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Pôle technologique et capitale futuriste
Ville nouvelle de Sidi-Abdellah
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 07 - 2009

La Ville Nouvelle de Sidi Abdellah s'étendant sur 2.000 ha, se veut à l'image de Sillicon Valley aux Etats-Unis. Cyberparc, Cité des chercheurs, Cité de la médecine, bâtiments intelligents, immeubles d'habitations futuristes, pôle technologique sont, entre autres, les projets qui feront d'elle la ville du futur.
La Ville Nouvelle de Sidi Abdellah s'étendant sur 2.000 ha, se veut à l'image de Sillicon Valley aux Etats-Unis. Cyberparc, Cité des chercheurs, Cité de la médecine, bâtiments intelligents, immeubles d'habitations futuristes, pôle technologique sont, entre autres, les projets qui feront d'elle la ville du futur.
Le site prévu pour le projet de la future ville de Sidi Abdellah, fait partie du Sahel d'Alger et se situe entre la plaine de la Mitidja (au sud ) et la plaine littorale (au nord). Il englobe deux communes chefs-lieux (Mahelma et Rahmania) et deux agglomérations secondaires (Douar Sidi Abdellah et Douar Zaâtria). Le principe d'aménagement de cette ville s'est appuyé sur les centres urbains existants et la topographie. La voirie existant forme la structure de relation entre les nouveaux quartiers. Le territoire de la ville nouvelle est divisé en 23 quartiers (unités urbaines) déterminés essentiellement, soit par le site, soit par le tissu déjà existant. Lesdits quartiers sont conçus en continuité les uns avec les autres. Toutefois, l'option de base demeure l'occupation des reliefs topographiques avec des trames urbaines denses. Le programme comporte également les équipements structurants et d'accompagnement indispensables (centres commerciaux et de services, équipements scolaires, sanitaires et culturels). Sidi Abdellah est également dotée de parcs d'activités (un pôle économique et universitaire) et d'un parc urbain de 150 hectares situé au cœur de la ville. A l'extérieur du périmètre d'urbanisation, se trouve l'espace rural. Il s'étend sur une superficie estimée à 4.000 hectares. Afin de lui conserver sa vocation, la proposition d'aménagement adoptée est basée sur la délimitation d'un périmètre de protection dont l'objectif est de préserver les terres à forte potentialité agricole : maintenir le cachet rural et stabiliser la densité d'occupation des sols. La première tranche de cette agglomération comporte un parc d'activités et un programme de 3.200 logements, la viabilisation est déjà en cours pour 1.000 de ces logements. Le projet de la Ville Nouvelle de Sidi Abdallah s'étend sur 2.000 ha formés d'un paysage «collinaire» très calme et agréable disposant de vues imprenables.
Sidi Abdellah se prépare pour accueillir ses résidants !!
Si l'une des vocations premières de la ville nouvelle de Sidi Abdellah est celle des grands équipements à rayonnements national et international et de la promotion des technologies de pointe, il n'en demeure pas moins que cette ville doit accueillir des habitants : autrement dit un espace structuré, avec des quartiers et toutes les caractéristiques urbaines qui y sont liées. Contrairement aux zones périphériques de la capitale qui se sont développées «au coup par coup» en remplissant l'espace parcelle par parcelle, la ville nouvelle se caractérise par une structure préétablie comportant, non seulement des viabilités hiérarchisées, mais également des délimitations de quartiers, des tracés de voies et chemins pour les voitures et pour les piétons, des gabarits et des silhouettes des masses construites, des emplacements publics et de services, des espaces de verdure et d'eau qui doivent garantir l'environnement contre la pollution de la ville moderne.
