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Le Mali, l'histoire de plusieurs ethnies
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 07 - 2009

La culture et les arts au Mali sont représentés par une population, scindée en plusieurs ethnies. Les peuples nomades et semi-sédentaires se trouvent au Nord. Les Maures, les Kountas et les Touaregs font également parti des mouvements ethniques qui ont marqué l'histoire culturelle du Mali depuis nombreux lustres.
La culture et les arts au Mali sont représentés par une population, scindée en plusieurs ethnies. Les peuples nomades et semi-sédentaires se trouvent au Nord. Les Maures, les Kountas et les Touaregs font également parti des mouvements ethniques qui ont marqué l'histoire culturelle du Mali depuis nombreux lustres.
Mali
Le Mali est un pays d'Afrique de l'Ouest ayant des frontières communes avec la Mauritanie et l'Algérie au nord, le Niger à l'est, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire au sud, la Guinée au sud-ouest et le Sénégal à l'ouest. Le point le plus haut est le Hombori Tondo (1 155 m) situé dans la partie centrale du pays.
Ancienne colonie française, le Mali (alors République soudanaise) devient indépendant en 1960. Sa capitale est Bamako, forte d'une population de
1.430.000 d'habitants en 2006.
Ethnie
La population du Mali est divisée en plusieurs ethnies. Les peuples nomades et semi-sédentaires se trouvent au Nord. Les Maures, les Kountas et les Touaregs se partagent environ 10 % de la population. Les premiers sont traditionnellement spécialisés dans le commerce de la gomme arabique tandis que les seconds et les troisièmes sont éleveurs nomades; ils se déplacent en permanence à la recherche de pâturages frais pour leur bétail.
Plus au Sud, on trouve les Bambaras (28%) qui représentent le groupe majoritaire, autour de la capitale Bamako, ainsi que les Malinkés qui leur sont apparentés et les Soninkés, les Peuls, les Sénoufos, les Bwas, les Bozos, les Dogons les Songhai les khassonkés.
Littérature
Le panorama historique du Mali proposé par l'historienne Adame Konaré Ba montre qu'à l'échelle d'une histoire millénaire, l'arrivée du français au Mali est fort récente. Elle ne remonte guère au delà de la seconde moitié du 19ème siècle, une période marquée par l'invasion de la région par les troupes françaises, la chute de Ségou, la répression de nombreux mouvements de résistance et la chute de grands chefs musulmans tels que El Hadj Omar ou Samori, deux figures emblématiques de la résistance musulmane à l'hégémonie chrétienne en Afrique. Si l'on excepte les auteurs maliens écrivant en arabe, c'est donc aux explorateurs et militaires français que l'on doit les premiers textes sur la région.
La littérature malienne d'expression française à proprement parler ne remonte guère au delà de 1950, année de la publication d'un ouvrage de poésie peuhle par Amadou Hampaté Bâ, un des auteurs les plus connus du Mali et peut-être de l'Afrique toute entière. A la même époque, Ibrahima Mamadou Ouane publie plusieurs ouvrages de même que Fily Dabo Sissoko à qui l'on doit des poèmes, des proverbes malinkés en traduction française et un des tous premiers romans maliens: La Passion de Djimé (1955).
Parmi les auteurs de talent qui ont marqué les années soixante, deux surtout méritent d'être mentionnés : Seydou Badian et Yambo Ouologuem qui reçut le Prix Renaudot en 1969. Le théâtre de Gaoussou Diawara et la parution du premier volume de la trilogie de Massa Makan Diabaté marquent la décade suivante. Au début des années 1980, Ibrahima Ly publie son premier ouvrage de même que Modibo Keita, Moussa Konaté et Doumbi-Fakoly.
