L'Algérie compte «relancer une coopération bilatérale dans le cadre du respect des relations équilibrées dans les échanges commerciaux entre les deux parties». L'UE demeure le principal partenaire de l'Algérie pour le commerce des biens et des services. L'Algérie compte «relancer une coopération bilatérale dans le cadre du respect des relations équilibrées dans les échanges commerciaux entre les deux parties». L'UE demeure le principal partenaire de l'Algérie pour le commerce des biens et des services. Le quatrième conseil d'association Algérie-Union européenne se tiendra, aujourd'hui, au Grand Duché du Luxembourg, en marge du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UE et en présence du ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci. En fait, il s'agit pour la partie algérienne de voir et d'étudier avec l'Union européenne la problématique la plus importante depuis la mise en œuvre de l'accord d'association en septembre 2005. Elle concernera le déficit commercial, qui ne cesse d'«augmenter en faveur de l'Europe» et qui inquiète sérieusement les autorités algériennes. L'Algérie compte faire avec ses partenaires européens une «évaluation sérieuse», en vue de trouver les moyens qui permettent aux deux parties de «progresser davantage et de réaliser la coopération» à laquelle elles aspirent, indique-t-on de source diplomatique. Selon des statistiques des Douanes algériennes, durant 2008, on a enregistré une «explosion» des importations, alors que les exportations des entreprises algériennes n'ont connu aucune évolution. L'Algérie compte, à cet égard, «relancer une coopération bilatérale dans le cadre du respect des relations équilibrées dans les échanges commerciaux entre les deux parties», ajoute la même source. L'UE demeure le principal partenaire de l'Algérie pour le commerce des biens et des services. Plus de 75 % des importations de l'Algérie se font à partir de l'espace européen. Cette situation va en s'accentuant d'année en année. Pour arriver à l'horizon 2017, avec une dispense totale des droits de douane, cela va être beaucoup plus lourd compte tenu de l'importance du courant d'échange entre l'Algérie et l'Union européenne. Les produits algériens rencontrent des difficultés à s'imposer sur le marché européen, notamment en matière d'adaptation aux normes internationales. De l'avis de nombreux opérateurs algériens et de certains officiels qui se sont exprimés récemment, l'accord d'association Algérie-UE ne fait pas l'affaire de l'Algérie. M Zaâf, directeur du commerce extérieur au département d'El Hachemi Djaâboub, s'exprimant lors d'une rencontre inaugurale du programme d'appui à la mise en œuvre de l'accord d'association, organisée dernièrement à Alger, a mis en évidence le fait que la balance commerciale hors hydrocarbures de l'Algérie reste «très déséquilibrée» en faveur de l'Union européenne. « Pour 1 dollar exporté vers l'UE, l'Algérie importe pour 20 dollars », a-t-il annoncé, Lors de son discours, ce responsable a fait remarquer que si la partie européenne a bien réussi à consolider ses parts sur le marché algérien, il est constaté, par contre, «une très faible présence des investisseurs européens en Algérie, notamment dans les secteurs hors hydrocarbures, l'absence d'un dispositif permanent de partenariat et une érosion d'année en année des préférences accordées à l'Algérie en 2002 ». Sur le volet investissement européen, la partie algérienne reproche à l'UE leur faiblesse en Algérie et estime qu'ils sont «en deçà de ses attentes», et va, donc, demander à l'UE un «effort supplémentaire» pour remédier à cette situation. La partie va se jouer « serrée » entre les deux partenaires liés par un accord d'association dont certaines clauses sont «difficilement renégociables», selon certaines sources officielles algériennes. Le quatrième conseil d'association Algérie-Union européenne se tiendra, aujourd'hui, au Grand Duché du Luxembourg, en marge du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UE et en présence du ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci. En fait, il s'agit pour la partie algérienne de voir et d'étudier avec l'Union européenne la problématique la plus importante depuis la mise en œuvre de l'accord d'association en septembre 2005. Elle concernera le déficit commercial, qui ne cesse d'«augmenter en faveur de l'Europe» et qui inquiète sérieusement les autorités algériennes. L'Algérie compte faire avec ses partenaires européens une «évaluation sérieuse», en vue de trouver les moyens qui permettent aux deux parties de «progresser davantage et de réaliser la coopération» à laquelle elles aspirent, indique-t-on de source diplomatique. Selon des statistiques des Douanes algériennes, durant 2008, on a enregistré une «explosion» des importations, alors que les exportations des entreprises algériennes n'ont connu aucune évolution. L'Algérie compte, à cet égard, «relancer une coopération bilatérale dans le cadre du respect des relations équilibrées dans les échanges commerciaux entre les deux parties», ajoute la même source. L'UE demeure le principal partenaire de l'Algérie pour le commerce des biens et des services. Plus de 75 % des importations de l'Algérie se font à partir de l'espace européen. Cette situation va en s'accentuant d'année en année. Pour arriver à l'horizon 2017, avec une dispense totale des droits de douane, cela va être beaucoup plus lourd compte tenu de l'importance du courant d'échange entre l'Algérie et l'Union européenne. Les produits algériens rencontrent des difficultés à s'imposer sur le marché européen, notamment en matière d'adaptation aux normes internationales. De l'avis de nombreux opérateurs algériens et de certains officiels qui se sont exprimés récemment, l'accord d'association Algérie-UE ne fait pas l'affaire de l'Algérie. M Zaâf, directeur du commerce extérieur au département d'El Hachemi Djaâboub, s'exprimant lors d'une rencontre inaugurale du programme d'appui à la mise en œuvre de l'accord d'association, organisée dernièrement à Alger, a mis en évidence le fait que la balance commerciale hors hydrocarbures de l'Algérie reste «très déséquilibrée» en faveur de l'Union européenne. « Pour 1 dollar exporté vers l'UE, l'Algérie importe pour 20 dollars », a-t-il annoncé, Lors de son discours, ce responsable a fait remarquer que si la partie européenne a bien réussi à consolider ses parts sur le marché algérien, il est constaté, par contre, «une très faible présence des investisseurs européens en Algérie, notamment dans les secteurs hors hydrocarbures, l'absence d'un dispositif permanent de partenariat et une érosion d'année en année des préférences accordées à l'Algérie en 2002 ». Sur le volet investissement européen, la partie algérienne reproche à l'UE leur faiblesse en Algérie et estime qu'ils sont «en deçà de ses attentes», et va, donc, demander à l'UE un «effort supplémentaire» pour remédier à cette situation. La partie va se jouer « serrée » entre les deux partenaires liés par un accord d'association dont certaines clauses sont «difficilement renégociables», selon certaines sources officielles algériennes.