Capitale futuriste et première ville modèle
Située à 30 km d'Alger, Sidi Abdellah se dessine comme la ville du futur devant accueillir l'élite algérienne et les entreprises de haute technologie. Son aménagement est conduit par de jeunes cadres compétents et motivés veillant sur la qualité architectural des projets et l'organisation de l'urbanisation du site, sa viabilisation et son équipement. L'objectif étant d'offrir au pays sa première ville nouvelle pour servir de modèle aux autres villes nouvelles projetéesVilles Nouvelles de Bouinan, à l'instar de Boughzoul et El Ménéa, dans d'autres wilayas.
Une ville moderne à l'image de Silicon Valley
La ville de Sidi Abdellah, en projet depuis 1997, devrait être une ville des plus modernes. Les pouvoirs publics algériens veulent faire de cette nouvelle ville un pôle scientifique et technologique à l'image de Silicon Valley, aux Etats-Unis. Le projet de la Ville Nouvelle s'inscrit dans le cadre d'une politique urbaine et d'aménagement du territoire qui a, pour objectif, de limiter l'hyper concentration humaine dans la capitale, génératrice de difficultés de gestion urbaine (réseaux, équipements, circulations) et mettre un terme à l'extension permanente de la ville, souvent au détriment des meilleures terres agricoles de la région. Il s'agit d'un pôle urbain complet, capable de participer au fonctionnement économique du potentiel métropolitain et de prendre en charge toutes les dimensions (économiques, sociales et résidentielles) complémentaires à celles d'Alger. Pour mener le développement de la Ville Nouvelle, les pouvoirs publics ont créé, septembre 1997, l'Etablissement public d'aménagement de l'agglomération nouvelle de Sidi Abdallah (EPA-ANSA), chargé, par délégation, d'aménager le site et d'encadrer la réalisation des programmes publics et privés (30.000 logements, 4 zones d'activités et équipements d'accompagnement, un parc urbain de 150 ha).
Pour un développement durable
L'objectif des pouvoirs publics est de réaliser des projets s'inscrivant dans le concept de développement durable, ce qui conduit, aussi bien dans la conception de la ville que dans la conception et la gestion de l'aménagement, à rechercher une haute qualité environnementale. La conception de la Ville Nouvelle, des plans de masse de quartiers et des voiries, est faite pour favoriser les modes de déplacement : voies piétonnes, places publiques, tout en permettant des accès spécifiques tant pour la sécurité que pour les services. D'ailleurs, un réseau de transports en commun est à l'étude pour relier Alger et ses environs tant par la route que par le rail.
25% de la superficie réservés pour les espaces verts
La conception de la Ville Nouvelle, réserve près de 25% de sa superficie aux espaces verts, avec ses zones d'activités localisées en périphérie, elle offre un environnement de qualité : un cadre de vie harmonieux, associant habitations, infrastructures éducatives, loisirs et emplois, ce qui ne manquera pas d'avoir des impacts positifs sur tous les aspects de la vie quotidienne. C'est un projet de dimension nationale avec une architecture méditerranéenne, une économie ouverte aux investisseurs algériens et étrangers et des espaces aménagés mis à l'entière disposition des opérateurs immobiliers de la région algéroise.
Opinion d'un jeune architecte émigré sur cette ville de rêve
Au cours de notre reportage, nous avons abordé des jeunes qui n'ont pas caché leur «déception», vu que la ville «ne sera pas réalisée dans les délais prévus»
Nous avons rêvé d'un «futur pôle technologique, modèle d'architecture futuriste, exemple d'un urbanisme parfaitement pensé», nous dira un jeune architecte émigré, devant les panneaux annonçant la ville nouvelle de Sidi Abdellah, il ajoutera «d'après ce que j'avais entendu dire, j'imaginais des immeubles futuristes à la Dubai, avec des formes étonnantes, utilisant des matériaux nouveaux, évoquant les nouvelles technologies, j'imaginais que la nouveauté devait venir de l'intégration de tous ces bâtiments modernes à la campagne environnante, verte et vallonnée, car qui dit ville nouvelle, nouvel urbanisme, dit écologie et sauvegarde de l'environnement, mais en me rendant à Sidi Abdellah je n'ai trouvé que des terrains clôturés avec des panneaux immenses nous indiquant que nous avons atteint le site de la Nouvelle Ville. Une cité en forme de cubes, avec des petites fenêtres et des petits balcons, modèle d'architecture soviétique des années 50. Comme j'arrivais de France et que je ne connaissais absolument pas l'endroit, j'ai dis à l'ami qui m'accompagnait «cette cité au milieu de la future Ville Nouvelle, ça fait un peu désordre et ils devraient la démolir», là, mon ami, m'a dit : «Mais c'est la ville nouvelle!» Ma réplique a été, pensant que c'était un gag, «si c'est ça la ville nouvelle alors moi je suis Le Corbusier!». Le Corbusier, pour les rares personnes qui ne le sauraient pas est un célèbre architecte fonctionnaliste.
