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«L'arrogance raciste est abjecte»
Driss Djazairi à Durban II
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 04 - 2009

«L'Algérie réaffirme son soutien aux peuples sous domination coloniale», a affirmé le représentant algérien auprès de l'ONU, dénonçant le pillage des ressources naturelles des territoires occupés. Il a également dénoncé le boycott de certains pays.
«L'Algérie réaffirme son soutien aux peuples sous domination coloniale», a affirmé le représentant algérien auprès de l'ONU, dénonçant le pillage des ressources naturelles des territoires occupés. Il a également dénoncé le boycott de certains pays.
Les débats ont continué hier à la conférence, organisée à Genève par les Nations unies, connue sous le non de Durban II. Alors que l‘attention des puissances occidentales reste concentrée sur les déclarations du président iranien portant sur le caractère raciste d‘Israël, surtout après la lâche agression contre la bande de Ghaza, certains poussant des cris d‘orfraie, le représentant permanent de l‘Algérie auprès de l‘ONU Driss Djazairi a tenu à recadrer les choses. C‘est le système colonial, ancien et nouveau qui a été dans sa ligne de mire. Sachant que la majorité des pays occidentaux, qui ont quitté la conférence dans un tollé incompréhensible contre les propos du président Ahmadinedjad, sont d‘anciennes puissances coloniales, on ne peut que relever la pertinence du contenu de la communication du représentant algérien. M. Djazairi a en effet affirmé que la politique extérieure de l‘Algérie de soutien aux peuples sous domination coloniale ou étrangère s‘inscrit dans le prolongement de ses priorités internes : «Dès son indépendance, l‘Algérie a prononcé la caducité de la législation élaborée par la puissance coloniale qui consacrait la discrimination entre ses habitants musulmans.» M. Djazairi a précisé, à cet égard, que la politique extérieure algérienne de «soutien aux peuples sous domination coloniale étrangère ou victimes d‘autres formes de racisme spoliateur, s‘inscrit dans le prolongement des priorités internes de l‘Algérie». Il a ajouté que si «la citadelle de l‘apartheid s‘est effondrée sous les coups de boutoir du peuple d‘Afrique du Sud, il en subsiste cependant des survivances sous d‘autres latitudes et rares sont ceux qui ont le courage de les dénoncer et de tenter de les juguler». Pour M. Djazairi, face aux pillages des ressources naturelles des territoires occupés par des nations «qui se disent démocratiques et respectueuses de la dignité humaine, les Nations unies doivent promouvoir des mesures plus hardies en vue de l‘élimination rapide de ces pratiques prédatrices, attentatoires aux droits des peuples et qui sont une des formes économiques les plus abjectes de racisme». Sans verser dans la polémique, le représentant algérien a qualifié d‘ «abjecte», l‘arrogance raciste ayant conduit encore tout récemment, au nouveau massacre, cette fois à Ghaza, d‘un millier de civils, femmes et enfants compris, que «les incidents de la cérémonie d‘ouverture (de cette conférence) ne réussiront pas à occulter». Plaidant pour la réparation des dégâts causés aux pays d‘Afrique ayant été ou encore colonisés, M. Djazairi a estimé qu‘il faut, à tout le moins, leur consentir «une protection des personnes contre les formes nouvelles de discrimination raciale», comme le revendiquent certains pays. Evoquant la réémergence de la discrimination raciale sous de nouvelles formes, il l‘a attribuée «soit à des législations nationales laxistes, soit à des lacunes dans les instruments internationaux existants qu‘il convient de combler au moyen de normes complémentaires». Selon l‘APS, M. Djazaïry, qui a expliqué que la participation de l‘Algérie à cette conférence était dictée par «le souci de recherche de consensus et non de confrontation», a rappelé qu‘elle a pris part à la mise au point du document final de la rencontre qui «a été expurgé de tous les sujets qui fâchent les pays riches».
Le diplomate algérien a déploré le boycott de ce rendez-vous onusien par certains pays riches, soulignant que ce boycott «témoigne d‘une réticence à défier directement le racisme dans leur propres sociétés ou à affronter ses conséquences sur les pays précédemment colonisés». En allusion à l‘absence des Etats-Unis de cette conférence, il a relevé que ce pays a administré aux participants «la preuve la plus éclatante de sa réussite sur le terrain dans la lutte contre le racisme, les privant ainsi, d‘un message exaltant d‘espoir». M. Djazaïry a également relevé une autre «frileuse réticence», celle du «refus de ratification par des pays riches de la Convention pour la protection des travailleurs migrants et de leurs familles».
