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Israël persiste dans sa politique dilatoire
Processus de paix au Proche-Orient
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 05 - 2009

Le Premier ministre israélien de droite Benjamin Netanyahu a, une nouvelle fois, étalé au grand jour la politique dilatoire de son gouvernement qui refuse de parler de la création d'un Etat palestinien vivant aux côtés d'Israël, se permettant par la même occasion de poser des conditions aux Palestiniens pour reprendre les pourparlers de paix.
Les déclarations de Netanyahu ont été faites à l'occasion de sa rencontre, lundi à Washington, avec le président américain Barack Obama qui, lui, a réitéré son appel à la création d'un Etat palestinien et exigé de Tel Aviv l'arrêt de la colonisation. "J'ai dit auparavant et je répèterai ici qu'il est dans l'intérêt, je crois, non seulement des Palestiniens, mais aussi des Israéliens, des Etats-Unis et de la communauté internationale de parvenir à une solution à deux Etats, dans laquelle Israéliens et Palestiniens vivent côte à côte dans la paix et la sécurité", a déclaré notamment M. Obama à la presse à l'issue de son face-à- face avec le responsable israélien. M. Obama a également réclamé l'arrêt de la colonisation par Israël dans les territoires palestiniens, au lendemain notamment de la décision israélienne d'extension d'une colonie juive en Cisjordanie occupée. De son côté, Netanyahu a dit vouloir commencer "immédiatement" mais sous conditions des négociations avec les Palestiniens, sans parler toutefois explicitement de la création d'un Etat palestinien que Washington et la communauté internationale considèrent comme primordial pour la paix dans la région.
Le chef du gouvernement israélien s'est contenté de dire qu'il pouvait envisager un "arrangement" dans lequel Israéliens et Palestiniens vivraient côte à côte, sans plus de détails.
Le Conseil de sécurité de l'ONU avait adopté le 11 mai, à l'unanimité, une déclaration appelant la communauté internationale à redoubler d'efforts en vue de parvenir au plus vite à une solution juste et globale au Proche-Orient sur la base du principe de deux Etats indépendants vivant côte à côte. L'Autorité palestinienne a salué lundi les déclarations d'Obama et les a qualifiées d'"encourageantes", alors que celles du chef du gouvernement israélien ont été "décevantes" dans l'éventualité d'une reprise des pourparlers de paix.
"Les déclarations d'Obama à propos de sa confirmation d'une solution à deux Etats sont encourageantes mais celles de Netanyahu qui ont ignoré la solution à deux Etats et les droits légitimes du peuple palestinien sont décevantes", a indiqué Nabil Abou Roudeina, le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a, pour sa part, déclaré que le président américain n'avait pas mis assez de pressions sur l'occupant dans l'optique de mettre fin aux souffrances de la population palestinienne, notamment celle de la bande de Ghaza qui subit les affres du blocus que lui a imposé l'armée israélienne."Le président américain n'a pas insisté sur les droits du peuple palestinien et la nécessité de mettre fin à ses souffrances et la levée du blocus qui lui est imposé" dans la bande de Ghaza, a dit le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum.
Il a ajouté que les déclarations du président américain, "non accompagnées de pressions sur l'occupation sioniste et de mesures concrètes, ne reflétaient pas un changement radical" de la politique américaine envers le peuple palestinien.
En visite en Jordanie pour participer au Forum économique mondial, le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a tenu samedi les mêmes propos contre Washington, en lui demandant d'exercer des pressions sur Israël pour que ce dernier reconnaisse la solution à deux Etats.
Saëb Erakat avait également mis en garde les Etats-Unis contre une politique de deux poids deux mesures sur le processus de paix au Proche-Orient.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a abondé dans le même sens et souhaité que Barack Obama "envoie le message clair à Israël que sa politique de fermeté ne fonctionne pas".
Outre le refus de reconnaître l'option de deux Etats, le gouvernement israélien de droite multiplie les entraves à la recherche d'une paix, en continuant notamment ses agressions contre les Palestiniens et en les chassant de leurs maisons pour les détruire tout en poursuivant la construction de colonies de peuplement juive.
