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Djoua, un village qui fait face à son triste sort
Tadarthiw
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 09 - 2009

La région de Kabylie possède tous les attraits touristiques, qui peuvent faire d'elle, la nouvelle destinée du tourisme international et ce, grâce à ses innombrables sites.
La région de Kabylie possède tous les attraits touristiques, qui peuvent faire d'elle, la nouvelle destinée du tourisme international et ce, grâce à ses innombrables sites.
Le village Djoua dans la wilaya de Béjaia peut s'enorgueillir de relever ce défi eu égard aux potentialités dont ils dispos en la matière.
Il fallait qu'un festival de grande envergure se déroule pour que les gens découvrent la richesse insoupçonnable, dont dispose cette localité, en matière d'investissement touristique, mais ou tout manque pour le moment.
En foulant la terre de Djoua, on s'aperçoit que les moindres conditions d'existence ne sont pas réunies, pour la simple raison que le villlage de Djoua est abandonné depuis fort longtemps par les pouvoirs publics, qui ne lui réservent pour le moment aucun programme d'investisement pour le sortir de sa léthargie.
En matière de route, d'adduction, de gaz et même d'électricité tout reste à faire, certains villages et hameaux environnant sont encore au stade de la bougie et de la lampe à pétrole, tandis que la collecte des déchets ménagers et l'assainissement, ils ne font pas partie du quotidien des villageois.
Djoua fait partie de ces villages montagneux difficile d'accès et qui n'a d'autre atout que son passé glorieux et son espoir de voir un jour sa situation prendre une autre tournure dans le domaine de l'investissement et du développement.
Racontée par ses fils, Djoua est un petit village kabyle perché sur un pic montagneux, qui domine le golfe de Béjaïa. Le village qui se trouve sur le territoire des Ath Bimoun, fait partie des quarante villages qui composent ce âarch au passé riche en événements.
Là-bas, on y trouve le tombeau d'un marabout, Imma Djoua, sous la protection duquel sont placés le village et la fontaine que l'on y atteint par un chemin unique. Les habitants affirment que l'eau de cette fontaine est des plus bénites, sa source intarissable ayant survécu à travers les ages et le temps à toutes les tentatives de déviation.
Des pèlerinages au mausolée étaient traditionnellement organisés autrefois par les habitants de la région pour rendre visite à Imma Djoua. Ils donnaient lieu à de mémorables festivités. La légende dit que le saint réalisait des miracles. Les villageois de cet hameau habitaient sur les terres des ancêtres qu'ils n'ont quittées pour descendre vers la mer pour des terres plus fertiles et un climat plus clément.
Pendant des siècles, ils y ont cultivé le chêne à glands doux, le chêne zen, l'orme, le blanc de Hollande (safsaf), la vigne, l'olivier, le miel, la cire, de même qu'ils ont pratiqué l'élevage de bovins, de caprins.
Ils ont exercé les métiers de l'artisanat traditionnel tels que bûcherons, forgerons, cordonniers, fabrication de savon, de charbon de bois, vannerie, de tuiles et bien d'autres choses utiles à leur vie de montagnards. Malgré les conditions de vie pénibles les quelques habitants encore attachés à leur terre tiennent encore le coup en attendant des jours meilleurs.
Le village Djoua dans la wilaya de Béjaia peut s'enorgueillir de relever ce défi eu égard aux potentialités dont ils dispos en la matière.
Il fallait qu'un festival de grande envergure se déroule pour que les gens découvrent la richesse insoupçonnable, dont dispose cette localité, en matière d'investissement touristique, mais ou tout manque pour le moment.
En foulant la terre de Djoua, on s'aperçoit que les moindres conditions d'existence ne sont pas réunies, pour la simple raison que le villlage de Djoua est abandonné depuis fort longtemps par les pouvoirs publics, qui ne lui réservent pour le moment aucun programme d'investisement pour le sortir de sa léthargie.
En matière de route, d'adduction, de gaz et même d'électricité tout reste à faire, certains villages et hameaux environnant sont encore au stade de la bougie et de la lampe à pétrole, tandis que la collecte des déchets ménagers et l'assainissement, ils ne font pas partie du quotidien des villageois.
Djoua fait partie de ces villages montagneux difficile d'accès et qui n'a d'autre atout que son passé glorieux et son espoir de voir un jour sa situation prendre une autre tournure dans le domaine de l'investissement et du développement.
Racontée par ses fils, Djoua est un petit village kabyle perché sur un pic montagneux, qui domine le golfe de Béjaïa. Le village qui se trouve sur le territoire des Ath Bimoun, fait partie des quarante villages qui composent ce âarch au passé riche en événements.
Là-bas, on y trouve le tombeau d'un marabout, Imma Djoua, sous la protection duquel sont placés le village et la fontaine que l'on y atteint par un chemin unique. Les habitants affirment que l'eau de cette fontaine est des plus bénites, sa source intarissable ayant survécu à travers les ages et le temps à toutes les tentatives de déviation.
Des pèlerinages au mausolée étaient traditionnellement organisés autrefois par les habitants de la région pour rendre visite à Imma Djoua. Ils donnaient lieu à de mémorables festivités. La légende dit que le saint réalisait des miracles. Les villageois de cet hameau habitaient sur les terres des ancêtres qu'ils n'ont quittées pour descendre vers la mer pour des terres plus fertiles et un climat plus clément.
Pendant des siècles, ils y ont cultivé le chêne à glands doux, le chêne zen, l'orme, le blanc de Hollande (safsaf), la vigne, l'olivier, le miel, la cire, de même qu'ils ont pratiqué l'élevage de bovins, de caprins.
Ils ont exercé les métiers de l'artisanat traditionnel tels que bûcherons, forgerons, cordonniers, fabrication de savon, de charbon de bois, vannerie, de tuiles et bien d'autres choses utiles à leur vie de montagnards. Malgré les conditions de vie pénibles les quelques habitants encore attachés à leur terre tiennent encore le coup en attendant des jours meilleurs.


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