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Le délai expire le 23 février
Collecte des 75.000 signatures
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 02 - 2009

Ils sont dix-huit candidats, pour le moment, à vouloir relever ce «challenge». Le plus difficile demeure cependant l'obligation de réunir les 75.000 signatures exigées par la loi.
Ils sont dix-huit candidats, pour le moment, à vouloir relever ce «challenge». Le plus difficile demeure cependant l'obligation de réunir les 75.000 signatures exigées par la loi.
A treize jours de la fin des délais impartis par la loi aux candidats à l'élection présidentielle pour déposer leurs dossiers au Conseil constitutionnel, les concernés s'attellent à réunir, chacun à sa «vitesse», les documents requis pour aspirer à participer à la course vers le palais d'El Mouradia.
Ils sont dix-huit candidats, pour le moment, à vouloir relever ce «challenge». Le plus difficile demeure cependant l'obligation de réunir les 75.000 signatures exigées par la loi. Si pour certains cette opération n'est qu'une étape parmi d'autres, tellement ils ont la certitude de pouvoir « l'accomplir » avec succès, d'autres candidats y laisseront certainement des plumes. Hormis Louisa Hanoune, présidente du Parti des travailleurs (PT), Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA) ou peut, être Faouzi Rabaine qui avait créé la surprise en 2004 en accédant au «tréteau», les autres candidats, dont la plupart sont méconnus dans la scène politique nationale, ne voient pas en la réunion de ces signatures une tâche facile. «Ce n'est pas aussi évident que cela !», nous confie un proche de l'un des candidats libres. Pour lui, les citoyens approchés pour solliciter leur signature l'ont, soit déjà donnée à un autre, ou encore refusent de «signer des chèques à blanc». En effet, en l'absence d'assise politique pour la majorité des candidats libres, les électeurs s'abstiennent souvent de leur «confier» leur paraphe. «Les citoyens nous disent carrément que tant qu'ils ne savent pas de quelle obédience on est, ils ne peuvent pas signer pour nous (…) On a beau leur expliquer que notre programme ne sera dévoilé, dans toutes ses dimensions, que lors de la campagne électorale, leur exigence demeure intraitable», poursuit encore notre interlocuteur.
Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, il demeure tout de même «ravi de pouvoir vivre cette aventure en étant conscient que leur candidat retombera dans « l'anonymat » très vite et sitôt la période préélectorale terminée ».
C'est sans doute cet «acharnement» à réunir les signatures et à constituer les dossiers pour prétendre à la course à la magistrature suprême qui fait que la scène politique nationale n'est pas aussi effervescente qu'elle devrait l'être en cette période. Toutefois et même si ce n'est un secret pour personne, l'annonce de la candidature du Président Bouteflika, jeudi prochain donnera le coup d'envoi de la bataille électorale.
«Actuellement, la majorité des partis politiques et les représentants de la société civile tiennent des rencontres pour soutenir la candidature du président Bouteflika mais après le 12 février, il y aura moult manifestations où sera mise en avant la nécessité de maintenir l'actuelle stabilité», affirme un cadre du FLN.
Les candidats à la candidature Moussa Touati et Louisa Hanoune seront sans aucun doute dans la course. Pour Louisa Hanoune ça ne sera pas la première fois qu'elle tente l'aventure. Moussa Touati est, quant à lui, sûr d'être sur la liste des candidats puisque, pour cette fois-ci, il s'est très bien souvenu qu'il avait été éliminé de la course en 2004, faute d'avoir pu réunir les signatures.
S. H.
A treize jours de la fin des délais impartis par la loi aux candidats à l'élection présidentielle pour déposer leurs dossiers au Conseil constitutionnel, les concernés s'attellent à réunir, chacun à sa «vitesse», les documents requis pour aspirer à participer à la course vers le palais d'El Mouradia.
Ils sont dix-huit candidats, pour le moment, à vouloir relever ce «challenge». Le plus difficile demeure cependant l'obligation de réunir les 75.000 signatures exigées par la loi. Si pour certains cette opération n'est qu'une étape parmi d'autres, tellement ils ont la certitude de pouvoir « l'accomplir » avec succès, d'autres candidats y laisseront certainement des plumes. Hormis Louisa Hanoune, présidente du Parti des travailleurs (PT), Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA) ou peut, être Faouzi Rabaine qui avait créé la surprise en 2004 en accédant au «tréteau», les autres candidats, dont la plupart sont méconnus dans la scène politique nationale, ne voient pas en la réunion de ces signatures une tâche facile. «Ce n'est pas aussi évident que cela !», nous confie un proche de l'un des candidats libres. Pour lui, les citoyens approchés pour solliciter leur signature l'ont, soit déjà donnée à un autre, ou encore refusent de «signer des chèques à blanc». En effet, en l'absence d'assise politique pour la majorité des candidats libres, les électeurs s'abstiennent souvent de leur «confier» leur paraphe. «Les citoyens nous disent carrément que tant qu'ils ne savent pas de quelle obédience on est, ils ne peuvent pas signer pour nous (…) On a beau leur expliquer que notre programme ne sera dévoilé, dans toutes ses dimensions, que lors de la campagne électorale, leur exigence demeure intraitable», poursuit encore notre interlocuteur.
Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, il demeure tout de même «ravi de pouvoir vivre cette aventure en étant conscient que leur candidat retombera dans « l'anonymat » très vite et sitôt la période préélectorale terminée ».
C'est sans doute cet «acharnement» à réunir les signatures et à constituer les dossiers pour prétendre à la course à la magistrature suprême qui fait que la scène politique nationale n'est pas aussi effervescente qu'elle devrait l'être en cette période. Toutefois et même si ce n'est un secret pour personne, l'annonce de la candidature du Président Bouteflika, jeudi prochain donnera le coup d'envoi de la bataille électorale.
«Actuellement, la majorité des partis politiques et les représentants de la société civile tiennent des rencontres pour soutenir la candidature du président Bouteflika mais après le 12 février, il y aura moult manifestations où sera mise en avant la nécessité de maintenir l'actuelle stabilité», affirme un cadre du FLN.
Les candidats à la candidature Moussa Touati et Louisa Hanoune seront sans aucun doute dans la course. Pour Louisa Hanoune ça ne sera pas la première fois qu'elle tente l'aventure. Moussa Touati est, quant à lui, sûr d'être sur la liste des candidats puisque, pour cette fois-ci, il s'est très bien souvenu qu'il avait été éliminé de la course en 2004, faute d'avoir pu réunir les signatures.
S. H.


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