La littérature des femmes n'est pas encore très abondante mais elle comprend l'une des œuvres les plus importantes de la région : l'auto bibliographie d'Aoua Kéita qui a été publiée en 1975 et qui recèle une mine d'informations sur l'action politique des femmes et la condition féminine à l'époque coloniale. Au milieu des années 90, Aïcha Fofana publie un petit roman très intéressant intitulé Mariage, et c'est en 2002 qu'Aïda Mady Diallo propose un livre non moins attrayant dans la série noire de Gallimard, Kouthy, mémoire de sang. La même année Fanta-Taga Tembley publie un autre roman ayant pour titre Dakan (destinée). A noter également les essais percutants d'Aminata Traoré, ancienne ministre malienne de la Culture, ceux de l'historienne Adame Ba Konaré – épouse de l'ex-Président du Mali, en particulier son volume Ces mots que je partage - Discours d'une Première Dame d'Afrique (publié aux éditions Jamana) qui inclut 46 discours prononcés entre 1992 et 1998 –, et enfin le roman Une saison africaine de Fatoumata Fathy Sidibé publié en 2006.
Arts plastiques
L'un des pionniers de l'art plastiques maliens est David Coulibaly. Il est né à Bamako le 7 juillet 1966.
Dès sa plus tendre enfance, David est passionné de bandes dessinées, il lit Rahan. David griffonne sans cesse sur tout ce qui lui tombe sous la main, des petits dessins. L'enfant n'est pas encouragé dans cette voie, bien au contraire. A 14 ans, il doit quitter l'école et se met à dessiner sur des cartes postales des scènes de la vie quotidienne, dans la rue ainsi qu'ailleurs.
En 1992, le directeur du CCF de l'époque, M. Degraene, remarque l'habileté du jeune homme. Il lui présente d'autres peintres, et surtout l'encourage à se consacrer véritablement à sa passion. David apprend l'art de la peinture sous-verre auprès de Sénégalais, et aussi du Malien Kely Alfousseini. Ce sera désormais cette voie qu'il suivra.
Au-delà de la technique, ce qui intéresse David, c'est de peindre le monde tel qu'il le voit : scènes de la vie quotidienne, des transports, de la danse, des fêtes, du Sogobo (marionnettes), tout l'intéresse. Les tenants de la culture officielle le classent parmi les "naifs".Il participe d'ailleurs à Abidjan à la Biennale du même nom.
Dans ses expositions, David présente, souvent : la nature, et surtout les oiseaux. Pour lui, ces sujets représentent une forme de liberté et d'harmonie. La série de boîtes lui permet de "croquer" cet aspect si pittoresque de la vie malienne : les transports, avec les étonnants "Sotrama" et bus, témoins pleins d'humour d'une vivacité et d'une ingéniosité bien malienne.
Le regard posé par David sur le monde est un regard tendre, jamais agressif : il rêve d'un monde plein de bonheur, sans violence. A l'instar de ce qu'il est : un homme libre, serein, qui refuse la méchanceté et se veut en harmonie avec tous ceux qu'il côtoie. Le regard de David n'est pas un regard naïf : c'est un regard de bonheur. Il sait bien la dureté du monde, mais il souhaite la détourner pour ses contemporains.
Théâtre au Mali
Après avoir travaillé sur des pièces classiques d'auteurs dramatiques maliens, africains et étrangers dès sa création en 1969, le groupe dramatique Kotéba National du Mali s'est résolument engagé en 1979 dans la recherche d'une forme d'expression théâtrale traditionnelle en milieu bambara faite de chants, de danses, de comédies burlesques et de satires bouffonnes : le Kotéba. La mission du groupe dramatique est la promotion du théâtre en général et malien en particulier par la revalorisation des formes traditionnelles du théâtre populaire national. Le groupe dramatique Kotéba National est aujourd'hui résolument engagé dans l'adaptation judicieuse des techniques modernes en usage dans le monde du spectacle aux formes d'expressions dramatiques du peuple malien. Plusieurs pièces de théâtres ont été réalisées au Mali depuis 1969 dont, La Mort de Chaka de Seydou Badjan Kouyaté, (1969),
Une si belle leçon de patience de Mansa M. Diabaté, (1970), Nègres, qu'avez-vous fait ?, de Alkaly Kaba (1972) et bien autres. Parmi les quelques œuvres récentes il y a lieu de citer, également ; Bakari jan et Bilisi, adaptation de Gabriel Magma Konaté, (2003), Les Fous démocrates et Dugubakonoko, (2008).
Gastronomie
Les recettes de la cuisine du Mali sont essentiellement à base de riz, de mil et de maïs. Ces recettes sont accompagnées d'une très grande variété de sauces.
