Le projet de loi organique relative aux partis politiques approuvé    Une nouvelle société savante dédiée à la cosmétologie    3,5 millions d'Algériens utilisent l'application de sécurité sociale ''El-Hanaa''    « La sécurité juridique renforce l'investissement et améliore le climat des affaires »    Crise humanitaire et système de santé défaillant    Une réunion d'urgence de la Ligue arabe se tiendra pour répondre à la reconnaissance par Israël du ''Somaliland''    Le CSNU convoque une session d'urgence sur la reconnaissance par Israël du ''Somaliland''    Handball : Cinq matches amicaux au menu de la sélection algérienne    L'Algérie rallume la flamme !    Le Championnat national d'hiver du 29 décembre au 2 janvier à Oran    La Sûreté d'Alger continue sa campagne de sensibilisation dans les lieux publics    Lutte contre le commerce informel et poursuite des opérations de terrain    Une saison agricole qui s'annonce prometteuse    Oran au rendez-vous de la 3e édition    Eloge de la bravoure du peuple algérien face au colonialisme français    Le TR de Biskra entre en compétition avec le spectacle ''Ghadbat El Bey''    Adoption de la loi organique portant statut de la magistrature    Ouverture officielle du camp «Arts des jeunes» à Taghit    Programme TV du 4 novembre 2025 : Coupes et Championnats – Heures et chaînes    Programme TV du samedi 25 octobre 2025 : Ligue 1, Bundesliga, CAF et championnats étrangers – Heures et chaînes    Programme TV du 24 octobre 2025 : Ligue 2, Ligue 1, Serie A, Pro League – Heures et chaînes    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Aucune baisse des prix à la dernière semaine du ramadhan
Promesses non tenues
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 09 - 2009

Les prix devaient être revus à la baisse selon certains officiels dès la deuxième semaine du ramadhan. Il n'en a rien été.
Les prix devaient être revus à la baisse selon certains officiels dès la deuxième semaine du ramadhan. Il n'en a rien été.
60 DA la pomme de terre, 80 DA la courgette et la carotte, 50 DA l'oignon, 100 DA les haricots verts, 60 DA la tomate, 260 DA les dattes, 850DA la viande rouge, 400 DA le poulet, ainsi sont, entre autres, les prix exorbitants affichés devant des citoyens désemparés.
Hier dans un marché situé au cœur d'Alger, les prix des fruits et légumes de l'avis des citoyens et marchants rencontrés sur les lieux n'ont pas connu de courbe descendante depuis le début du mois de carême. Certains même ont connu une hausse à l'exemple du poivron qui est passé de 70 DA à 90 DA. Les prix appliqués ont été maintenus en dépit des multiples promesses faites par les pouvoirs publics les tout premiers jours du mois sacré. Les prix devaient être revus à la baisse selon certains officiels dès la deuxième semaine du ramadhan. Il n'en a rien été. La circulation entre les étals, à l'intérieur du marché était aisée en ce début d'après-midi, le passage étant plutôt libre. «Depuis deux ou trois jours, il y a de moins en moins de clients, leurs portefeuilles sont, sans doute, épuisés avec les dépenses de ce mois ajoutées à celles de la rentrée scolaire», déplore un jeune vendeur non sans ironie.
Une dame, plantée depuis quelques minutes devant un étal, hésitant entre acheter ou non, finira par lancer : «Non c'est trop. Ça dure depuis trop longtemps et mon porte-monnaie est vide». Elle avait espoir, comme beaucoup d'autres, de voir les prix baisser après la première semaine de ce mois. C'était presque une certitude si l'on devait croire les assurances multiples réitérées par le gouvernement, à l'issue d'un Conseil des ministres qui promettait de mettre fin à la hausse des prix.
Le ministre de la solidarité Ould Abbès avait même affirmé avoir constaté une baisse considérable dans les prix des fruits et légumes au niveau du marché de Bab El Oued, ceci quelques jours après le début du mois, mais apparemment il a été et demeure le seul à avoir remarqué cette baisse significative des prix La mercuriale, toujours en folie, rend pénible le quotidien du citoyen, surtout que le ramadhan de cette année coïncide avec la rentrée scolaire, ce qui rend la situation bien plus difficile pour les petites bourses. Pis encore, le risque de voir les prix de ces produits de première nécessité, déjà inabordables, augmenter avec l'avènement de l'Aïd se fait pressentir. «Que Dieu nous vienne en aide et empêche une autre flambée durant l'Aïd», soupire une quinquagénaire. Cette dernière n'a pas hésité, à la surprise du marchand, à acheter un demi-kilo «mélangé» entre carottes et courgettes.