Projets grandioses pour un futur pôle technologique !
Le Cyberparc de Sidi Abdellah ayant fait la «Une» des médias, il y a quelques mois, devrait être un parc technologique de classe mondiale qui offrira une infrastructure de pointe et des services aux entreprises et institutions. Pionnier dans le domaine, et en collaboration avec ses partenaires locaux et internationaux, le Cyberparc de Sidi Abdelleh, servira de plaque tournante pour la grappe des TIC. Il sera géré, dans un premier temps, par l'Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques, l'ANDPT. Cette dernière avait lancé un avis d'appel d'offres national et international restreint, portant sur le recrutement d'un cabinet de consultants pour promouvoir Sidi Abdallah et pour la conception et la mise en œuvre d'une stratégie d'attraction et d'investissements directs étrangers et nationaux dans le marché algérien des Technologies de l'information et de la communication (TIC) pour le Cyberparc de Sidi Abdellah. Le projet constitue une des priorités de l'Etat. L'ex- ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication, Boudjemaâ Haïchour, avait indiqué en 2008, que le projet du Cyberparc de Sidi Abdallah, comprenant la réalisation de «bâtiments intelligents au profit de l'ensemble des opérateurs nationaux et étrangers activant dans le domaine des TIC, avance à un rythme accéléré». Sidi Abdellah devrait accueillir d'autres projets tout aussi ambitieux, à l'exemple de la ville de haute technologie médicale, ce programme prévoit une Cité des Chercheurs à Rahmania et une Cité de la Médecine à Sidi Bennour, ces cités seront orientées vers les techniques de pointe cardiovasculaires et de célioscopie, elles seront également équipées de laboratoires de recherche dans les domaines pharmaceutique et médical. Ces équipements contribueront au rayonnement international de la capitale algéroise.
Les Sud-Coréens présents pour la réalisation des projets
Aussitôt après le lancement du projet, la Cybercité de Dubaï avait exprimé son intérêt pour investir dans le projet de la Nouvelle Ville de Sidi Abdellah, ceci en ce qui concerne la conception de logiciels et autres technologies liées à l'information et à la communication. Pour cela une délégation de la Cybercité de Dubaï s'est rendue en 2006 à Alger pour étudier et examiner les opportunités d'investissement... «mais c'est les Sud-Coréens qui ont été retenus pour la réalisation du projet», nous affirmera un responsable de la commune de Mahelma. Ce dernier nous fera part de sa deception concernant la lenteur des travaux, il nous dira «je ne vous cache pas que ce projet avance très longuement, ceci en dépit du budget conséquent qui lui a été réservé par l'Etat. Des sociétés étrangères sont là depuis des années mais juste pour préparer des plans et des avant-projet. Une société portugaise est également sur le site pour l'étude de la périphérie seulement. Sinon le projet devrait avoir encore beaucoup de temps pour se réaliser, à l'image d'une ville moderne comme ou encore mieux que celles de Dubaï et Abû Dhabi».
