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Djabir Saïd-Guerni, l'homme de la dernière décennie
La chronique de Abdou Seghouani
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 08 - 2009

Incontestablement, les éditions des championnats du monde d'athlétisme de ces dix dernières années ont été marquées par deux podiums, œuvres du même athlète: Djabir Aïssa Saïd-Guerni. Hormis ces deux distinctions, rien ! Nos athlètes se sont contentés de quelques finales. Cet athlète a, en effet, remporté sur la même distance, le 800 m, la médaille de bronze en 1999, à Séville (Espagne), puis l'or et le titre de champion du monde, quatre années plus tard, en 2003, à Paris (France).
Quatre Seulement ! C'est le nombre d'athlètes qualifiés pour représenter l'Algérie aux championnats du monde d'athlétisme de Berlin. C'est peu, très peu si l'on se réfère aux statistiques des participations de ces dix dernières années, c'est-à-dire depuis 1999 et l'édition de Séville. La délégation algérienne pour les Mondiaux d'athlétisme s'est réduite comme une peau de chagrin. Les meilleurs ne sont pas là ou ne sont plus là : certains ont tiré leur révérence, la plupart n'ont pas réalisé les minima pour se qualifier, tandis que d'autres, plus précisement les filles, ont décidé d'être mères. A l'image de Baya Rahouli et de Souad Aït-Salem. Quatre athlètes aux Mondiaux, c'est peu, parce que l'athlétisme Algérien devrait être nettement mieux représenté aux championnats du monde.
Ainsi, le dernier titre Mondial «seniors» décroché par un sportif algérien, toutes disciplines confondues, remonte à l'année 2003. Il s'agit de celui obtenu par Saïd-Guerni au stade de France. Avant cela, Noureddine Morceli avait offert à l'Algérie un titre Mondial en 2003, à Stuttgart (Allemagne). Et puis plus rien ! Il a fallu attendre huit longues années et se contenter de la seule médaille de bronze de Djabir en 1999. Pourtant, l'athlétisme algérien mérite bien mieux. Malheureusement, il a été au centre de crises multiples qui l'ont régulièrement secoué et sérieusement ébranlé.
La Fédération algérienne d'athlétisme (FAA) et, par contrecoups, les athlètes, ont été la cible de clans et de groupes d'intérêts. De dangereuses dérives et un grave préjudice ont été commis et, à l'arrivée, beaucoup se sont servis de l'athlétisme algérien et en ont même «abusé». L'athlétisme est passé du bon au moins bon et du moins bon au franchement mauvais entre 2001 et 2006. Le président Chaouch Teyara n'a pas été capable de poursuivre l'œuvre de Kamel Megnounif et l'athlétisme sombre dans la régression… Puis, deux jeunes présidents arrivent aux commandes : Amar Bouras et, ensuite, Badreddine Belhadjoudja. Et, déjà, des signes porteurs d'espoirs, notamment, chez les jeunes.
Les derniers en date nous sont venus jeudi des championnats du monde de Berlin où le jeune décathlonien Larbi Bouraada a réussi à se classer 13e dans un concours très relevé. L'autre bon signe dans ces mêmes Mondiaux 2009 a pour nom Taoufik Makhloufi, demi-finaliste sur le 1.500 m. Ces deux athlètes qu'on attendait pour le moins ont un point commun : ils sont jeunes, ils ont 21 ans.
Incontestablement, les éditions des championnats du monde d'athlétisme de ces dix dernières années ont été marquées par deux podiums, œuvres du même athlète: Djabir Aïssa Saïd-Guerni. Hormis ces deux distinctions, rien ! Nos athlètes se sont contentés de quelques finales. Cet athlète a, en effet, remporté sur la même distance, le 800 m, la médaille de bronze en 1999, à Séville (Espagne), puis l'or et le titre de champion du monde, quatre années plus tard, en 2003, à Paris (France).
Quatre Seulement ! C'est le nombre d'athlètes qualifiés pour représenter l'Algérie aux championnats du monde d'athlétisme de Berlin. C'est peu, très peu si l'on se réfère aux statistiques des participations de ces dix dernières années, c'est-à-dire depuis 1999 et l'édition de Séville. La délégation algérienne pour les Mondiaux d'athlétisme s'est réduite comme une peau de chagrin. Les meilleurs ne sont pas là ou ne sont plus là : certains ont tiré leur révérence, la plupart n'ont pas réalisé les minima pour se qualifier, tandis que d'autres, plus précisement les filles, ont décidé d'être mères. A l'image de Baya Rahouli et de Souad Aït-Salem. Quatre athlètes aux Mondiaux, c'est peu, parce que l'athlétisme Algérien devrait être nettement mieux représenté aux championnats du monde.
Ainsi, le dernier titre Mondial «seniors» décroché par un sportif algérien, toutes disciplines confondues, remonte à l'année 2003. Il s'agit de celui obtenu par Saïd-Guerni au stade de France. Avant cela, Noureddine Morceli avait offert à l'Algérie un titre Mondial en 2003, à Stuttgart (Allemagne). Et puis plus rien ! Il a fallu attendre huit longues années et se contenter de la seule médaille de bronze de Djabir en 1999. Pourtant, l'athlétisme algérien mérite bien mieux. Malheureusement, il a été au centre de crises multiples qui l'ont régulièrement secoué et sérieusement ébranlé.
La Fédération algérienne d'athlétisme (FAA) et, par contrecoups, les athlètes, ont été la cible de clans et de groupes d'intérêts. De dangereuses dérives et un grave préjudice ont été commis et, à l'arrivée, beaucoup se sont servis de l'athlétisme algérien et en ont même «abusé». L'athlétisme est passé du bon au moins bon et du moins bon au franchement mauvais entre 2001 et 2006. Le président Chaouch Teyara n'a pas été capable de poursuivre l'œuvre de Kamel Megnounif et l'athlétisme sombre dans la régression… Puis, deux jeunes présidents arrivent aux commandes : Amar Bouras et, ensuite, Badreddine Belhadjoudja. Et, déjà, des signes porteurs d'espoirs, notamment, chez les jeunes.
Les derniers en date nous sont venus jeudi des championnats du monde de Berlin où le jeune décathlonien Larbi Bouraada a réussi à se classer 13e dans un concours très relevé. L'autre bon signe dans ces mêmes Mondiaux 2009 a pour nom Taoufik Makhloufi, demi-finaliste sur le 1.500 m. Ces deux athlètes qu'on attendait pour le moins ont un point commun : ils sont jeunes, ils ont 21 ans.


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