Parmi les plats populaires et traditionnels du Mali il y a le "Borokhé". Il est élaboré à base de feuilles de manioc, de pâte d'arachides et d'huile de palme.
Les "Djanratankai", "Djouka de fonio" ragout de boeuf à l'arachide et aux épinards, "saame", "To et tokorodji" ainsi que le "tukasu", sont également des plats traditionnels maliens.
K. H. et F. B.
Mali
Le Mali est un pays d'Afrique de l'Ouest ayant des frontières communes avec la Mauritanie et l'Algérie au nord, le Niger à l'est, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire au sud, la Guinée au sud-ouest et le Sénégal à l'ouest. Le point le plus haut est le Hombori Tondo (1 155 m) situé dans la partie centrale du pays.
Ancienne colonie française, le Mali (alors République soudanaise) devient indépendant en 1960. Sa capitale est Bamako, forte d'une population de
1.430.000 d'habitants en 2006.
Ethnie
La population du Mali est divisée en plusieurs ethnies. Les peuples nomades et semi-sédentaires se trouvent au Nord. Les Maures, les Kountas et les Touaregs se partagent environ 10 % de la population. Les premiers sont traditionnellement spécialisés dans le commerce de la gomme arabique tandis que les seconds et les troisièmes sont éleveurs nomades; ils se déplacent en permanence à la recherche de pâturages frais pour leur bétail.
Plus au Sud, on trouve les Bambaras (28%) qui représentent le groupe majoritaire, autour de la capitale Bamako, ainsi que les Malinkés qui leur sont apparentés et les Soninkés, les Peuls, les Sénoufos, les Bwas, les Bozos, les Dogons les Songhai les khassonkés.
Littérature
Le panorama historique du Mali proposé par l'historienne Adame Konaré Ba montre qu'à l'échelle d'une histoire millénaire, l'arrivée du français au Mali est fort récente. Elle ne remonte guère au delà de la seconde moitié du 19ème siècle, une période marquée par l'invasion de la région par les troupes françaises, la chute de Ségou, la répression de nombreux mouvements de résistance et la chute de grands chefs musulmans tels que El Hadj Omar ou Samori, deux figures emblématiques de la résistance musulmane à l'hégémonie chrétienne en Afrique. Si l'on excepte les auteurs maliens écrivant en arabe, c'est donc aux explorateurs et militaires français que l'on doit les premiers textes sur la région.
La littérature malienne d'expression française à proprement parler ne remonte guère au delà de 1950, année de la publication d'un ouvrage de poésie peuhle par Amadou Hampaté Bâ, un des auteurs les plus connus du Mali et peut-être de l'Afrique toute entière. A la même époque, Ibrahima Mamadou Ouane publie plusieurs ouvrages de même que Fily Dabo Sissoko à qui l'on doit des poèmes, des proverbes malinkés en traduction française et un des tous premiers romans maliens: La Passion de Djimé (1955).
Parmi les auteurs de talent qui ont marqué les années soixante, deux surtout méritent d'être mentionnés : Seydou Badian et Yambo Ouologuem qui reçut le Prix Renaudot en 1969. Le théâtre de Gaoussou Diawara et la parution du premier volume de la trilogie de Massa Makan Diabaté marquent la décade suivante. Au début des années 1980, Ibrahima Ly publie son premier ouvrage de même que Modibo Keita, Moussa Konaté et Doumbi-Fakoly.
La littérature des femmes n'est pas encore très abondante mais elle comprend l'une des œuvres les plus importantes de la région : l'auto bibliographie d'Aoua Kéita qui a été publiée en 1975 et qui recèle une mine d'informations sur l'action politique des femmes et la condition féminine à l'époque coloniale. Au milieu des années 90, Aïcha Fofana publie un petit roman très intéressant intitulé Mariage, et c'est en 2002 qu'Aïda Mady Diallo propose un livre non moins attrayant dans la série noire de Gallimard, Kouthy, mémoire de sang. La même année Fanta-Taga Tembley publie un autre roman ayant pour titre Dakan (destinée). A noter également les essais percutants d'Aminata Traoré, ancienne ministre malienne de la Culture, ceux de l'historienne Adame Ba Konaré – épouse de l'ex-Président du Mali, en particulier son volume Ces mots que je partage - Discours d'une Première Dame d'Afrique (publié aux éditions Jamana) qui inclut 46 discours prononcés entre 1992 et 1998 –, et enfin le roman Une saison africaine de Fatoumata Fathy Sidibé publié en 2006.
