El-Oued: Quinze œuvres sélectionnées pour le 4e festival international du monodrame féminin    Sortie d'une nouvelle promotion du Centre de formation des troupes spéciales de Biskra    Ghaza: MSF appelle l'UE à agir pour arrêter le génocide sioniste    Journée mondiale de l'enfant africain: le ministère de la Solidarité nationale organise une cérémonie au Jardin d'essai du Hamma    APN: adoption de la loi relative à la mobilisation générale    APN: adoption à la majorité du projet de loi régissant les activités minières    Conseil supérieur de la Jeunesse: une caravane pour la préservation de la biodiversité fait une halte dans la wilaya d'Illizi    Bac 2025: le ministère de l'éducation insiste sur le strict respect des consignes sous peine d'exclusion    APN: adoption à la majorité du projet de loi portant règlement budgétaire pour l'exercice 2022    Festival national du théâtre comique: 7 pièces sélectionnées pour décrocher la "grappe d'Or"    4e jour de l'agression sioniste contre l'Iran: forte riposte de Téhéran    Foot/CAN féminine 2024 (décalée à 2025) : début du stage des Algériennes à Oran    Santé: M. Saihi s'entretient avec son homologue tunisien    L'Iran promet une réponse dévastatrice aux attaques sionistes    Une illusion utile à ceux qui gouvernent    Poumon du développement, améliorer la gestion de la politique des transports en l'Algérie    Une nouvelle nuit d'escalade    C'est parti !    Ghaghaa, la fontaine oubliée... ou l'art d'assoiffer la mémoire    Ooredoo organise une opération de nettoyage de forêt à Jijel    De nouveaux avions dès septembre pour transformer Alger en hub régional    Du football pour le plaisir des yeux    Les lauréats de l'édition 2025 couronnés    Athlétisme/5e Journée Elite & Jeunes Talents: Nouveau record national du 400 mètres pour Ismaïl Bouaziza chez les U18    Cyclisme/Tour du Cameroun: Islam Mansouri vainqueur du maillot jaune de la 21e édition    Le ministère de la Justice lance des sessions de formation au profit des magistrats et fonctionnaires    Emission d'une série de timbres postaux intitulée "femmes et hommes de théâtre"    Une fin de saison en toute sportivité    Ce qu'il faut savoir sur la Coupe du monde des clubs    Le Monde au chevet de l'armée d'Israël ou comment on fabrique l'innocence    La folie fatale de Netanyahou qui le rapproche de sa fin !    Des chercheurs ont créé un outil pour repérer les ouvrages toxiques    Lundi 30 juin 2025, dernier délai pour soumettre les candidatures    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    L'Algérie est en mesure de relever toute sorte de défis !    Une série d'accords signés entre l'Algérie et le Rwanda    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Ouverture prochaine au public
Palais de Ahmed Bey de Constantine
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 01 - 2009

Le somptueux palais du Bey Ahmed, un chef-d'œuvre architectural qui fait la fierté des Constantinois, rouvrira ses imposantes portes sculptées en bois d'ébène «dans moins de trois mois'', a-t-on appris mardi d'une source proche de la cellule chargée de sa restauration.
Sans fixer une date précise, la même source a néanmoins assuré que cet édifice «pourrait être rendu à la ville au courant du mois d'avril prochain, car la dernière phase de restauration touche à sa fin».
En fait, a-t-on ajouté, cette phase «assez délicate» a mis à contribution, pour les finitions, «tout un ensemble de petits artisans de différentes spécialités, parmi lesquels des dinandiers pour la lustrerie artisanale, des céramistes pour les revêtements délicats et des ébénistes pour la reproduction ou la restauration des menuiseries anciennes». Cela explique, a-t-on soutenu, la «relative lenteur des travaux et l'impossibilité d'avancer une date fixe pour la réception du palais».
Néanmoins, le palais sera livré «sans son magnifique marbre et sa polychromie superposée et riche en couleur, deux pièces maîtresses qui nécessitent une attention toute particulière et une expérience exceptionnelle pour leur réhabilitation», a précisé le représentant de la cellule chargée du projet de restauration.
