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Pourquoi jeûner
«Quiconque jeûnerait le mois de Ramadhan avec piété et ferveur, sera absous de tous ses péchés». (hadith)
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 08 - 2009

Le Coran, lorsque qu‘il évoque le jeûne, affirme effectivement qu‘il a été également prescrit pour les gens ayant vécu avant l‘islam. Il dit en substance : «O croyants, le jeûne vous a été prescrit, de même qu‘il l‘a été pour ceux qui vous ont précédés…»
Les recherches en sociologie religieuse nous ont appris également que les Sabéens de l‘Irak, auquel a été envoyé le prophète Abraham, observaient un jeûne de trente jours, sans boire ni manger du lever au coucher du soleil.
Le Coran, qui se veut le restaurateur de la religion authentique d‘Abraham dit : «Votre père Abraham, c‘est lui qui vous a surnommés les musulmans auparavant». Les juifs également en plus du «Youm Kippour» qui correspond au jour de l‘achoura chez les musulmans, jeûnent chaque lundi et jeudi en souvenir du prophète Moise.
De même, les premiers chrétiens observaient le carême pendant quarante jours, les dimanches exceptés, autrement dit trente six jours en moyenne étaient réservés à l‘abstinence et à la pénitence en souvenir de Jésus christ lors de son séjour dans le désert.
Etymologiquement, le «siyyam» (jeûne dans la religion musulmane) signifie abstinence, celle-ci peut être partielle et multiforme. On peut, par exemple, s‘abstenir de parler durant un jour ou deux. L‘exemple est donné dans le Coran lorsque Dieu, faisant parler la vierge Marie au moment ou elle a mis au monde son fils (Jésus), elle dit : «Je viens de décréter un jeûne pour le Seigneur et je m‘abstiens d‘adresser la parole à quiconque». Il peut être (abstinence) total, comme le jeûne dans la religion musulmane ou l‘en s‘abstient de satisfaire tout appétit nutritif ou sexuel et ce, pendant un mois, du lever jusqu‘au coucher du soleil.
Plusieurs exégètes affirment que le Ramadhan est une obligation religieuse et un des piliers fondamentaux de l‘Islam, mais il n‘est obligatoire que pour le musulman pubère, ayant la force de le faire. C‘est pourquoi, l‘enfant, ne peut l‘observer que lorsqu‘il devient adulte, le malade après sa guérison et le voyageur jusqu‘à la fin de son voyage.
Evidemment, dans les deux derniers cas, les personnes n‘ayant pu observer le jeûne pour des raisons énoncées, doivent obligatoirement s‘acquitter de leurs dettes, qui demeurent indéfiniment suspendues jusqu‘à ce qu‘elles soient réglées. Lorsque la maladie est prolongée ou la personne a un empêchement permanent reconnu par la religion, cette dernière peut remédier, en donnant à manger aux pauvres et nécessiteux, tel que prescrit par la chariaa.
Dans l‘ordre des obligations religieuses, le jeûne musulman vient au troisième rang, c‘est-à-dire bien après la prière et la Zakat. L‘examen des pratiques cultuelles de l‘Islam nous révèlent une fonction à chacune d‘elles. La profession de foi (Chahada) consiste par exemple à prononcer certains concepts affirmant l‘unicité de Dieu et la négation de toute association à son pouvoir suprême et affirmer également que Mohammed (que le salut et la bénidiction soient sur lui) est Son envoyé.
Vient ensuite la prière, qui est la relation directe entre l‘homme et son Créateur. D‘ailleurs, le prophète l‘a définie comme étant la seule différence entre un croyant et un mécréant. Le Coran affirme que : La prière est pour le croyant un livre auquel il lui est fait obligation de se référer à chaque instant. Elle demeure également son ascension en permanence vers Dieu. Elle fait intervenir avec le jeûne le corps et l‘esprit. Puis vient la Zakat qui tout en ayant un effet économique, purifie les biens du croyant et lui permet de participer à l‘effort et à l‘équilibre des bourses les plus démunis.
