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La législation doit suivre
La cybercriminalité et l'enfance en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 12 - 2008

La protection de l'enfant contre tous les dangers que véhicule l'Internet est un défi que doit relever notre pays à l'heure où le nombre d'enfants qui ont recours à cette nouvelle technologie est de plus en plus important.
La protection de l'enfant contre tous les dangers que véhicule l'Internet est un défi que doit relever notre pays à l'heure où le nombre d'enfants qui ont recours à cette nouvelle technologie est de plus en plus important.
La sensibilisation des enfants quant aux dangers d'Internet et l'élaboration de textes législatifs régissant l'usage de cette technologie est une utilité qui s'impose absolument. C'est ce qu'explique le Pr Mostéfa Khiati dans son dernier ouvrage intitulé «La cybercriminalité et l'enfance en Algérie».
La protection de l'enfant contre tous les dangers que véhicule l'Internet est un défi que doit relever notre pays à l'heure où le nombre d'enfants qui ont recours à cette nouvelle technologie est de plus en plus important. Les petits algériens sont donc davantage exposés à la cybercriminalité. Le fléau s'accentue et suscite plus d'intérêt. D'ailleurs, un enfant sur trois peut être confronté à des images choquantes sur le net.
Le dit ouvrage publié par l'Observatoire des droits de l'enfant (ODE) rassemble nombre d'enquêtes relevant de la presse et des différentes institutions algériennes et étrangères. En somme, tous s'accordent à dire que l'enfant a un droit à la protection contre tous les abus que peut causer l'utilisation d'Internet. On peut lire, cependant, que dans ce délit désigné par cybercriminalité ou crime informatique « aucune violence physique ou matérielle n'est exercée au moment de l'exécution du délit. C'est un acte intentionnel qui cible des victimes le plus souvent inconnues, lesquelles subissent des préjudices plus ou moins graves, matériels, moraux, professionnels ». « Ces actes prennent chez l'enfant une tournure particulièrement grave ». Car ces mineurs, comme l'explique la même source, sont manipulés, dénudés de repères dans l'intention de « les faire basculer dans l'enfer et d'abuser d'eux ».
Avant de travailler sur la cybercriminalité et l'enfance en Algérie, le Pr Khiati, pédiatre de profession, a déjà consacré plusieurs de ses travaux à l'enfance algérienne. A savoir, entre autres publications, «L'enfance blessée». «Les enfants de Bentalha racontent», édité en 2002, «L'enfant diabétique et insulino dépendant en milieu maghrébin» édité en 1982.
D'autres enquêtes faites par l'ODE et la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche ( FOREM), relèvent que les familles n'assument pas leur rôle de surveillance. En effet, les familles algériennes accordent une très grande confiance aux nouvelles technologies de l'information et de la communication ( NTIC) en général et à Internet en particulier. Donc les enfants sont souvent connectés à Internet dans les domiciles comme dans les cybercafés sans aucune assistance adulte. Dans ce cas, les jeunes internautes sont facilement victimes d'images pornographiques, d'images violentes ou exposés à des réseaux terroristes.
L'accès des enfants aux NTIC est un droit garanti par la Convention internationale des droits de l'enfant, cependant, il est du devoir des Etats et des sociétés d'informer et de sensibiliser les enfants afin de les protéger contre les mauvais traitements et l'exploitation.
A noter enfin qu'en Algérie, où le fléau en question est considéré nouveau, il n'existe aucune loi qui protége l'enfant des cybercriminels, alors que la lutte contre la cybercriminalité a suscité à travers le monde plusieurs conventions internationales et lois dans les pays développés. Le Pr Mostéfa Khiati propose dans son ouvrage « La cybercriminalité et l'enfance en Algérie » nombre de conseils qui pourront servir de feuille de route pour les parents afin de protéger leurs enfants. M. A.
La sensibilisation des enfants quant aux dangers d'Internet et l'élaboration de textes législatifs régissant l'usage de cette technologie est une utilité qui s'impose absolument. C'est ce qu'explique le Pr Mostéfa Khiati dans son dernier ouvrage intitulé «La cybercriminalité et l'enfance en Algérie».
La protection de l'enfant contre tous les dangers que véhicule l'Internet est un défi que doit relever notre pays à l'heure où le nombre d'enfants qui ont recours à cette nouvelle technologie est de plus en plus important. Les petits algériens sont donc davantage exposés à la cybercriminalité. Le fléau s'accentue et suscite plus d'intérêt. D'ailleurs, un enfant sur trois peut être confronté à des images choquantes sur le net.
Le dit ouvrage publié par l'Observatoire des droits de l'enfant (ODE) rassemble nombre d'enquêtes relevant de la presse et des différentes institutions algériennes et étrangères. En somme, tous s'accordent à dire que l'enfant a un droit à la protection contre tous les abus que peut causer l'utilisation d'Internet. On peut lire, cependant, que dans ce délit désigné par cybercriminalité ou crime informatique « aucune violence physique ou matérielle n'est exercée au moment de l'exécution du délit. C'est un acte intentionnel qui cible des victimes le plus souvent inconnues, lesquelles subissent des préjudices plus ou moins graves, matériels, moraux, professionnels ». « Ces actes prennent chez l'enfant une tournure particulièrement grave ». Car ces mineurs, comme l'explique la même source, sont manipulés, dénudés de repères dans l'intention de « les faire basculer dans l'enfer et d'abuser d'eux ».
Avant de travailler sur la cybercriminalité et l'enfance en Algérie, le Pr Khiati, pédiatre de profession, a déjà consacré plusieurs de ses travaux à l'enfance algérienne. A savoir, entre autres publications, «L'enfance blessée». «Les enfants de Bentalha racontent», édité en 2002, «L'enfant diabétique et insulino dépendant en milieu maghrébin» édité en 1982.
D'autres enquêtes faites par l'ODE et la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche ( FOREM), relèvent que les familles n'assument pas leur rôle de surveillance. En effet, les familles algériennes accordent une très grande confiance aux nouvelles technologies de l'information et de la communication ( NTIC) en général et à Internet en particulier. Donc les enfants sont souvent connectés à Internet dans les domiciles comme dans les cybercafés sans aucune assistance adulte. Dans ce cas, les jeunes internautes sont facilement victimes d'images pornographiques, d'images violentes ou exposés à des réseaux terroristes.
L'accès des enfants aux NTIC est un droit garanti par la Convention internationale des droits de l'enfant, cependant, il est du devoir des Etats et des sociétés d'informer et de sensibiliser les enfants afin de les protéger contre les mauvais traitements et l'exploitation.
A noter enfin qu'en Algérie, où le fléau en question est considéré nouveau, il n'existe aucune loi qui protége l'enfant des cybercriminels, alors que la lutte contre la cybercriminalité a suscité à travers le monde plusieurs conventions internationales et lois dans les pays développés. Le Pr Mostéfa Khiati propose dans son ouvrage « La cybercriminalité et l'enfance en Algérie » nombre de conseils qui pourront servir de feuille de route pour les parents afin de protéger leurs enfants. M. A.


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