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«Il faut bannir le mandat présidentiel illimité»
Ali Fawzi Rebaïne s'en prend au pouvoir «politique»
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 04 - 2009

Le candidat du parti AHD 54 à l'élection présidentielle du 9 avril, en l'occurrence Ali Fawzi Rebaïne, a fait un bilan succinct mais réaliste de sa campagne électorale, et dressé un violent réquisitoire contre les moyens disproportionnés et démesurés, ainsi que contre le culte de la personnalité du candidat sortant, hier, au cours d'une conférence de presse organisée au CIP.
«Toutes les institutions sont impliquées dans la campagne électorale du président de la République. Peut-on préparer des élections démocratiques et transparentes de cette façon-là ? J'en doute. Je dispose de deux minutes et demie seulement à la télévision, tandis que le président de la République et les partis de la coalition en ont plus de 15 minutes au journal télévisé. Peut-on construire un Etat et un pays modernes avec des réflexes du parti unique» a déclaré ce candidat se présentant pour la seconde fois consécutive pour briguer la magistrature suprême après avoir récolté 3 % des voix lors du suffrage universel de la présidentielle de 2004.
En relatant son bilan, il dira : «Nous avons raté un rendez-vous important avec l'histoire, notamment à la suite de la révision constitutionnelle où le pouvoir politique a complètement raté cette occasion de changer l'Algérie. Il devient, donc, impérieux de corriger et de modifier les traditions politiques en Algérie, car ma génération n'accepte pas le statu quo».
Il s'est montré contemporain, vivant pleinement son temps et son époque loin des affabulations et de la politique-fiction et des anachronismes apologétiques du passé, en précisant «Nous sommes en 2009, et par conséquent, le temps est fini pour le parti et la pensée uniques, la Guerre de libération… Nous sommes à l'ère de la mondialisation, de la guerre et de la faim… Il faut instituer un contre-pouvoir en Algérie, car notre pays n'évolue pas avec une constante pression politique et sociale. Ils ont mené le pays au bord de l'explosion alors que les Algériens sont pacifiques et aiment la paix».
Concernant l'argent qui lui a été octroyé pour sa campagne électorale, il dira que «le 1,5 milliard de centimes est insuffisant comparativement aux milliards du candidat sortant qui utilise des ressources financières des wilayas et des communes pour sa propre image». A propos du rôle de garde-fous du Conseil constitutionnel, Rebaïne estime que «cette institution (le conseil constitutionnel-Ndlr) donne des chiffres erronés, notamment pour ce qui est des pourcentages des résultats du scrutin des candidats. Tout est fondé sur le mensonge sachant que le pays n'a pas de contrôle constitutionnel et ne possède pas de débat contradictoire. Les responsables politiques ne veulent pas la confrontation des idées. Ils donnent des chiffres à la télévision et disparaissent».
Au sujet des observateurs internationaux, Rebaïne a déclaré que des délégués de l'ONU lui ont affirmé qu'il n'y aura pas d'observateurs onusiens, alors que les autorités parlent de la présence d'observateurs de cette institution. Mais, selon lui, il est impossible de surveiller les 50.000 bureaux de vote à travers le territoire national.
Le candidat du parti AHD 54 à l'élection présidentielle du 9 avril, en l'occurrence Ali Fawzi Rebaïne, a fait un bilan succinct mais réaliste de sa campagne électorale, et dressé un violent réquisitoire contre les moyens disproportionnés et démesurés, ainsi que contre le culte de la personnalité du candidat sortant, hier, au cours d'une conférence de presse organisée au CIP.
«Toutes les institutions sont impliquées dans la campagne électorale du président de la République. Peut-on préparer des élections démocratiques et transparentes de cette façon-là ? J'en doute. Je dispose de deux minutes et demie seulement à la télévision, tandis que le président de la République et les partis de la coalition en ont plus de 15 minutes au journal télévisé. Peut-on construire un Etat et un pays modernes avec des réflexes du parti unique» a déclaré ce candidat se présentant pour la seconde fois consécutive pour briguer la magistrature suprême après avoir récolté 3 % des voix lors du suffrage universel de la présidentielle de 2004.
En relatant son bilan, il dira : «Nous avons raté un rendez-vous important avec l'histoire, notamment à la suite de la révision constitutionnelle où le pouvoir politique a complètement raté cette occasion de changer l'Algérie. Il devient, donc, impérieux de corriger et de modifier les traditions politiques en Algérie, car ma génération n'accepte pas le statu quo».
Il s'est montré contemporain, vivant pleinement son temps et son époque loin des affabulations et de la politique-fiction et des anachronismes apologétiques du passé, en précisant «Nous sommes en 2009, et par conséquent, le temps est fini pour le parti et la pensée uniques, la Guerre de libération… Nous sommes à l'ère de la mondialisation, de la guerre et de la faim… Il faut instituer un contre-pouvoir en Algérie, car notre pays n'évolue pas avec une constante pression politique et sociale. Ils ont mené le pays au bord de l'explosion alors que les Algériens sont pacifiques et aiment la paix».
Concernant l'argent qui lui a été octroyé pour sa campagne électorale, il dira que «le 1,5 milliard de centimes est insuffisant comparativement aux milliards du candidat sortant qui utilise des ressources financières des wilayas et des communes pour sa propre image». A propos du rôle de garde-fous du Conseil constitutionnel, Rebaïne estime que «cette institution (le conseil constitutionnel-Ndlr) donne des chiffres erronés, notamment pour ce qui est des pourcentages des résultats du scrutin des candidats. Tout est fondé sur le mensonge sachant que le pays n'a pas de contrôle constitutionnel et ne possède pas de débat contradictoire. Les responsables politiques ne veulent pas la confrontation des idées. Ils donnent des chiffres à la télévision et disparaissent».
Au sujet des observateurs internationaux, Rebaïne a déclaré que des délégués de l'ONU lui ont affirmé qu'il n'y aura pas d'observateurs onusiens, alors que les autorités parlent de la présence d'observateurs de cette institution. Mais, selon lui, il est impossible de surveiller les 50.000 bureaux de vote à travers le territoire national.


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