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Grogne des travailleurs devant le siège de l'UGTA
Ils sont issus de plusieurs secteurs
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 10 - 2009

Le siège de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a été, hier, le théâtre d'un large mouvement de contestation de la part de travailleurs. Des dizaines d'employés sont venus dès les premières heures de la journée remettre, non pour la première fois, leurs doléances jugées «légitimes» à Sidi Said, secrétaire général de L'UGTA.
Le siège de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a été, hier, le théâtre d'un large mouvement de contestation de la part de travailleurs. Des dizaines d'employés sont venus dès les premières heures de la journée remettre, non pour la première fois, leurs doléances jugées «légitimes» à Sidi Said, secrétaire général de L'UGTA.
Pour les dockers réunis hier devant le siège de l'UGTA, dont la quasi-majorité sont des journaliers, le droit à la représentation syndicale est une revendication insistante. « Nous demandons uniquement à ce que Sidi Said nous fixe une date pour l'assemblée générale afin de renouveler le syndicat. Nous n'en avons pas depuis cinq ans. Le préposé syndicat du port est sans PV d'installation depuis 2004», a indiqué M. M. Khenouch, chef de quai depuis 6 ans dans le port d'Alger. «Nous avons besoin d'un syndicat pour pouvoir négocier avec l'administration et les autorités supérieures les intérêts des travailleurs», a-t-il ajouté. Les dockers et journaliers rencontrés sur les lieux ont unanimement mis en exergue «l'état critique du port d'Alger». Les journaliers semblent être plus touchés par la situation puisque, selon leurs aveux, ils servent de chaire à canon pour la direction du port. «Nous faisons le même travail que les dockers et même plus puisque nous sommes engagés pour les tâches dangereuse et l'entreprise n'a pas d'engagement envers nous», a déclaré un jeune journalier.
Journaliers depuis dix ans
Pis encore, la plupart d'entre eux ont le même statut depuis une dizaine d'années, alors que le règlement du port tel affirmé par M.Khenouch stipule qu'à chaque fois qu'un docker va à la retraite un journalier le remplace. «Après tant d'années de services on n'est pas promus, alors qu'il y a des recrutements externes pour combler les postes des dockers sortis à la retraite», a déploré un journalier exerçant dans le port depuis 7 ans. La présence de DP Dubai Port World dans le port d'Alger semble inutile sinon dégradante pour nos interlocuteurs. «DP World n'a apporté aucun plus pour l'activité du port. Ils travaillent avec notre matériel et nos travailleurs. De plus, le port ne risque pas d'enregistrer des pertes, car il n'a pas de dépenses», a ajouté un autre docker. La situation de ces journaliers s'est cependant dégradée davantage avec la déviation des produits non conteneurisés vers d'autres ports. La décision avait pour but de diminuer la charge sur le port mais toute l'activité du port s'est concentrée sur trois quais du port après que deux autres sont fermés suite à la mise en œuvre de cette décision le 1 octobre dernier.
Sonatro, sans salaire depuis 7 mois
La situation dure encore pour les travailleurs de la Société nationale des travaux routiers (Sonatro). Les 500 employés qui ont rejoint le mouvement de contestation n'ont pas touché un sou de leurs salaires depuis avril passé, soit durant 7 mois.
C'est ce qui les a poussés à se réunir encore une fois, hier, devant le siège de l'UGTA. «Nous demandons aux autorités la réintégration des 270 fonctionnaires licenciés depuis avril car ils ont contesté, et aussi l'assainissement de l'entreprise. Il ne s'agit en fin de compte que de mettre en application les décisions prises par Sidi Said et Ouyahia. Après une année rien n'a été fait», a déclaré M. Seddi Mohamed, membre du conseil syndical de Sonatro à Réghaia. Ce dernier a affirmé que la «la paralysie totale de l'activité de cette entreprise n'a pas pour cause le manque de matériel mais uniquement la mauvaise gestion du DG par intérim. Nous avons 12 postes de concassage et je vous assure que l'entreprise peut être financée rien qu'avec ça». A rappeler que cette entreprise pénalisée par 500 milliards de dettes enregistrait par le passé 400 millions de chiffres d'affaires annuellement. «Avec la situation actuelle, on ne peut même pas atteindre les 4 millions», a affirmé notre interlocuteur. Un autre fonctionnaire ajoute : «Si on ne comptabilisait pas les 4 mois payés par le Président à la veille de son élection, ça nous fait presque une année sans salaire. Mais ceux qui ont préféré ne pas contester sont payés pour le mois de juillet et la moitié du mois d'août». Les chantiers ne sont pas les seuls à être mis à l'arrêt, même les bases de vie selon nos interlocuteurs sont affectés. «Ni électricité, ni eau, ni restauration. C'est fait pour tout sauf pour abriter des humains», disent-ils à ce propos.
Les employés d'ex-ERIAD Alger réclament leurs primes
Après avoir opté pour le départ volontaire ou la retraite anticipée, les ex-travailleurs de l'unité Aissat Idir (ex-Eriad Alger) demandent à ce que le groupe privé GMD La Belle qui a repris l'unité respecte les clauses de la convention de cinq ans qui relie les travailleurs à l'entreprise. «Après la privatisation, la nouvelle administration a ignoré plusieurs primes et a mis la pression sur les travailleurs pour les obliger à partir et recruter une main d'œuvre moins chère», a déclaré un ancien cadre d'ex-Eriad Alger. «pas moins de 60% ont fait objet de départ à cause de la répression», a ajouté notre interlocuteur voulant garder l'anonymat.