Faiblesse des administrations, l'absence d'information
Pour ce reportage nous aurions aimé avoir un complément d'information et de détails afin de mieux éclairer nos lecteurs sur ce projet suivi avec intérêt et passion par les Algérois.
Malheureusement nous n'avons pu accéder à ces informations particulièrement en ce qui concerne l'avancement du projet et les décisions eventuelles des autorités pour faire accélérer ces travaux et permettre, enfin, de voir le jour à ce pôle économique et technologique tant attendu.
Le site prévu pour le projet de la future ville de Sidi Abdellah, fait partie du Sahel d'Alger et se situe entre la plaine de la Mitidja (au sud ) et la plaine littorale (au nord). Il englobe deux communes chefs-lieux (Mahelma et Rahmania) et deux agglomérations secondaires (Douar Sidi Abdellah et Douar Zaâtria). Le principe d'aménagement de cette ville s'est appuyé sur les centres urbains existants et la topographie. La voirie existant forme la structure de relation entre les nouveaux quartiers. Le territoire de la ville nouvelle est divisé en 23 quartiers (unités urbaines) déterminés essentiellement, soit par le site, soit par le tissu déjà existant. Lesdits quartiers sont conçus en continuité les uns avec les autres. Toutefois, l'option de base demeure l'occupation des reliefs topographiques avec des trames urbaines denses. Le programme comporte également les équipements structurants et d'accompagnement indispensables (centres commerciaux et de services, équipements scolaires, sanitaires et culturels). Sidi Abdellah est également dotée de parcs d'activités (un pôle économique et universitaire) et d'un parc urbain de 150 hectares situé au cœur de la ville. A l'extérieur du périmètre d'urbanisation, se trouve l'espace rural. Il s'étend sur une superficie estimée à 4.000 hectares. Afin de lui conserver sa vocation, la proposition d'aménagement adoptée est basée sur la délimitation d'un périmètre de protection dont l'objectif est de préserver les terres à forte potentialité agricole : maintenir le cachet rural et stabiliser la densité d'occupation des sols. La première tranche de cette agglomération comporte un parc d'activités et un programme de 3.200 logements, la viabilisation est déjà en cours pour 1.000 de ces logements. Le projet de la Ville Nouvelle de Sidi Abdallah s'étend sur 2.000 ha formés d'un paysage «collinaire» très calme et agréable disposant de vues imprenables.
Sidi Abdellah se prépare pour accueillir ses résidants !!
Si l'une des vocations premières de la ville nouvelle de Sidi Abdellah est celle des grands équipements à rayonnements national et international et de la promotion des technologies de pointe, il n'en demeure pas moins que cette ville doit accueillir des habitants : autrement dit un espace structuré, avec des quartiers et toutes les caractéristiques urbaines qui y sont liées. Contrairement aux zones périphériques de la capitale qui se sont développées «au coup par coup» en remplissant l'espace parcelle par parcelle, la ville nouvelle se caractérise par une structure préétablie comportant, non seulement des viabilités hiérarchisées, mais également des délimitations de quartiers, des tracés de voies et chemins pour les voitures et pour les piétons, des gabarits et des silhouettes des masses construites, des emplacements publics et de services, des espaces de verdure et d'eau qui doivent garantir l'environnement contre la pollution de la ville moderne.
Capitale futuriste et première ville modèle
Située à 30 km d'Alger, Sidi Abdellah se dessine comme la ville du futur devant accueillir l'élite algérienne et les entreprises de haute technologie. Son aménagement est conduit par de jeunes cadres compétents et motivés veillant sur la qualité architectural des projets et l'organisation de l'urbanisation du site, sa viabilisation et son équipement. L'objectif étant d'offrir au pays sa première ville nouvelle pour servir de modèle aux autres villes nouvelles projetéesVilles Nouvelles de Bouinan, à l'instar de Boughzoul et El Ménéa, dans d'autres wilayas.