Les débats ont continué hier à la conférence, organisée à Genève par les Nations unies, connue sous le non de Durban II. Alors que l‘attention des puissances occidentales reste concentrée sur les déclarations du président iranien portant sur le caractère raciste d‘Israël, surtout après la lâche agression contre la bande de Ghaza, certains poussant des cris d‘orfraie, le représentant permanent de l‘Algérie auprès de l‘ONU Driss Djazairi a tenu à recadrer les choses. C‘est le système colonial, ancien et nouveau qui a été dans sa ligne de mire. Sachant que la majorité des pays occidentaux, qui ont quitté la conférence dans un tollé incompréhensible contre les propos du président Ahmadinedjad, sont d‘anciennes puissances coloniales, on ne peut que relever la pertinence du contenu de la communication du représentant algérien. M. Djazairi a en effet affirmé que la politique extérieure de l‘Algérie de soutien aux peuples sous domination coloniale ou étrangère s‘inscrit dans le prolongement de ses priorités internes : «Dès son indépendance, l‘Algérie a prononcé la caducité de la législation élaborée par la puissance coloniale qui consacrait la discrimination entre ses habitants musulmans.» M. Djazairi a précisé, à cet égard, que la politique extérieure algérienne de «soutien aux peuples sous domination coloniale étrangère ou victimes d‘autres formes de racisme spoliateur, s‘inscrit dans le prolongement des priorités internes de l‘Algérie». Il a ajouté que si «la citadelle de l‘apartheid s‘est effondrée sous les coups de boutoir du peuple d‘Afrique du Sud, il en subsiste cependant des survivances sous d‘autres latitudes et rares sont ceux qui ont le courage de les dénoncer et de tenter de les juguler». Pour M. Djazairi, face aux pillages des ressources naturelles des territoires occupés par des nations «qui se disent démocratiques et respectueuses de la dignité humaine, les Nations unies doivent promouvoir des mesures plus hardies en vue de l‘élimination rapide de ces pratiques prédatrices, attentatoires aux droits des peuples et qui sont une des formes économiques les plus abjectes de racisme». Sans verser dans la polémique, le représentant algérien a qualifié d‘ «abjecte», l‘arrogance raciste ayant conduit encore tout récemment, au nouveau massacre, cette fois à Ghaza, d‘un millier de civils, femmes et enfants compris, que «les incidents de la cérémonie d‘ouverture (de cette conférence) ne réussiront pas à occulter». Plaidant pour la réparation des dégâts causés aux pays d‘Afrique ayant été ou encore colonisés, M. Djazairi a estimé qu‘il faut, à tout le moins, leur consentir «une protection des personnes contre les formes nouvelles de discrimination raciale», comme le revendiquent certains pays. Evoquant la réémergence de la discrimination raciale sous de nouvelles formes, il l‘a attribuée «soit à des législations nationales laxistes, soit à des lacunes dans les instruments internationaux existants qu‘il convient de combler au moyen de normes complémentaires». Selon l‘APS, M. Djazaïry, qui a expliqué que la participation de l‘Algérie à cette conférence était dictée par «le souci de recherche de consensus et non de confrontation», a rappelé qu‘elle a pris part à la mise au point du document final de la rencontre qui «a été expurgé de tous les sujets qui fâchent les pays riches».
Le diplomate algérien a déploré le boycott de ce rendez-vous onusien par certains pays riches, soulignant que ce boycott «témoigne d‘une réticence à défier directement le racisme dans leur propres sociétés ou à affronter ses conséquences sur les pays précédemment colonisés». En allusion à l‘absence des Etats-Unis de cette conférence, il a relevé que ce pays a administré aux participants «la preuve la plus éclatante de sa réussite sur le terrain dans la lutte contre le racisme, les privant ainsi, d‘un message exaltant d‘espoir». M. Djazaïry a également relevé une autre «frileuse réticence», celle du «refus de ratification par des pays riches de la Convention pour la protection des travailleurs migrants et de leurs familles».


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