Le Premier ministre israélien de droite Benjamin Netanyahu a, une nouvelle fois, étalé au grand jour la politique dilatoire de son gouvernement qui refuse de parler de la création d'un Etat palestinien vivant aux côtés d'Israël, se permettant par la même occasion de poser des conditions aux Palestiniens pour reprendre les pourparlers de paix.
Les déclarations de Netanyahu ont été faites à l'occasion de sa rencontre, lundi à Washington, avec le président américain Barack Obama qui, lui, a réitéré son appel à la création d'un Etat palestinien et exigé de Tel Aviv l'arrêt de la colonisation. "J'ai dit auparavant et je répèterai ici qu'il est dans l'intérêt, je crois, non seulement des Palestiniens, mais aussi des Israéliens, des Etats-Unis et de la communauté internationale de parvenir à une solution à deux Etats, dans laquelle Israéliens et Palestiniens vivent côte à côte dans la paix et la sécurité", a déclaré notamment M. Obama à la presse à l'issue de son face-à- face avec le responsable israélien. M. Obama a également réclamé l'arrêt de la colonisation par Israël dans les territoires palestiniens, au lendemain notamment de la décision israélienne d'extension d'une colonie juive en Cisjordanie occupée. De son côté, Netanyahu a dit vouloir commencer "immédiatement" mais sous conditions des négociations avec les Palestiniens, sans parler toutefois explicitement de la création d'un Etat palestinien que Washington et la communauté internationale considèrent comme primordial pour la paix dans la région.
Le chef du gouvernement israélien s'est contenté de dire qu'il pouvait envisager un "arrangement" dans lequel Israéliens et Palestiniens vivraient côte à côte, sans plus de détails.
Le Conseil de sécurité de l'ONU avait adopté le 11 mai, à l'unanimité, une déclaration appelant la communauté internationale à redoubler d'efforts en vue de parvenir au plus vite à une solution juste et globale au Proche-Orient sur la base du principe de deux Etats indépendants vivant côte à côte. L'Autorité palestinienne a salué lundi les déclarations d'Obama et les a qualifiées d'"encourageantes", alors que celles du chef du gouvernement israélien ont été "décevantes" dans l'éventualité d'une reprise des pourparlers de paix.
"Les déclarations d'Obama à propos de sa confirmation d'une solution à deux Etats sont encourageantes mais celles de Netanyahu qui ont ignoré la solution à deux Etats et les droits légitimes du peuple palestinien sont décevantes", a indiqué Nabil Abou Roudeina, le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a, pour sa part, déclaré que le président américain n'avait pas mis assez de pressions sur l'occupant dans l'optique de mettre fin aux souffrances de la population palestinienne, notamment celle de la bande de Ghaza qui subit les affres du blocus que lui a imposé l'armée israélienne."Le président américain n'a pas insisté sur les droits du peuple palestinien et la nécessité de mettre fin à ses souffrances et la levée du blocus qui lui est imposé" dans la bande de Ghaza, a dit le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum.
Il a ajouté que les déclarations du président américain, "non accompagnées de pressions sur l'occupation sioniste et de mesures concrètes, ne reflétaient pas un changement radical" de la politique américaine envers le peuple palestinien.
En visite en Jordanie pour participer au Forum économique mondial, le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a tenu samedi les mêmes propos contre Washington, en lui demandant d'exercer des pressions sur Israël pour que ce dernier reconnaisse la solution à deux Etats.
Saëb Erakat avait également mis en garde les Etats-Unis contre une politique de deux poids deux mesures sur le processus de paix au Proche-Orient.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a abondé dans le même sens et souhaité que Barack Obama "envoie le message clair à Israël que sa politique de fermeté ne fonctionne pas".
Outre le refus de reconnaître l'option de deux Etats, le gouvernement israélien de droite multiplie les entraves à la recherche d'une paix, en continuant notamment ses agressions contre les Palestiniens et en les chassant de leurs maisons pour les détruire tout en poursuivant la construction de colonies de peuplement juive.


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