Le jeûne donc vient en troisième position pour constituer un édifice et un pilier fondamentale dans l‘ordre des priorités du dogme musulman le Coran dit : «Le jeûne vous a été prescrit afin que vous soyez pieux» donc la chose la plus importante visée par le jeûne est avant tout la piété.
Pour cela le musulman se doit avant d‘entamer son jeûne de commencer par l‘intention; un Hadith célèbre affirme que : «les actions ne valent que par leurs intentions». Aussi, le jeûne doit être fait avec une propreté exemplaire; pour ce faire, il est demandé de faire les grandes ablutions, surtout au début du jeûne pour que le jeûneur soit en condition de piété. Le jeûneur doit, pendant tout le mois de carême, résister aux pulsations de la nutrition et de la reproduction. En affaiblissant le corps, la conscience est aiguillonnée, la volonté se raffermit et l‘âme récupère la maîtrise du corps. Le jeûne apprend à compatir avec les pauvres, car en effet, il suffit de jeûner et de goûter aux affres de la faim un jour ou deux, pour se rendre compte de la situation des pauvres et autres indigents, qui eux, jeûnent à longueur d‘année.
C‘est là qu‘intervient la compassion, car comme nous l‘avons souligné plus haut, l‘âme ayant la maîtrisé du corps, le jeûneur oublie son égoïsme et son avarice et va se rappeler un temps soit peu, que quelque part, des gens meurent de faim. D‘autres voient dans le jeûne la portée hygiénique et l‘ont assimilé au régime médical et trouvent son explication dans ce volet précis. D‘autres encore l‘ont assimilé à une abstinence dans la liberté qui prépare à la privation dans la nécessité. Tout cela est plus ou moins vrai, mais le croyant doit savoir que le jeûne pratiqué pour de tels buts, perd toute sa signification et sa portée religieuse; le prophète dit : « combien de jeûneurs ne récoltent que la faim et la soif»
C‘est pourquoi le jeûne doit être observé dans le but exclusif d‘obéir à Dieu afin de mériter sa miséricorde. C‘est cela précisément qui le distingue de l‘acte strictement esthétique et fait de lui un acte religieux et non physiologique.
Le Coran, lorsque qu‘il évoque le jeûne, affirme effectivement qu‘il a été également prescrit pour les gens ayant vécu avant l‘islam. Il dit en substance : «O croyants, le jeûne vous a été prescrit, de même qu‘il l‘a été pour ceux qui vous ont précédés…»
Les recherches en sociologie religieuse nous ont appris également que les Sabéens de l‘Irak, auquel a été envoyé le prophète Abraham, observaient un jeûne de trente jours, sans boire ni manger du lever au coucher du soleil.
Le Coran, qui se veut le restaurateur de la religion authentique d‘Abraham dit : «Votre père Abraham, c‘est lui qui vous a surnommés les musulmans auparavant». Les juifs également en plus du «Youm Kippour» qui correspond au jour de l‘achoura chez les musulmans, jeûnent chaque lundi et jeudi en souvenir du prophète Moise.
De même, les premiers chrétiens observaient le carême pendant quarante jours, les dimanches exceptés, autrement dit trente six jours en moyenne étaient réservés à l‘abstinence et à la pénitence en souvenir de Jésus christ lors de son séjour dans le désert.
Etymologiquement, le «siyyam» (jeûne dans la religion musulmane) signifie abstinence, celle-ci peut être partielle et multiforme. On peut, par exemple, s‘abstenir de parler durant un jour ou deux. L‘exemple est donné dans le Coran lorsque Dieu, faisant parler la vierge Marie au moment ou elle a mis au monde son fils (Jésus), elle dit : «Je viens de décréter un jeûne pour le Seigneur et je m‘abstiens d‘adresser la parole à quiconque». Il peut être (abstinence) total, comme le jeûne dans la religion musulmane ou l‘en s‘abstient de satisfaire tout appétit nutritif ou sexuel et ce, pendant un mois, du lever jusqu‘au coucher du soleil.
