abeilles. Ceci est déterminant quant au rendements de miel, et ce, soit en matière de quantité ou de qualité. Le rendement de miel pour une ruche a atteint 18 kg. C'est une production très positive.
Trouvez-vous des difficultés à commercialiser votre production ?
Le miel se vend bien. Je le vends aux coopératives agricoles ainsi qu'aux particuliers. Il connaît une demande de plus en plus croissante. Auprès des coopératives, on le vend à 1.900 DA le kg, tandis que les particuliers l'obtiennent pour 2.100 DA le kg. Toutefois, il faut que le miel soit pur.
Comment procédez-vous pour la reproduction des essaims ?
La reproduction artificielle des essaims ou l'essaimage se fait généralement durant l'automne. Les essaims naturels sont recueillis et installés dans des ruches à rayons fixes que l'on vide à l'automne, généralement par asphyxie, quand les abeilles ont constitué leurs réserves pour l'hiver. Le miel est alors séparé de la cire par pressage. Ce miel dit de "presse" est, généralement, d'une qualité assez médiocre.
En votre qualité d'apiculteur, comment évaluez-vous ce domaine
en Algérie ?
C'est un domaine très rentable et ambitieux. Toutefois, il demeure mal connu et moins valorisé par les candidats à l'investissement. Personnellement, j'ai commencé avec quelques dizaines de ruches en 2004 et aujourd'hui, j'en compte quelque 500 . En outre, il convient de mentionner que j'ai vendu plus d'un millier d'essaims.
Quelle est la meilleure qualité en matière de miel ?
D'abord, il faut dire que le miel, ce nectar des dieux aux mille vertus, est très recherché pour ses effets thérapeutiques avérés. Le miel produit à partir d'une seule variété de fleurs (miel-unifloral) ou de fleurs variées (miel toutes fleurs), le miel dont la teinte varie à température ordinaire d'un ton incolore au brun sombre est le meilleur.
Quelles sont les obstacles contraignant le développement de l'activité apicole ?
La pollution, le bruit, les feux de forêt et le manque de tissu floristique et, bien sûr, il y a également quelques maladies passagères qui interviennent durant l'été et l'hiver. En dehors de ces facteurs, l'activité apicole peut connaître une évolution notable sur tous les plans.
Propos receuillis par K. L. C.
Pourquoi avez-vous choisi le créneau de l'apiculture?
J'ai choisi de lancer un investissement dans le créneau de l'apiculture pour des raisons simples et logiques. En habitant une zone montagneuse riche en flore et en possédant des terres considérables, je pense que tous les ingrédients sont réunis pour lancer un investissement dans le domaine de l'apiculture. Ajouter à cela le soutien et les facilités accordées par l'Etat pour promouvoir l'apiculture, et ce, notamment, pour les jeunes qui possèdent des terrains dans des zones favorables à l'investissement dans l'apiculture. Je veux dire par des zones favorables les terrains dont le tissu floristique existe. Car ce dernier constitue l'un des éléments fondamentaux sur lesquel repose l'élevage de l'abeille. Par ailleurs, il convient de souligner que l'élevage de l'abeille est un créneau assez rentable. En plus, c'est une activité qui n'a pas besoin d'importantes ressources pour la promouvoir. Il suffit d'ailleurs de petites ressources financières et d'une volonté pour réussir son projet. A ce sujet, ma réussite dans l'apiculture en est une preuve. Personnellement, j'ai commencé mon investissement avec quelques ruches, il y a de cela cinq ans, mais là, je m'en sors avec des récoltes de miel avoisinant 50 millions de centimes. Ceci sans parler de mes rentes en vendant des essaims aux nouveaux investisseurs, car je pratique aussi l'essaimage artificiel.
Le rendement de miel est-il
satisfaisant ?
Le rendement du miel pour cette année est très satisfaisant comparativement aux années précédentes. Cette situation s'explique notamment par la diminution des feux de forêt, des maladies ainsi que par les conditions climatiques. Nous avons connu, faut-il le préciser, une bonne saison printanière. Aussi, dois-je dire que le printemps il y a grande variété de fleurs qui constituent la nourriture par excellence des abeilles. Ceci est déterminant quant au rendements de miel, et ce, soit en matière de quantité ou de qualité. Le rendement de miel pour une ruche a atteint 18 kg. C'est une production très positive.
Trouvez-vous des difficultés à commercialiser votre production ?
Le miel se vend bien. Je le vends aux coopératives agricoles ainsi qu'aux particuliers. Il connaît une demande de plus en plus croissante. Auprès des coopératives, on le vend à 1.900 DA le kg, tandis que les particuliers l'obtiennent pour 2.100 DA le kg. Toutefois, il faut que le miel soit pur.
Comment procédez-vous pour la reproduction des essaims ?
La reproduction artificielle des essaims ou l'essaimage se fait généralement durant l'automne. Les essaims naturels sont recueillis et installés dans des ruches à rayons fixes que l'on vide à l'automne, généralement par asphyxie, quand les abeilles ont constitué leurs réserves pour l'hiver. Le miel est alors séparé de la cire par pressage. Ce miel dit de "presse" est, généralement, d'une qualité assez médiocre.
En votre qualité d'apiculteur, comment évaluez-vous ce domaine
en Algérie ?
C'est un domaine très rentable et ambitieux. Toutefois, il demeure mal connu et moins valorisé par les candidats à l'investissement. Personnellement, j'ai commencé avec quelques dizaines de ruches en 2004 et aujourd'hui, j'en compte quelque 500 . En outre, il convient de mentionner que j'ai vendu plus d'un millier d'essaims.
Quelle est la meilleure qualité en matière de miel ?
D'abord, il faut dire que le miel, ce nectar des dieux aux mille vertus, est très recherché pour ses effets thérapeutiques avérés. Le miel produit à partir d'une seule variété de fleurs (miel-unifloral) ou de fleurs variées (miel toutes fleurs), le miel dont la teinte varie à température ordinaire d'un ton incolore au brun sombre est le meilleur.
Quelles sont les obstacles contraignant le développement de l'activité apicole ?
La pollution, le bruit, les feux de forêt et le manque de tissu floristique et, bien sûr, il y a également quelques maladies passagères qui interviennent durant l'été et l'hiver. En dehors de ces facteurs, l'activité apicole peut connaître une évolution notable sur tous les plans.
Propos receuillis par K. L. C.


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