Arts plastiques
L'un des pionniers de l'art plastiques maliens est David Coulibaly. Il est né à Bamako le 7 juillet 1966.
Dès sa plus tendre enfance, David est passionné de bandes dessinées, il lit Rahan. David griffonne sans cesse sur tout ce qui lui tombe sous la main, des petits dessins. L'enfant n'est pas encouragé dans cette voie, bien au contraire. A 14 ans, il doit quitter l'école et se met à dessiner sur des cartes postales des scènes de la vie quotidienne, dans la rue ainsi qu'ailleurs.
En 1992, le directeur du CCF de l'époque, M. Degraene, remarque l'habileté du jeune homme. Il lui présente d'autres peintres, et surtout l'encourage à se consacrer véritablement à sa passion. David apprend l'art de la peinture sous-verre auprès de Sénégalais, et aussi du Malien Kely Alfousseini. Ce sera désormais cette voie qu'il suivra.
Au-delà de la technique, ce qui intéresse David, c'est de peindre le monde tel qu'il le voit : scènes de la vie quotidienne, des transports, de la danse, des fêtes, du Sogobo (marionnettes), tout l'intéresse. Les tenants de la culture officielle le classent parmi les "naifs".Il participe d'ailleurs à Abidjan à la Biennale du même nom.
Dans ses expositions, David présente, souvent : la nature, et surtout les oiseaux. Pour lui, ces sujets représentent une forme de liberté et d'harmonie. La série de boîtes lui permet de "croquer" cet aspect si pittoresque de la vie malienne : les transports, avec les étonnants "Sotrama" et bus, témoins pleins d'humour d'une vivacité et d'une ingéniosité bien malienne.
Le regard posé par David sur le monde est un regard tendre, jamais agressif : il rêve d'un monde plein de bonheur, sans violence. A l'instar de ce qu'il est : un homme libre, serein, qui refuse la méchanceté et se veut en harmonie avec tous ceux qu'il côtoie. Le regard de David n'est pas un regard naïf : c'est un regard de bonheur. Il sait bien la dureté du monde, mais il souhaite la détourner pour ses contemporains.
Théâtre au Mali
Après avoir travaillé sur des pièces classiques d'auteurs dramatiques maliens, africains et étrangers dès sa création en 1969, le groupe dramatique Kotéba National du Mali s'est résolument engagé en 1979 dans la recherche d'une forme d'expression théâtrale traditionnelle en milieu bambara faite de chants, de danses, de comédies burlesques et de satires bouffonnes : le Kotéba. La mission du groupe dramatique est la promotion du théâtre en général et malien en particulier par la revalorisation des formes traditionnelles du théâtre populaire national. Le groupe dramatique Kotéba National est aujourd'hui résolument engagé dans l'adaptation judicieuse des techniques modernes en usage dans le monde du spectacle aux formes d'expressions dramatiques du peuple malien. Plusieurs pièces de théâtres ont été réalisées au Mali depuis 1969 dont, La Mort de Chaka de Seydou Badjan Kouyaté, (1969),
Une si belle leçon de patience de Mansa M. Diabaté, (1970), Nègres, qu'avez-vous fait ?, de Alkaly Kaba (1972) et bien autres. Parmi les quelques œuvres récentes il y a lieu de citer, également ; Bakari jan et Bilisi, adaptation de Gabriel Magma Konaté, (2003), Les Fous démocrates et Dugubakonoko, (2008).
Gastronomie
Les recettes de la cuisine du Mali sont essentiellement à base de riz, de mil et de maïs. Ces recettes sont accompagnées d'une très grande variété de sauces.
Parmi les plats populaires et traditionnels du Mali il y a le "Borokhé". Il est élaboré à base de feuilles de manioc, de pâte d'arachides et d'huile de palme.
Les "Djanratankai", "Djouka de fonio" ragout de boeuf à l'arachide et aux épinards, "saame", "To et tokorodji" ainsi que le "tukasu", sont également des plats traditionnels maliens.
K. H. et F. B.


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