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Une commune à l'état brut
Si Mustapha (Boumerdes), Déficit en infrastructures
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 08 - 2009

Si Mustapha bénéficie presque chaque année d'une enveloppe financière ne dépassant pas les 40 millions DA dans le cadre des Plans communaux de développement (PCD). Une enveloppe ne répondant plus aux besoins de sa population qui ne cesse d'augmenter.
Si Mustapha bénéficie presque chaque année d'une enveloppe financière ne dépassant pas les 40 millions DA dans le cadre des Plans communaux de développement (PCD). Une enveloppe ne répondant plus aux besoins de sa population qui ne cesse d'augmenter.
Si Mustapha, une agglomération située à 20 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès souffre de multiples problèmes. De ce fait, les quelque 12.000 âmes qui y habitent vivent dans une léthargie profonde. En dépit des potentialités que recèle la commune, notamment dans le domaine agricole, sa survie dépend des recettes de l'Etat. Elle bénéficie presque chaque année d'une enveloppe financière ne dépassant pas les 40 millions DA dans le cadre des Plans communaux de développement (PCD). Une enveloppe ne répondant plus aux attentes de sa population qui ne cesse d'augmenter. Cela sans ajouter le manque en tout genre, notamment en matière d'infrastructures publiques. Sur ce volet, la commune accuse un grand déficit d'établissements éducatifs. Elle ne dispose même pas d'un lycée. Par conséquent, la déperdition scolaire est légion, beaucoup de lycéens abandonnent le cursus en raison de conditions de scolarité déplorables. Ils sont scolarisés aux niveaux des établissements des communes limitrophes, à savoir Issers, Zemmouri et Bordj Ménaïel. Le désarroi des lycéens est accentué par l'absence de bus de ramassage scolaire. Même les collégiens sont contraints de passer une autre année scolaire difficile, car leur localité n'est dotée que d'un CEM. Et ce dernier est loin de contenir le nombre élevé des écoliers qui proviennent des quatre établissements primaires de la localité. Suite à ce manque, le surplus de collégiens a été scolarisés l'année passé au niveau de l'école primaire Boudhar Ali. Les autorités ont inscrits en 2006 un nouveau CEM qui risque de ne jamais voir le jour. L'ordre de service (ODS) pour le lancement des travaux a été donné par les autorités compétentes il y a plus d'un mois, et depuis rien n'a été fait nous dit- on. De l'avis de beaucoup de parents d'élèves, la rentrée scolaire s'annonce d'ores et déjà difficile. Par ailleurs, la localité est mal lotie en matière d'infrastructures de santé, elle n'est même pas dotée d'une polyclinique. L'unique salle de soins qui s'y trouve, une habitation R+1, est en chantier depuis plus de six mois. Les habitants effectuent de pénibles parcours pour se faire soigner dans les établissements de santé de proximité situés dans les localités limitrophes. «Pour une simple injection nous nous déplaçons jusqu'aux Issers ou à l'hôpital de Thénia», fulmine un jeune habitant la cité des 300 logts. Un autre volet très sensible et pouvant permettre un décollage économique rapide pour toute la localité se trouve en état déplorable. Celui de la zone d'activité créée en 1991 qui fonctionne au ralenti. Elle a vu beaucoup d'entreprises mettre les clés sous le paillasson, à l'image de la faillite de l'ENAPEM spécialisée dans la production ménagère. «L'APC a annulé deux décisions d'investissement en raison de l'incapacité de concrétisation des projets par des investisseurs», nous a-t-on indiqué. Il est à noter enfin que le village agricole social est doté d'infrastructures de base qui se trouvent au jour d'aujourd'hui fermées. Ces infrastructures sont, entres autres, une maison de culture, un bureau de poste et une annexe APC occupée depuis les années 1980.
Si Mustapha, une agglomération située à 20 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès souffre de multiples problèmes. De ce fait, les quelque 12.000 âmes qui y habitent vivent dans une léthargie profonde. En dépit des potentialités que recèle la commune, notamment dans le domaine agricole, sa survie dépend des recettes de l'Etat. Elle bénéficie presque chaque année d'une enveloppe financière ne dépassant pas les 40 millions DA dans le cadre des Plans communaux de développement (PCD). Une enveloppe ne répondant plus aux attentes de sa population qui ne cesse d'augmenter. Cela sans ajouter le manque en tout genre, notamment en matière d'infrastructures publiques. Sur ce volet, la commune accuse un grand déficit d'établissements éducatifs. Elle ne dispose même pas d'un lycée. Par conséquent, la déperdition scolaire est légion, beaucoup de lycéens abandonnent le cursus en raison de conditions de scolarité déplorables. Ils sont scolarisés aux niveaux des établissements des communes limitrophes, à savoir Issers, Zemmouri et Bordj Ménaïel. Le désarroi des lycéens est accentué par l'absence de bus de ramassage scolaire. Même les collégiens sont contraints de passer une autre année scolaire difficile, car leur localité n'est dotée que d'un CEM. Et ce dernier est loin de contenir le nombre élevé des écoliers qui proviennent des quatre établissements primaires de la localité. Suite à ce manque, le surplus de collégiens a été scolarisés l'année passé au niveau de l'école primaire Boudhar Ali. Les autorités ont inscrits en 2006 un nouveau CEM qui risque de ne jamais voir le jour. L'ordre de service (ODS) pour le lancement des travaux a été donné par les autorités compétentes il y a plus d'un mois, et depuis rien n'a été fait nous dit- on. De l'avis de beaucoup de parents d'élèves, la rentrée scolaire s'annonce d'ores et déjà difficile. Par ailleurs, la localité est mal lotie en matière d'infrastructures de santé, elle n'est même pas dotée d'une polyclinique. L'unique salle de soins qui s'y trouve, une habitation R+1, est en chantier depuis plus de six mois. Les habitants effectuent de pénibles parcours pour se faire soigner dans les établissements de santé de proximité situés dans les localités limitrophes. «Pour une simple injection nous nous déplaçons jusqu'aux Issers ou à l'hôpital de Thénia», fulmine un jeune habitant la cité des 300 logts. Un autre volet très sensible et pouvant permettre un décollage économique rapide pour toute la localité se trouve en état déplorable. Celui de la zone d'activité créée en 1991 qui fonctionne au ralenti. Elle a vu beaucoup d'entreprises mettre les clés sous le paillasson, à l'image de la faillite de l'ENAPEM spécialisée dans la production ménagère. «L'APC a annulé deux décisions d'investissement en raison de l'incapacité de concrétisation des projets par des investisseurs», nous a-t-on indiqué. Il est à noter enfin que le village agricole social est doté d'infrastructures de base qui se trouvent au jour d'aujourd'hui fermées. Ces infrastructures sont, entres autres, une maison de culture, un bureau de poste et une annexe APC occupée depuis les années 1980.


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