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2.000 d'entres-elles risquent de disparaître selon l'Unesco
Journée internationale de la langue maternelle
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 02 - 2009

Tout ce qui sera fait pour promouvoir la diffusion des langues maternelles servira non seulement à encourager la diversité linguistique et l'éducation multilingue, mais aussi et surtout à sensibiliser davantage aux traditions linguistiques et culturelles.
Tout ce qui sera fait pour promouvoir la diffusion des langues maternelles servira non seulement à encourager la diversité linguistique et l'éducation multilingue, mais aussi et surtout à sensibiliser davantage aux traditions linguistiques et culturelles.
Quelque 6.000 langues sont actuellement parlées dans le monde et la moitié est vouée à disparaître. D'où la célébration, le 21 février de chaque année, de la Journée internationale de la langue maternelle, consacrée en tant que telle par l'Unesco en novembre 1999.
Le but est de sensibiliser l'opinion publique sur la diversité linguistique. Tout ce qui sera fait pour promouvoir la diffusion des langues maternelles servira, non seulement à encourager la diversité linguistique et l'éducation multilingue, mais aussi et surtout à sensibiliser davantage aux traditions linguistiques et culturelles du monde entier et inspirer une solidarité fondée sur la compréhension, la tolérance et le dialogue.
«Pour sauvegarder une langue, il faut en premier lieu compter sur la volonté des Etats. Et il est de leur devoir de travailler pour la sauvegarde de la langue maternelle, au delà de toute vision folklorique» indique Abdenour Abdeslam, journaliste-écrivain et militant pour la cause amazighe que nous avons contacté hier à ce sujet. Plus que jamais, ajoute-t-il, les langues maternelles se fragilisent de plus en plus et il est alarmant de constater qu'à elle seule, l'Unesco avertit qu'il y a plus de 2.000 langues dans le monde qui risquent de disparaître. Le rapport de cette institution internationale rendue il y a si peu devrait inciter les Etats à remplir leur mission, conclut notre interlocuteur.
La langue maternelle (ou langue parlée par la mère) est la langue de nos ancêtres. On dit langue Maternelle, et pas paternelle car s'est la maman qui transmet la langue (qui représente les traditions, les us et coutumes) à sa progéniture dès les premiers balbutiements. Dans certains cas, lorsqu'elle n'est pas écrite, la langue se transmet oralement, de génération en génération, telle que la langue Amazighe. Cette langue est l'une des plus anciennes de la Méditerranée, 2.500 ans avant J-C; elle est parlée de la vallée du Nil (Oasis de Siwa) à l'Atlantique. Malgré les nombreuses influences étrangères qui se sont succédées avec une cadence et une diversité répétée, elle demeure vivante. Nos Mères et grand-mères, gardiennes des valeurs ancestrales, ont su sauvegarder ce patrimoine. Dans notre société à forte tradition orale, Birago Diop avait bien raison de dire. « Quand un vieillard meurt chez nous, une bibliothèque brûle». Ainsi, en préservant une langue, la culture et l'identité d'un peuple ne meurent jamais. Etant entendu qu'elle est le véhicule de la pensée, une langue n'est pas seulement un outil de communications, mais surtout l'expression d'une culture.
O. A. A.
Quelque 6.000 langues sont actuellement parlées dans le monde et la moitié est vouée à disparaître. D'où la célébration, le 21 février de chaque année, de la Journée internationale de la langue maternelle, consacrée en tant que telle par l'Unesco en novembre 1999.
Le but est de sensibiliser l'opinion publique sur la diversité linguistique. Tout ce qui sera fait pour promouvoir la diffusion des langues maternelles servira, non seulement à encourager la diversité linguistique et l'éducation multilingue, mais aussi et surtout à sensibiliser davantage aux traditions linguistiques et culturelles du monde entier et inspirer une solidarité fondée sur la compréhension, la tolérance et le dialogue.
«Pour sauvegarder une langue, il faut en premier lieu compter sur la volonté des Etats. Et il est de leur devoir de travailler pour la sauvegarde de la langue maternelle, au delà de toute vision folklorique» indique Abdenour Abdeslam, journaliste-écrivain et militant pour la cause amazighe que nous avons contacté hier à ce sujet. Plus que jamais, ajoute-t-il, les langues maternelles se fragilisent de plus en plus et il est alarmant de constater qu'à elle seule, l'Unesco avertit qu'il y a plus de 2.000 langues dans le monde qui risquent de disparaître. Le rapport de cette institution internationale rendue il y a si peu devrait inciter les Etats à remplir leur mission, conclut notre interlocuteur.
La langue maternelle (ou langue parlée par la mère) est la langue de nos ancêtres. On dit langue Maternelle, et pas paternelle car s'est la maman qui transmet la langue (qui représente les traditions, les us et coutumes) à sa progéniture dès les premiers balbutiements. Dans certains cas, lorsqu'elle n'est pas écrite, la langue se transmet oralement, de génération en génération, telle que la langue Amazighe. Cette langue est l'une des plus anciennes de la Méditerranée, 2.500 ans avant J-C; elle est parlée de la vallée du Nil (Oasis de Siwa) à l'Atlantique. Malgré les nombreuses influences étrangères qui se sont succédées avec une cadence et une diversité répétée, elle demeure vivante. Nos Mères et grand-mères, gardiennes des valeurs ancestrales, ont su sauvegarder ce patrimoine. Dans notre société à forte tradition orale, Birago Diop avait bien raison de dire. « Quand un vieillard meurt chez nous, une bibliothèque brûle». Ainsi, en préservant une langue, la culture et l'identité d'un peuple ne meurent jamais. Etant entendu qu'elle est le véhicule de la pensée, une langue n'est pas seulement un outil de communications, mais surtout l'expression d'une culture.
O. A. A.


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