Le citoyen, tout comme les pouvoirs publics, d'ailleurs, reste impuissant, les détaillants et grossistes continuent à se rejeter les responsabilités les uns sur les autres. Pour les premiers les prix de base induisent la hausse des prix de vente, pour les seconds, c'est plutôt l'attrait du gain rapide et facile des marchands de détail qui en est la cause.
«Nous n'y pouvons rien. Il faut plutôt contrôler les prix appliqués par les grossistes. Nous n'avons qu'une petite marge de bénéfice», indique un vendeur derrière son étal. Un autre non loin de lui protestera, «remarquez que cette hausse est identique partout. Cela prouve que les commerçants ne trichent pas, mais que ces prix sont vraiment imposés par les nombreux intermédiaires». Les vendeurs de fruits et légumes sont désignés du doigt à chaque fois qu'il est question d'une flambée des prix alors qu'ils se disent victimes, eux-mêmes, des grossistes .
60 DA la pomme de terre, 80 DA la courgette et la carotte, 50 DA l'oignon, 100 DA les haricots verts, 60 DA la tomate, 260 DA les dattes, 850DA la viande rouge, 400 DA le poulet, ainsi sont, entre autres, les prix exorbitants affichés devant des citoyens désemparés.
Hier dans un marché situé au cœur d'Alger, les prix des fruits et légumes de l'avis des citoyens et marchants rencontrés sur les lieux n'ont pas connu de courbe descendante depuis le début du mois de carême. Certains même ont connu une hausse à l'exemple du poivron qui est passé de 70 DA à 90 DA. Les prix appliqués ont été maintenus en dépit des multiples promesses faites par les pouvoirs publics les tout premiers jours du mois sacré. Les prix devaient être revus à la baisse selon certains officiels dès la deuxième semaine du ramadhan. Il n'en a rien été. La circulation entre les étals, à l'intérieur du marché était aisée en ce début d'après-midi, le passage étant plutôt libre. «Depuis deux ou trois jours, il y a de moins en moins de clients, leurs portefeuilles sont, sans doute, épuisés avec les dépenses de ce mois ajoutées à celles de la rentrée scolaire», déplore un jeune vendeur non sans ironie.
Une dame, plantée depuis quelques minutes devant un étal, hésitant entre acheter ou non, finira par lancer : «Non c'est trop. Ça dure depuis trop longtemps et mon porte-monnaie est vide». Elle avait espoir, comme beaucoup d'autres, de voir les prix baisser après la première semaine de ce mois. C'était presque une certitude si l'on devait croire les assurances multiples réitérées par le gouvernement, à l'issue d'un Conseil des ministres qui promettait de mettre fin à la hausse des prix.
Le ministre de la solidarité Ould Abbès avait même affirmé avoir constaté une baisse considérable dans les prix des fruits et légumes au niveau du marché de Bab El Oued, ceci quelques jours après le début du mois, mais apparemment il a été et demeure le seul à avoir remarqué cette baisse significative des prix La mercuriale, toujours en folie, rend pénible le quotidien du citoyen, surtout que le ramadhan de cette année coïncide avec la rentrée scolaire, ce qui rend la situation bien plus difficile pour les petites bourses. Pis encore, le risque de voir les prix de ces produits de première nécessité, déjà inabordables, augmenter avec l'avènement de l'Aïd se fait pressentir. «Que Dieu nous vienne en aide et empêche une autre flambée durant l'Aïd», soupire une quinquagénaire. Cette dernière n'a pas hésité, à la surprise du marchand, à acheter un demi-kilo «mélangé» entre carottes et courgettes.
Le citoyen, tout comme les pouvoirs publics, d'ailleurs, reste impuissant, les détaillants et grossistes continuent à se rejeter les responsabilités les uns sur les autres. Pour les premiers les prix de base induisent la hausse des prix de vente, pour les seconds, c'est plutôt l'attrait du gain rapide et facile des marchands de détail qui en est la cause.
«Nous n'y pouvons rien. Il faut plutôt contrôler les prix appliqués par les grossistes. Nous n'avons qu'une petite marge de bénéfice», indique un vendeur derrière son étal. Un autre non loin de lui protestera, «remarquez que cette hausse est identique partout. Cela prouve que les commerçants ne trichent pas, mais que ces prix sont vraiment imposés par les nombreux intermédiaires». Les vendeurs de fruits et légumes sont désignés du doigt à chaque fois qu'il est question d'une flambée des prix alors qu'ils se disent victimes, eux-mêmes, des grossistes .


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.