L'inestimable polychromie qui orne les murs du palais sur 1.600 mètres carrés et qui permet la datation et la lecture des différents événements historiques comme les batailles auxquelles a pris part le Bey aux côtés du Dey d'Alger, ainsi que ses différents voyages au Moyen-Orient et à la Mecque, a été abîmée par des «rajouts», œuvre de la présence coloniale française, qui ont «altéré l'originalité de l'œuvre» et rendu «encore plus complexe sa restauration», a affirmé la même source.
Cette problématique a décidé le maître de l'ouvrage à opter pour une nouvelle étude qui sera effectuée ultérieurement par des spécialistes étrangers, en vue «d'établir la partie qui devra être gardée et de reconstituer le délicat et précieux marbre», a-t-on également noté.
Le palais du Bey Ahmed, inspiré des contes des Mille et une nuits, a été longtemps abandonné à son sort avant de faire l'objet d'une décision de réhabilitation, rappelle-t-on.
Les ravages du temps étaient cependant si considérables que l'on a éprouvé beaucoup de peine à conduire les opérations de restauration, provoquant de fréquents arrêts de travaux et de volumineuses enveloppes en dinars et en devises.
Une fois restauré, ce futur musée ethnographique verra l'aménagement de plusieurs dépendances, dont notamment une salle de conférences, une bibliothèque, un club de rencontres, des ateliers et une salle d'exposition permanente pour les besoins culturels de la ville et de sa région, a-t-on affirmé auprès des autorités de la wilaya de Constantine.
Le somptueux palais du Bey Ahmed, un chef-d'œuvre architectural qui fait la fierté des Constantinois, rouvrira ses imposantes portes sculptées en bois d'ébène «dans moins de trois mois'', a-t-on appris mardi d'une source proche de la cellule chargée de sa restauration.
Sans fixer une date précise, la même source a néanmoins assuré que cet édifice «pourrait être rendu à la ville au courant du mois d'avril prochain, car la dernière phase de restauration touche à sa fin».
En fait, a-t-on ajouté, cette phase «assez délicate» a mis à contribution, pour les finitions, «tout un ensemble de petits artisans de différentes spécialités, parmi lesquels des dinandiers pour la lustrerie artisanale, des céramistes pour les revêtements délicats et des ébénistes pour la reproduction ou la restauration des menuiseries anciennes». Cela explique, a-t-on soutenu, la «relative lenteur des travaux et l'impossibilité d'avancer une date fixe pour la réception du palais».
Néanmoins, le palais sera livré «sans son magnifique marbre et sa polychromie superposée et riche en couleur, deux pièces maîtresses qui nécessitent une attention toute particulière et une expérience exceptionnelle pour leur réhabilitation», a précisé le représentant de la cellule chargée du projet de restauration.
L'inestimable polychromie qui orne les murs du palais sur 1.600 mètres carrés et qui permet la datation et la lecture des différents événements historiques comme les batailles auxquelles a pris part le Bey aux côtés du Dey d'Alger, ainsi que ses différents voyages au Moyen-Orient et à la Mecque, a été abîmée par des «rajouts», œuvre de la présence coloniale française, qui ont «altéré l'originalité de l'œuvre» et rendu «encore plus complexe sa restauration», a affirmé la même source.
Cette problématique a décidé le maître de l'ouvrage à opter pour une nouvelle étude qui sera effectuée ultérieurement par des spécialistes étrangers, en vue «d'établir la partie qui devra être gardée et de reconstituer le délicat et précieux marbre», a-t-on également noté.
Le palais du Bey Ahmed, inspiré des contes des Mille et une nuits, a été longtemps abandonné à son sort avant de faire l'objet d'une décision de réhabilitation, rappelle-t-on.
Les ravages du temps étaient cependant si considérables que l'on a éprouvé beaucoup de peine à conduire les opérations de restauration, provoquant de fréquents arrêts de travaux et de volumineuses enveloppes en dinars et en devises.
Une fois restauré, ce futur musée ethnographique verra l'aménagement de plusieurs dépendances, dont notamment une salle de conférences, une bibliothèque, un club de rencontres, des ateliers et une salle d'exposition permanente pour les besoins culturels de la ville et de sa région, a-t-on affirmé auprès des autorités de la wilaya de Constantine.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.