Une ville moderne à l'image de Silicon Valley
La ville de Sidi Abdellah, en projet depuis 1997, devrait être une ville des plus modernes. Les pouvoirs publics algériens veulent faire de cette nouvelle ville un pôle scientifique et technologique à l'image de Silicon Valley, aux Etats-Unis. Le projet de la Ville Nouvelle s'inscrit dans le cadre d'une politique urbaine et d'aménagement du territoire qui a, pour objectif, de limiter l'hyper concentration humaine dans la capitale, génératrice de difficultés de gestion urbaine (réseaux, équipements, circulations) et mettre un terme à l'extension permanente de la ville, souvent au détriment des meilleures terres agricoles de la région. Il s'agit d'un pôle urbain complet, capable de participer au fonctionnement économique du potentiel métropolitain et de prendre en charge toutes les dimensions (économiques, sociales et résidentielles) complémentaires à celles d'Alger. Pour mener le développement de la Ville Nouvelle, les pouvoirs publics ont créé, septembre 1997, l'Etablissement public d'aménagement de l'agglomération nouvelle de Sidi Abdallah (EPA-ANSA), chargé, par délégation, d'aménager le site et d'encadrer la réalisation des programmes publics et privés (30.000 logements, 4 zones d'activités et équipements d'accompagnement, un parc urbain de 150 ha).
Pour un développement durable
L'objectif des pouvoirs publics est de réaliser des projets s'inscrivant dans le concept de développement durable, ce qui conduit, aussi bien dans la conception de la ville que dans la conception et la gestion de l'aménagement, à rechercher une haute qualité environnementale. La conception de la Ville Nouvelle, des plans de masse de quartiers et des voiries, est faite pour favoriser les modes de déplacement : voies piétonnes, places publiques, tout en permettant des accès spécifiques tant pour la sécurité que pour les services. D'ailleurs, un réseau de transports en commun est à l'étude pour relier Alger et ses environs tant par la route que par le rail.
25% de la superficie réservés pour les espaces verts
La conception de la Ville Nouvelle, réserve près de 25% de sa superficie aux espaces verts, avec ses zones d'activités localisées en périphérie, elle offre un environnement de qualité : un cadre de vie harmonieux, associant habitations, infrastructures éducatives, loisirs et emplois, ce qui ne manquera pas d'avoir des impacts positifs sur tous les aspects de la vie quotidienne. C'est un projet de dimension nationale avec une architecture méditerranéenne, une économie ouverte aux investisseurs algériens et étrangers et des espaces aménagés mis à l'entière disposition des opérateurs immobiliers de la région algéroise.
Opinion d'un jeune architecte émigré sur cette ville de rêve
Au cours de notre reportage, nous avons abordé des jeunes qui n'ont pas caché leur «déception», vu que la ville «ne sera pas réalisée dans les délais prévus»
Nous avons rêvé d'un «futur pôle technologique, modèle d'architecture futuriste, exemple d'un urbanisme parfaitement pensé», nous dira un jeune architecte émigré, devant les panneaux annonçant la ville nouvelle de Sidi Abdellah, il ajoutera «d'après ce que j'avais entendu dire, j'imaginais des immeubles futuristes à la Dubai, avec des formes étonnantes, utilisant des matériaux nouveaux, évoquant les nouvelles technologies, j'imaginais que la nouveauté devait venir de l'intégration de tous ces bâtiments modernes à la campagne environnante, verte et vallonnée, car qui dit ville nouvelle, nouvel urbanisme, dit écologie et sauvegarde de l'environnement, mais en me rendant à Sidi Abdellah je n'ai trouvé que des terrains clôturés avec des panneaux immenses nous indiquant que nous avons atteint le site de la Nouvelle Ville. Une cité en forme de cubes, avec des petites fenêtres et des petits balcons, modèle d'architecture soviétique des années 50. Comme j'arrivais de France et que je ne connaissais absolument pas l'endroit, j'ai dis à l'ami qui m'accompagnait «cette cité au milieu de la future Ville Nouvelle, ça fait un peu désordre et ils devraient la démolir», là, mon ami, m'a dit : «Mais c'est la ville nouvelle!» Ma réplique a été, pensant que c'était un gag, «si c'est ça la ville nouvelle alors moi je suis Le Corbusier!». Le Corbusier, pour les rares personnes qui ne le sauraient pas est un célèbre architecte fonctionnaliste.