Plusieurs exégètes affirment que le Ramadhan est une obligation religieuse et un des piliers fondamentaux de l‘Islam, mais il n‘est obligatoire que pour le musulman pubère, ayant la force de le faire. C‘est pourquoi, l‘enfant, ne peut l‘observer que lorsqu‘il devient adulte, le malade après sa guérison et le voyageur jusqu‘à la fin de son voyage.
Evidemment, dans les deux derniers cas, les personnes n‘ayant pu observer le jeûne pour des raisons énoncées, doivent obligatoirement s‘acquitter de leurs dettes, qui demeurent indéfiniment suspendues jusqu‘à ce qu‘elles soient réglées. Lorsque la maladie est prolongée ou la personne a un empêchement permanent reconnu par la religion, cette dernière peut remédier, en donnant à manger aux pauvres et nécessiteux, tel que prescrit par la chariaa.
Dans l‘ordre des obligations religieuses, le jeûne musulman vient au troisième rang, c‘est-à-dire bien après la prière et la Zakat. L‘examen des pratiques cultuelles de l‘Islam nous révèlent une fonction à chacune d‘elles. La profession de foi (Chahada) consiste par exemple à prononcer certains concepts affirmant l‘unicité de Dieu et la négation de toute association à son pouvoir suprême et affirmer également que Mohammed (que le salut et la bénidiction soient sur lui) est Son envoyé.
Vient ensuite la prière, qui est la relation directe entre l‘homme et son Créateur. D‘ailleurs, le prophète l‘a définie comme étant la seule différence entre un croyant et un mécréant. Le Coran affirme que : La prière est pour le croyant un livre auquel il lui est fait obligation de se référer à chaque instant. Elle demeure également son ascension en permanence vers Dieu. Elle fait intervenir avec le jeûne le corps et l‘esprit. Puis vient la Zakat qui tout en ayant un effet économique, purifie les biens du croyant et lui permet de participer à l‘effort et à l‘équilibre des bourses les plus démunis.
Le jeûne donc vient en troisième position pour constituer un édifice et un pilier fondamentale dans l‘ordre des priorités du dogme musulman le Coran dit : «Le jeûne vous a été prescrit afin que vous soyez pieux» donc la chose la plus importante visée par le jeûne est avant tout la piété.
Pour cela le musulman se doit avant d‘entamer son jeûne de commencer par l‘intention; un Hadith célèbre affirme que : «les actions ne valent que par leurs intentions». Aussi, le jeûne doit être fait avec une propreté exemplaire; pour ce faire, il est demandé de faire les grandes ablutions, surtout au début du jeûne pour que le jeûneur soit en condition de piété. Le jeûneur doit, pendant tout le mois de carême, résister aux pulsations de la nutrition et de la reproduction. En affaiblissant le corps, la conscience est aiguillonnée, la volonté se raffermit et l‘âme récupère la maîtrise du corps. Le jeûne apprend à compatir avec les pauvres, car en effet, il suffit de jeûner et de goûter aux affres de la faim un jour ou deux, pour se rendre compte de la situation des pauvres et autres indigents, qui eux, jeûnent à longueur d‘année.
C‘est là qu‘intervient la compassion, car comme nous l‘avons souligné plus haut, l‘âme ayant la maîtrisé du corps, le jeûneur oublie son égoïsme et son avarice et va se rappeler un temps soit peu, que quelque part, des gens meurent de faim. D‘autres voient dans le jeûne la portée hygiénique et l‘ont assimilé au régime médical et trouvent son explication dans ce volet précis. D‘autres encore l‘ont assimilé à une abstinence dans la liberté qui prépare à la privation dans la nécessité. Tout cela est plus ou moins vrai, mais le croyant doit savoir que le jeûne pratiqué pour de tels buts, perd toute sa signification et sa portée religieuse; le prophète dit : « combien de jeûneurs ne récoltent que la faim et la soif»
C‘est pourquoi le jeûne doit être observé dans le but exclusif d‘obéir à Dieu afin de mériter sa miséricorde. C‘est cela précisément qui le distingue de l‘acte strictement esthétique et fait de lui un acte religieux et non physiologique.


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