Pour les dockers réunis hier devant le siège de l'UGTA, dont la quasi-majorité sont des journaliers, le droit à la représentation syndicale est une revendication insistante. « Nous demandons uniquement à ce que Sidi Said nous fixe une date pour l'assemblée générale afin de renouveler le syndicat. Nous n'en avons pas depuis cinq ans. Le préposé syndicat du port est sans PV d'installation depuis 2004», a indiqué M. M. Khenouch, chef de quai depuis 6 ans dans le port d'Alger. «Nous avons besoin d'un syndicat pour pouvoir négocier avec l'administration et les autorités supérieures les intérêts des travailleurs», a-t-il ajouté. Les dockers et journaliers rencontrés sur les lieux ont unanimement mis en exergue «l'état critique du port d'Alger». Les journaliers semblent être plus touchés par la situation puisque, selon leurs aveux, ils servent de chaire à canon pour la direction du port. «Nous faisons le même travail que les dockers et même plus puisque nous sommes engagés pour les tâches dangereuse et l'entreprise n'a pas d'engagement envers nous», a déclaré un jeune journalier.
Journaliers depuis dix ans
Pis encore, la plupart d'entre eux ont le même statut depuis une dizaine d'années, alors que le règlement du port tel affirmé par M.Khenouch stipule qu'à chaque fois qu'un docker va à la retraite un journalier le remplace. «Après tant d'années de services on n'est pas promus, alors qu'il y a des recrutements externes pour combler les postes des dockers sortis à la retraite», a déploré un journalier exerçant dans le port depuis 7 ans. La présence de DP Dubai Port World dans le port d'Alger semble inutile sinon dégradante pour nos interlocuteurs. «DP World n'a apporté aucun plus pour l'activité du port. Ils travaillent avec notre matériel et nos travailleurs. De plus, le port ne risque pas d'enregistrer des pertes, car il n'a pas de dépenses», a ajouté un autre docker. La situation de ces journaliers s'est cependant dégradée davantage avec la déviation des produits non conteneurisés vers d'autres ports. La décision avait pour but de diminuer la charge sur le port mais toute l'activité du port s'est concentrée sur trois quais du port après que deux autres sont fermés suite à la mise en œuvre de cette décision le 1 octobre dernier.
Sonatro, sans salaire depuis 7 mois
La situation dure encore pour les travailleurs de la Société nationale des travaux routiers (Sonatro). Les 500 employés qui ont rejoint le mouvement de contestation n'ont pas touché un sou de leurs salaires depuis avril passé, soit durant 7 mois.
C'est ce qui les a poussés à se réunir encore une fois, hier, devant le siège de l'UGTA. «Nous demandons aux autorités la réintégration des 270 fonctionnaires licenciés depuis avril car ils ont contesté, et aussi l'assainissement de l'entreprise. Il ne s'agit en fin de compte que de mettre en application les décisions prises par Sidi Said et Ouyahia. Après une année rien n'a été fait», a déclaré M. Seddi Mohamed, membre du conseil syndical de Sonatro à Réghaia. Ce dernier a affirmé que la «la paralysie totale de l'activité de cette entreprise n'a pas pour cause le manque de matériel mais uniquement la mauvaise gestion du DG par intérim. Nous avons 12 postes de concassage et je vous assure que l'entreprise peut être financée rien qu'avec ça». A rappeler que cette entreprise pénalisée par 500 milliards de dettes enregistrait par le passé 400 millions de chiffres d'affaires annuellement. «Avec la situation actuelle, on ne peut même pas atteindre les 4 millions», a affirmé notre interlocuteur. Un autre fonctionnaire ajoute : «Si on ne comptabilisait pas les 4 mois payés par le Président à la veille de son élection, ça nous fait presque une année sans salaire. Mais ceux qui ont préféré ne pas contester sont payés pour le mois de juillet et la moitié du mois d'août». Les chantiers ne sont pas les seuls à être mis à l'arrêt, même les bases de vie selon nos interlocuteurs sont affectés. «Ni électricité, ni eau, ni restauration. C'est fait pour tout sauf pour abriter des humains», disent-ils à ce propos.
Les employés d'ex-ERIAD Alger réclament leurs primes
Après avoir opté pour le départ volontaire ou la retraite anticipée, les ex-travailleurs de l'unité Aissat Idir (ex-Eriad Alger) demandent à ce que le groupe privé GMD La Belle qui a repris l'unité respecte les clauses de la convention de cinq ans qui relie les travailleurs à l'entreprise. «Après la privatisation, la nouvelle administration a ignoré plusieurs primes et a mis la pression sur les travailleurs pour les obliger à partir et recruter une main d'œuvre moins chère», a déclaré un ancien cadre d'ex-Eriad Alger. «pas moins de 60% ont fait objet de départ à cause de la répression», a ajouté notre interlocuteur voulant garder l'anonymat.


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