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"Les hépatites doivent être reconnues comme maladies chroniques"
Entretien avec le président de l'Association d'aide aux personnes souffrant de l'hépatite virale, M. Abdelhamid Bouallag
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 04 - 2009

Midi libre : Votre association SOS hépatites a lancé un appel de détresse pour la prise en charge des ces maladies chroniques. Peut-on connaître l'état réel de ces malades en Algérie ?
M. Bouallag : La prise en charge des malades chroniques est encore loin de la réalité. Le malade commence à souffrir dès son arrivé à l'hôpital. Il souffre souvent d'une mauvaise orientation et d'absence de moyens de diagnostic. Il en est ainsi pour obtenir un rendez-vous ou se faire hospitaliser. Les chiffres des maladies chroniques sont en augmentation, elles concernent 38% de la population algérienne. Mais il n'existe pas de stratégie réelle et efficace pour la bonne prise en charge de ces malades, notamment par le ministère de la Santé et celui de la Solidarité nationale. Il faut savoir que les malades qui arrivent au stade final à cause d'hépatites ou d'insuffisance rénale meurent à cause d'absence de transplantation qui reste très limitée malgré les moyens humains et matériels qui existent.
Quelle sont les mesures urgentes qui s'imposent ?
Les mesures urgentes qui s'imposent sont connues, mais l'incompétence de plusieurs gestionnaires a fait freiner l'application de ces mesures. La priorité est de mettre fin à la mauvaise gestion et par ricochet aux fonctions des mauvais gestionnaires qui ne sont pas capables de s'adapter à la nouvelle politique de la santé, basée sur la prise en charge du malade. Nous demandons aussi l'application du système de contractualisation malgré l'existence de la loi depuis 1992, et aussi l'implication active du mouvement associatif dans ce processus.
Quelles sont les difficultés rencontrées par ces malades en matière de prise en charge ?
Le calvaire quotidien est celui de la rupture de stock des réactifs pour les analyses, les pannes enregistrées dans les services d'Imagerie, les lenteurs pour l'obtention d'un rendez-vous pour les consultations spécialisées. Nous faisons face aussi à la bureaucratie au sein des services et chez certains professeurs. Le problème crucial demeure par ailleurs dans la prise en charge des malades pour des soins à l'étranger. Ce dossier est traité sans aucune transparence. C'est pourquoi nous demandons d'associer la société civile dans cette commission, sachant que les frais sont garantis par les cotisations des fonctionnaires.
Votre association se plaint de l'absence d'une loi qui définit le statut des malades hépatites…
Les hépatites ne sont pas reconnues en tant que maladies chroniques malgré qu'elles le soient réellement. Nous luttons depuis des années pour l'élaboration d'une loi qui clarifie et qui définit les droits des malades atteints d'une hépatite à cause d'une infection nosocomiale.
Midi libre : Votre association SOS hépatites a lancé un appel de détresse pour la prise en charge des ces maladies chroniques. Peut-on connaître l'état réel de ces malades en Algérie ?
M. Bouallag : La prise en charge des malades chroniques est encore loin de la réalité. Le malade commence à souffrir dès son arrivé à l'hôpital. Il souffre souvent d'une mauvaise orientation et d'absence de moyens de diagnostic. Il en est ainsi pour obtenir un rendez-vous ou se faire hospitaliser. Les chiffres des maladies chroniques sont en augmentation, elles concernent 38% de la population algérienne. Mais il n'existe pas de stratégie réelle et efficace pour la bonne prise en charge de ces malades, notamment par le ministère de la Santé et celui de la Solidarité nationale. Il faut savoir que les malades qui arrivent au stade final à cause d'hépatites ou d'insuffisance rénale meurent à cause d'absence de transplantation qui reste très limitée malgré les moyens humains et matériels qui existent.
Quelle sont les mesures urgentes qui s'imposent ?
Les mesures urgentes qui s'imposent sont connues, mais l'incompétence de plusieurs gestionnaires a fait freiner l'application de ces mesures. La priorité est de mettre fin à la mauvaise gestion et par ricochet aux fonctions des mauvais gestionnaires qui ne sont pas capables de s'adapter à la nouvelle politique de la santé, basée sur la prise en charge du malade. Nous demandons aussi l'application du système de contractualisation malgré l'existence de la loi depuis 1992, et aussi l'implication active du mouvement associatif dans ce processus.
Quelles sont les difficultés rencontrées par ces malades en matière de prise en charge ?
Le calvaire quotidien est celui de la rupture de stock des réactifs pour les analyses, les pannes enregistrées dans les services d'Imagerie, les lenteurs pour l'obtention d'un rendez-vous pour les consultations spécialisées. Nous faisons face aussi à la bureaucratie au sein des services et chez certains professeurs. Le problème crucial demeure par ailleurs dans la prise en charge des malades pour des soins à l'étranger. Ce dossier est traité sans aucune transparence. C'est pourquoi nous demandons d'associer la société civile dans cette commission, sachant que les frais sont garantis par les cotisations des fonctionnaires.
Votre association se plaint de l'absence d'une loi qui définit le statut des malades hépatites…
Les hépatites ne sont pas reconnues en tant que maladies chroniques malgré qu'elles le soient réellement. Nous luttons depuis des années pour l'élaboration d'une loi qui clarifie et qui définit les droits des malades atteints d'une hépatite à cause d'une infection nosocomiale.


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