Projets grandioses pour un futur pôle technologique !
Le Cyberparc de Sidi Abdellah ayant fait la «Une» des médias, il y a quelques mois, devrait être un parc technologique de classe mondiale qui offrira une infrastructure de pointe et des services aux entreprises et institutions. Pionnier dans le domaine, et en collaboration avec ses partenaires locaux et internationaux, le Cyberparc de Sidi Abdelleh, servira de plaque tournante pour la grappe des TIC. Il sera géré, dans un premier temps, par l'Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques, l'ANDPT. Cette dernière avait lancé un avis d'appel d'offres national et international restreint, portant sur le recrutement d'un cabinet de consultants pour promouvoir Sidi Abdallah et pour la conception et la mise en œuvre d'une stratégie d'attraction et d'investissements directs étrangers et nationaux dans le marché algérien des Technologies de l'information et de la communication (TIC) pour le Cyberparc de Sidi Abdellah. Le projet constitue une des priorités de l'Etat. L'ex- ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication, Boudjemaâ Haïchour, avait indiqué en 2008, que le projet du Cyberparc de Sidi Abdallah, comprenant la réalisation de «bâtiments intelligents au profit de l'ensemble des opérateurs nationaux et étrangers activant dans le domaine des TIC, avance à un rythme accéléré». Sidi Abdellah devrait accueillir d'autres projets tout aussi ambitieux, à l'exemple de la ville de haute technologie médicale, ce programme prévoit une Cité des Chercheurs à Rahmania et une Cité de la Médecine à Sidi Bennour, ces cités seront orientées vers les techniques de pointe cardiovasculaires et de célioscopie, elles seront également équipées de laboratoires de recherche dans les domaines pharmaceutique et médical. Ces équipements contribueront au rayonnement international de la capitale algéroise.
Les Sud-Coréens présents pour la réalisation des projets
Aussitôt après le lancement du projet, la Cybercité de Dubaï avait exprimé son intérêt pour investir dans le projet de la Nouvelle Ville de Sidi Abdellah, ceci en ce qui concerne la conception de logiciels et autres technologies liées à l'information et à la communication. Pour cela une délégation de la Cybercité de Dubaï s'est rendue en 2006 à Alger pour étudier et examiner les opportunités d'investissement... «mais c'est les Sud-Coréens qui ont été retenus pour la réalisation du projet», nous affirmera un responsable de la commune de Mahelma. Ce dernier nous fera part de sa deception concernant la lenteur des travaux, il nous dira «je ne vous cache pas que ce projet avance très longuement, ceci en dépit du budget conséquent qui lui a été réservé par l'Etat. Des sociétés étrangères sont là depuis des années mais juste pour préparer des plans et des avant-projet. Une société portugaise est également sur le site pour l'étude de la périphérie seulement. Sinon le projet devrait avoir encore beaucoup de temps pour se réaliser, à l'image d'une ville moderne comme ou encore mieux que celles de Dubaï et Abû Dhabi».
Faiblesse des administrations, l'absence d'information
Pour ce reportage nous aurions aimé avoir un complément d'information et de détails afin de mieux éclairer nos lecteurs sur ce projet suivi avec intérêt et passion par les Algérois.
Malheureusement nous n'avons pu accéder à ces informations particulièrement en ce qui concerne l'avancement du projet et les décisions eventuelles des autorités pour faire accélérer ces travaux et permettre, enfin, de voir le jour à ce pôle économique et technologique tant attendu.


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