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L'année du doute
Economie
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 12 - 2008

Un nouveau centre urbain de dimension internationale avec en prime, une création de plus de 10.000 emplois directs. Le projet Alger Medina, est incontestablement le projet de l'année 2008.
Un nouveau centre urbain de dimension internationale avec en prime, une création de plus de 10.000 emplois directs. Le projet Alger Medina, est incontestablement le projet de l'année 2008.
Cette année 2008 aura connu une promesse très intéressante pour les habitants de la capitale. Un nouveau centre urbain de dimension internationale avec en prime, une création de plus de 10.000 emplois directs. Le projet Alger Medina, est incontestablement le projet de l'année 2008. D'abord, par son ambition quasi pharaonique, mais aussi à travers la manière très moderne de son financement, puisqu'une opération d'emprunt obligataire a été lancée au niveau de la bourse d'Alger pour lever les fonds nécessaires à sa réalisation. Outre qu'une telle initiative dynamise la bourse d'Alger, elle démontre toute l'efficacité d'un secteur privé qui ne craint plus les mécanismes nouveaux pour financer de grands projets et, par la même, ouvre grand les portes aux futurs investisseurs qui ne parviennent pas à convaincre une banque primaire. L'expérience du groupe Dahli est, à bien des égards, l'attraction économique de l'année 2008 et continuera à faire parler d'elle, l'année prochaine. Il faut dire qu'à part cette initiative, l'année qui s'achève aura été celle de tous les stress au niveau international avec une grave récession et des scandales à répétition, à la clé. L'Algérie a failli être prise dans la tourmente, puisqu'il avait été convenu qu'elle mettrait les deux pieds dans la mondialisation par le biais d'opérations de privatisation d'une des banques publiques, à savoir le Crédit populaire algérien. Cela en plus d'Algérie Télécom, autre grande entreprise que l'Etat entendait mettre dans le circuit des nouvelles technologies mondiales. Le coup d'arrêt porté à ces opérations d'ouverture de capital à la dernière minute, a sauvé les deux entités économiques. Et pour cause, autour de nous les plus grands groupes financiers se son écroulés comme des châteaux de cartes. Une descente aux enfers des établissements financiers internationaux dont personne n'avait prévue l'ampleur, sauf peut-être les décideurs économique algériens qui ont pris le soin de retirer toutes les billes du pays des sphères financières contaminées par la spéculation et les scandales qui n'en finissent toujours pas d'étonner les observateurs, au point où l'on doute sérieusement de l'efficacité du système capitaliste. La dégringolade de l'économie mondiale a, il fallait s'y attendre, entraîné dans son sillage, les cours du pétrole qui se sont dangereusement approché du prix de référence fixé pas la loi des Finances pour l'année prochaine. 2008, qui a aussi été l'année de la présidence algérienne de l'Opep, a permis à notre pays de montrer toute sa force de persuasion puisque en trois réunions marathon, le cartel pétrolier a baissé sa production de 4,2 millions de baril par jour. Une performance historique qui n'a malheureusement pas eu l'effet escompté sur la stabilité du marché, puisque le prix de l'or noir est encore bien loin de celui espéré par les pays producteurs. Cet état de fait, qui préoccupe l'opinion nationale, est quelque peu minimisé par les membres du gouvernement qui assurent que l'Algérie dispose d'une marge de manœuvre de plusieurs années. Ainsi (et c'est la décision gouvernementale de l'année en matière économique), l'Algérie va mettre 150 milliards de dollars pour fiancer le prochain plan de relance économique 2009/2014. Annoncé par le Premier ministre, ce super programme d'investissement public est censé mettre l'Algérie sur la rampe de lancement au moment où le reste du monde souffre de la récession. À en croire nos gouvernants, l'avenir est loin d'être noir.
Cette année 2008 aura connu une promesse très intéressante pour les habitants de la capitale. Un nouveau centre urbain de dimension internationale avec en prime, une création de plus de 10.000 emplois directs. Le projet Alger Medina, est incontestablement le projet de l'année 2008. D'abord, par son ambition quasi pharaonique, mais aussi à travers la manière très moderne de son financement, puisqu'une opération d'emprunt obligataire a été lancée au niveau de la bourse d'Alger pour lever les fonds nécessaires à sa réalisation. Outre qu'une telle initiative dynamise la bourse d'Alger, elle démontre toute l'efficacité d'un secteur privé qui ne craint plus les mécanismes nouveaux pour financer de grands projets et, par la même, ouvre grand les portes aux futurs investisseurs qui ne parviennent pas à convaincre une banque primaire. L'expérience du groupe Dahli est, à bien des égards, l'attraction économique de l'année 2008 et continuera à faire parler d'elle, l'année prochaine. Il faut dire qu'à part cette initiative, l'année qui s'achève aura été celle de tous les stress au niveau international avec une grave récession et des scandales à répétition, à la clé. L'Algérie a failli être prise dans la tourmente, puisqu'il avait été convenu qu'elle mettrait les deux pieds dans la mondialisation par le biais d'opérations de privatisation d'une des banques publiques, à savoir le Crédit populaire algérien. Cela en plus d'Algérie Télécom, autre grande entreprise que l'Etat entendait mettre dans le circuit des nouvelles technologies mondiales. Le coup d'arrêt porté à ces opérations d'ouverture de capital à la dernière minute, a sauvé les deux entités économiques. Et pour cause, autour de nous les plus grands groupes financiers se son écroulés comme des châteaux de cartes. Une descente aux enfers des établissements financiers internationaux dont personne n'avait prévue l'ampleur, sauf peut-être les décideurs économique algériens qui ont pris le soin de retirer toutes les billes du pays des sphères financières contaminées par la spéculation et les scandales qui n'en finissent toujours pas d'étonner les observateurs, au point où l'on doute sérieusement de l'efficacité du système capitaliste. La dégringolade de l'économie mondiale a, il fallait s'y attendre, entraîné dans son sillage, les cours du pétrole qui se sont dangereusement approché du prix de référence fixé pas la loi des Finances pour l'année prochaine. 2008, qui a aussi été l'année de la présidence algérienne de l'Opep, a permis à notre pays de montrer toute sa force de persuasion puisque en trois réunions marathon, le cartel pétrolier a baissé sa production de 4,2 millions de baril par jour. Une performance historique qui n'a malheureusement pas eu l'effet escompté sur la stabilité du marché, puisque le prix de l'or noir est encore bien loin de celui espéré par les pays producteurs. Cet état de fait, qui préoccupe l'opinion nationale, est quelque peu minimisé par les membres du gouvernement qui assurent que l'Algérie dispose d'une marge de manœuvre de plusieurs années. Ainsi (et c'est la décision gouvernementale de l'année en matière économique), l'Algérie va mettre 150 milliards de dollars pour fiancer le prochain plan de relance économique 2009/2014. Annoncé par le Premier ministre, ce super programme d'investissement public est censé mettre l'Algérie sur la rampe de lancement au moment où le reste du monde souffre de la récession. À en croire nos gouvernants, l'avenir est loin d'être noir.


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