Banques : la BNA inaugure son nouveau siège à Bab Ezzouar    Athlétisme / Ligue de Diamant 2025 - Etape de Monaco : les Algériens Sedjati et Moula engagés sur 800m    Chargé par le président de la République, M. Attaf à Singapour pour une visite officielle    Athlétisme / Meeting National Est Lyonnais : les Algériens Harek et Ouanis en Or    Djanet: "S'beiba", un rite pérenne, festif et d'attachement au patrimoine    Transport: Sogral lance une application de réservation de taxis agréés    Assurances : le chiffre d'affaires progresse de plus de 13% au 1er trimestre    Festival national de poésie de la jeunesse à Mostaganem: des poètes de Setif, M'Sila et Tizi Ouzou récompensés    Tébessa : remise des clés de plus de 4.700 logements et d'aides à l'habitat rural    Palestine: des dizaines de colons sionistes prennent d'assaut l'esplanade d'Al-Aqsa    Ghardaia: "Ibaoune", un plat traditionnel pour célébrer Achoura    Electricité: mise en service de plusieurs nouvelles installations à Alger pour renforcer le réseau de distribution    Djanet : les mécanismes de préservation de la poésie "S'beiba", thème d'une rencontre académique    Foot / Coupe d'Algérie 2025 - Finale USM Alger - CR Belouizdad (2-0) : La Fiche technique    Football/Coupe des magistrats : le ministre de la Justice préside la finale    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan grimpe à 57.338 martyrs    63e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale : le président de la République se recueille à la mémoire des martyrs de la Révolution    Boughali : la fête de l'Indépendance de l'Algérie "une source de fierté pour un peuple digne"    Retour de la théorie de la «toile d'araignée»    Les raisons de l'écart du cours du dinar algérien entre le marché officiel et celui du marché parallèle : quelles solutions ?    CRB – USMA : Deux clubs pour un trophée    Zouhir Ballalou se félicite des résultats d'une étude ciblée    Prolongation du délai de soumission des candidatures    « Si nous venons à mourir, défendez notre mémoire »    L'Algérie plaide à New York pour une action sérieuse en faveur de l'Etat palestinien    Entrée de l'usine de dessalement de l'eau de mer « Fouka 2 » en phase de production à pleine capacité    Des pluies orageuses attendues mercredi sur des wilayas de l'Est    Un été sans coupures    Il est nécessaire de limiter le droit de veto au sein du Conseil de sécurité    Ça démarre ce 5 juillet, les Algériennes face aux Nigérianes !    Le CNC sacré champion national de water-polo dans quatre catégories    Ooredoo mobilise ses employés pour une opération de don de sang    220 victimes déplorées en juin !    A peine installée, la commission d'enquête à pied d'œuvre    «L'Algérie, forte de ses institutions et de son peuple, ne se laissera pas intimider !»    Le président de la République inaugure la 56e Foire internationale d'Alger    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les malades mentaux errent dans les rues
Manque de structures psychiatriques à alger
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 04 - 2009

Même si la wilaya d'Alger a la part du lion en matière de lits réservés aux maladies psychiatriques, le nombre de malades mentaux circulant en toute liberté dans les rues reste toutefois très élevé.
Même si la wilaya d'Alger a la part du lion en matière de lits réservés aux maladies psychiatriques, le nombre de malades mentaux circulant en toute liberté dans les rues reste toutefois très élevé.
