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«Le donneur cadavérique est la seule issue pour les insuffisants rénaux»
Les spécialistes catégoriques
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 10 - 2009

La Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR) a recensé, en Algérie, plus de 13.000 insuffisants rénaux en 2008 pour 235 centres d'hémodialyse, contre 12.049 dénombrés en juillet 2009 pour 273 centres d'hémodialyse dont 26 sont équipés « mais non encore fonctionnels », selon le président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR), Mustapha Boukheloua. S'exprimant hier à l'occasion de la journée parlementaire sur les traitements de l'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT), organisée par la Commission de la santé, des affaires sociales du travail et de la formation professionnelle de l'APN, M. Boukheloua a expliqué que cette baisse est due au nombre important de décès enregistré faute d'une prise en charge adéquate des malades. « L'Etat a mis le paquet, certes, pour la prise en charge des malades. Mais la problématique est la suivante : il faut instaurer une base solide pour la prise en charge de cette maladie multiforme. Nous n'avons pas besoin seulement d'un néphrologue mais aussi d'un endocrinologue, d'un réanimateur, et pour l'enfant d'un pédiatre. C'est une maladie pluridisciplinaire qui demande la collaboration de toute main d'œuvre spécialisée afin de prendre en charge efficacement ce genre de maladies », a-t-il dit. A propos de la greffe rénale, notre interlocuteur a affirmé qu'en Algérie, tout le dispositif existe, la « main experte » existe, l'acte est fait avec un taux de réussite de 100%. « Seulement, sur le plan législatif il manque le coordonnateur, cette fameuse personnalité qui doit gérer ce problème qui, rappelons-le, est un problème qui doit être régional et national. Actuellement, l'Algérie a réalisé 500 greffes rénales en 2002, il n'y a eu qu'une seule tentative de greffe à partir d'un cadavre et où il y a eu six greffes sur cadavres.
Depuis, "l'on n'a plus avancé sur ce plan. Les raisons en sont qu'il manque des textes, mais surtout cette volonté politique », a-t-il encore précisé. Une réflexion partagée par le professeur Si Ahmed El Mahdi chef du service de chirurgie interne et de greffe CHU Frantz-Fanon de Blida, il y a un véritable problème de santé publique, puisque actuellement on compte 13.000 dialysés dont une centaine d'enfants. Sur le plan de l'incidence, et si l'on continue avec 3.500 insuffisants rénaux par an, en 2020, on comptera 60.000 insuffisants rénaux, affirme M. Si Ahmed. Et de poursuivre : « Et si on continue encore quelques années, tout le budget de la santé publique ne suffirait pas à assurer la prise de ces insuffisants rénaux. C'est pour cela qu'il est très important d'aller vers la greffe rénale sachant que sur le plan économique on est gagnant puisqu'une greffe est synonyme d'une année de dialyse ». En plus du fait que le patient sera dans un meilleur état de santé. Toutefois, les greffes rénales à partir de donneurs vivants ne sont possibles que dans 10% des cas, ce qui a fait dire au professeur que le donneur cadavérique est «la seule issue » pour les insuffisants rénaux. Une tentative a été faite à Blida, cependant affirme le Pr Si Ahmed, «ce n'est pas l'affaire d'un seul service, mais c'est une affaire qui concerne tout l'hôpital et peut-être même plusieurs hôpitaux». Depuis 1986 à ce jour, quelque 800 greffes ont été réalisées en Algérie, selon le Pr Si Ahmed qui précise que 500 ont été réalisées ici en Algérie et le reste entre dans le cadre des conventions avec des partenaires étrangers. Six greffes ont été réalisées à partir du donneur cadavérique (expérience unique en son genre et pilotée en 2002 à Constantine par le professeur et ancien ministre Abdelhamid Aberkane). Boukhors Mohamed membre du bureau fédéral de la FNIR a indiqué, pour sa part, que la transplantation rénale en Algérie est toujours au stade « de balbutiements », d'où l'impérieuse nécessité de recourir obligatoirement à la transplantation à partir de donneurs cadavériques. «Là, c'est la société civile qui doit s'impliquer de même que les médias et le ministère de la Santé. Pour cela, il faut élaborer des textes et améliorer ceux existants qui ne sont pas tellement bien élargis pour pouvoir à ce moment-là obtenir de bons résultats», recommande M. Boukhors.
La Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR) a recensé, en Algérie, plus de 13.000 insuffisants rénaux en 2008 pour 235 centres d'hémodialyse, contre 12.049 dénombrés en juillet 2009 pour 273 centres d'hémodialyse dont 26 sont équipés « mais non encore fonctionnels », selon le président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR), Mustapha Boukheloua. S'exprimant hier à l'occasion de la journée parlementaire sur les traitements de l'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT), organisée par la Commission de la santé, des affaires sociales du travail et de la formation professionnelle de l'APN, M. Boukheloua a expliqué que cette baisse est due au nombre important de décès enregistré faute d'une prise en charge adéquate des malades. « L'Etat a mis le paquet, certes, pour la prise en charge des malades. Mais la problématique est la suivante : il faut instaurer une base solide pour la prise en charge de cette maladie multiforme. Nous n'avons pas besoin seulement d'un néphrologue mais aussi d'un endocrinologue, d'un réanimateur, et pour l'enfant d'un pédiatre. C'est une maladie pluridisciplinaire qui demande la collaboration de toute main d'œuvre spécialisée afin de prendre en charge efficacement ce genre de maladies », a-t-il dit. A propos de la greffe rénale, notre interlocuteur a affirmé qu'en Algérie, tout le dispositif existe, la « main experte » existe, l'acte est fait avec un taux de réussite de 100%. « Seulement, sur le plan législatif il manque le coordonnateur, cette fameuse personnalité qui doit gérer ce problème qui, rappelons-le, est un problème qui doit être régional et national. Actuellement, l'Algérie a réalisé 500 greffes rénales en 2002, il n'y a eu qu'une seule tentative de greffe à partir d'un cadavre et où il y a eu six greffes sur cadavres.
Depuis, "l'on n'a plus avancé sur ce plan. Les raisons en sont qu'il manque des textes, mais surtout cette volonté politique », a-t-il encore précisé. Une réflexion partagée par le professeur Si Ahmed El Mahdi chef du service de chirurgie interne et de greffe CHU Frantz-Fanon de Blida, il y a un véritable problème de santé publique, puisque actuellement on compte 13.000 dialysés dont une centaine d'enfants. Sur le plan de l'incidence, et si l'on continue avec 3.500 insuffisants rénaux par an, en 2020, on comptera 60.000 insuffisants rénaux, affirme M. Si Ahmed. Et de poursuivre : « Et si on continue encore quelques années, tout le budget de la santé publique ne suffirait pas à assurer la prise de ces insuffisants rénaux. C'est pour cela qu'il est très important d'aller vers la greffe rénale sachant que sur le plan économique on est gagnant puisqu'une greffe est synonyme d'une année de dialyse ». En plus du fait que le patient sera dans un meilleur état de santé. Toutefois, les greffes rénales à partir de donneurs vivants ne sont possibles que dans 10% des cas, ce qui a fait dire au professeur que le donneur cadavérique est «la seule issue » pour les insuffisants rénaux. Une tentative a été faite à Blida, cependant affirme le Pr Si Ahmed, «ce n'est pas l'affaire d'un seul service, mais c'est une affaire qui concerne tout l'hôpital et peut-être même plusieurs hôpitaux». Depuis 1986 à ce jour, quelque 800 greffes ont été réalisées en Algérie, selon le Pr Si Ahmed qui précise que 500 ont été réalisées ici en Algérie et le reste entre dans le cadre des conventions avec des partenaires étrangers. Six greffes ont été réalisées à partir du donneur cadavérique (expérience unique en son genre et pilotée en 2002 à Constantine par le professeur et ancien ministre Abdelhamid Aberkane). Boukhors Mohamed membre du bureau fédéral de la FNIR a indiqué, pour sa part, que la transplantation rénale en Algérie est toujours au stade « de balbutiements », d'où l'impérieuse nécessité de recourir obligatoirement à la transplantation à partir de donneurs cadavériques. «Là, c'est la société civile qui doit s'impliquer de même que les médias et le ministère de la Santé. Pour cela, il faut élaborer des textes et améliorer ceux existants qui ne sont pas tellement bien élargis pour pouvoir à ce moment-là obtenir de bons résultats», recommande M. Boukhors.


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