Malgré l'absence de chiffres officiels récents, on peut constater que le nombre de personnes atteintes de troubles psychiques livrés à elles-mêmes dans les rues d'Alger, reste effarant. Vu le danger qu'ils pourraient représenter et ne serait-ce que par simple devoir d'assistance, ces malades doivent être pris en charge mais hélas les moyens infrastructurels restent insuffisants. Ces malades se font plus nombreux au début du printemps, on les trouve partout dans les rues, souvent ils y sont abandonnés par les leurs. Ces jours-ci nous pouvons voir en plein centre-ville le tragique et choquant spectacle d'un groupe de malades mentaux, leur nudité à peine voilée par des guenilles repoussantes, ils vociférent des obscénités à la face des passants et vu leur état on peut craindre le pire. Ces malheureux représentent, dans de nombreux cas, un véritable danger pour les citoyens et même pour eux-mêmes, les faits divers nous le révèlent chaque jour. Comment expliquer que ces personnes, atteintes de maladies mentales, se retrouvent ainsi à errer en pleine nature ? Même si on veut bien incriminer le manque de structures, il reste la cellule tout de même alors pourquoi se retrouvent-ils en pleine nature exposés à tous les dangers, car ils ne faut surtout pas oublier qu'en dépit de leurs aspect effrayant, ils sont très vulnérables. Nous évoquions l'insuffisance de lits, nous nous sommes rapprochés de ces structures pour en savoir plus, un responsable du service de psychiatrie à l'EHS de Chéraga nous dira : «Nous avons un taux de 1,43 lit pour 10.000 habitants, c'est nettement insuffisant. De ce fait il y a une très grande pression sur les quelques grands centres hospitaliers.» A cela s'ajoute un déséquilibre régional flagrant : 70% des lits sont localisés dans les wilayas du Centre et les grandes villes, principalement dans les chefs-lieux (Alger, Blida, Oran et Constantine) avec seulement 25% pour les wilayas de l'intérieur et dans le Sud. Selon des étude psychiatriques, les jeunes sont sensiblement les plus touchés par ce phénomène, nombreux sont ceux qui souffrent de troubles psychiques, notamment dans les zones isolées. Ces troubles seraient dus, selon les mêmes études, au chômage endémique, à l'absence de loisirs, aux problèmes familiaux et aux manques de toutes sortes… ce qui conduit souvent vers des actes extrêmes tels le suicide, la consommation de drogue, la dérive sociale, la délinquance, la fuite ou encore la folie… Il est grand temps que l'Algérie prenne en charge ses malades, les chiffre avancés par des spécialistes, font état de 5.000 jeunes Algériens, âgés entre 17 et 25 ans, souffrant de schizophrénie.
Malgré l'absence de chiffres officiels récents, on peut constater que le nombre de personnes atteintes de troubles psychiques livrés à elles-mêmes dans les rues d'Alger, reste effarant. Vu le danger qu'ils pourraient représenter et ne serait-ce que par simple devoir d'assistance, ces malades doivent être pris en charge mais hélas les moyens infrastructurels restent insuffisants. Ces malades se font plus nombreux au début du printemps, on les trouve partout dans les rues, souvent ils y sont abandonnés par les leurs. Ces jours-ci nous pouvons voir en plein centre-ville le tragique et choquant spectacle d'un groupe de malades mentaux, leur nudité à peine voilée par des guenilles repoussantes, ils vociférent des obscénités à la face des passants et vu leur état on peut craindre le pire. Ces malheureux représentent, dans de nombreux cas, un véritable danger pour les citoyens et même pour eux-mêmes, les faits divers nous le révèlent chaque jour. Comment expliquer que ces personnes, atteintes de maladies mentales, se retrouvent ainsi à errer en pleine nature ? Même si on veut bien incriminer le manque de structures, il reste la cellule tout de même alors pourquoi se retrouvent-ils en pleine nature exposés à tous les dangers, car ils ne faut surtout pas oublier qu'en dépit de leurs aspect effrayant, ils sont très vulnérables. Nous évoquions l'insuffisance de lits, nous nous sommes rapprochés de ces structures pour en savoir plus, un responsable du service de psychiatrie à l'EHS de Chéraga nous dira : «Nous avons un taux de 1,43 lit pour 10.000 habitants, c'est nettement insuffisant. De ce fait il y a une très grande pression sur les quelques grands centres hospitaliers.» A cela s'ajoute un déséquilibre régional flagrant : 70% des lits sont localisés dans les wilayas du Centre et les grandes villes, principalement dans les chefs-lieux (Alger, Blida, Oran et Constantine) avec seulement 25% pour les wilayas de l'intérieur et dans le Sud. Selon des étude psychiatriques, les jeunes sont sensiblement les plus touchés par ce phénomène, nombreux sont ceux qui souffrent de troubles psychiques, notamment dans les zones isolées. Ces troubles seraient dus, selon les mêmes études, au chômage endémique, à l'absence de loisirs, aux problèmes familiaux et aux manques de toutes sortes… ce qui conduit souvent vers des actes extrêmes tels le suicide, la consommation de drogue, la dérive sociale, la délinquance, la fuite ou encore la folie… Il est grand temps que l'Algérie prenne en charge ses malades, les chiffre avancés par des spécialistes, font état de 5.000 jeunes Algériens, âgés entre 17 et 25 ans, souffrant de schizophrénie.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.