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Bouteflika appelle les institutions nationales à s'ouvrir davantage
Célébration des 20 ans du Conseil constitutionnel
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 11 - 2009

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé, samedi, à Alger, les institutions nationales, à leur tête le Conseil constitutionnel, à s'ouvrir davantage sur leur environnement national.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé, samedi, à Alger, les institutions nationales, à leur tête le Conseil constitutionnel, à s'ouvrir davantage sur leur environnement national.
Dans son intervention à l'ouverture d'un séminaire scientifique international au siège du Conseil constitutionnel, célébrant le 20e anniversaire de ce dernier, le président Bouteflika a exhorté «toutes les institutions nationales et, en particulier, le (...) Conseil constitutionnel, à s'ouvrir davantage sur leur environnement national, en communiquant avec les universités et
les centres de recherche et en ouvrant les portes». Cette démarche, a-t-il expliqué, permettra aux chercheurs, aux hommes de droit et aux étudiants de «prendre connaissance de ce que vous faites et de tirer profit du capital jurisprudentiel que recèle le Conseil constitutionnel », de même qu' « elle permettra de vulgariser la culture constitutionnelle et de répandre les valeurs de la citoyenneté». Cette célébration a été également l'occasion pour le chef de l'Etat de relever les «réalisations importantes» de cette institution présidée par Boualem Bessaieh pour « l'instauration de l'Etat de droit ainsi que ses efforts soutenus pour la consécration de la démocratie pluraliste et son souci de veiller à la protection des droits et des libertés en toute impartialité et indépendance». Ces efforts consolident sans cesse sa place dans l'édification des institutions de l'Etat, affirme Abdelaziz Bouteflika, ajoutant que compte tenu du rôle sensible du Conseil constitutionnel, qui veille au respect de la Constitution de la République et à la promotion de la vie politique du pays, et dans le souci de préserver son indépendance garantie par la Constitution ainsi que sa crédibilité, « les pouvoirs publics se sont interdits d'intervenir de quelque manière que ce soit dans les missions du Conseil ou de les influencer». Par conséquent, les pouvoirs publics, selon le chef de l'Etat, se sont engagés «à respecter à la lettre» les avis et les décisions du Conseil et à les appliquer sans réserve. «Les avis et les décisions du Conseil constitutionnel ont incité les pouvoirs législatif et exécutif à veiller scrupuleusement à la conformité de la Constitution au cours de l'élaboration des lois pour éviter que les textes ne soient entachés d'irrégularités», assure à cet effet le premier magistrat du pays relevant que la jurisprudence du Conseil est « profondément imprégnée de l'esprit même de la Constitution et de ses objectifs pour consacrer le principe de séparation des pouvoirs et asseoir la justice et l'équité entre tous les citoyens et citoyennes devant la Loi». Le chef de l'Etat a rappelé le contexte ayant présidé à la création du Conseil constitutionnel ; un contexte marqué, affirme Abdelaziz Bouteflika, par «les mutations profondes qu'a connues notre pays durant les deux dernières décennies du siècle passé dans de nombreux domaines, politique, économique, social et culturel en interaction avec les grands évènements qui ont marqué le monde, a favorisé l'apparition du système basé sur de nouveaux principes particulièrement celui de la séparation des pouvoirs, du multipartisme et de l'élargissement des droits individuels et collectifs du citoyen ». Pour le président de la République, à la création de ce Conseil avec les larges prérogatives que lui confère la Constitution, «l'Algérie s'est dotée d'un autre mécanisme dans l'édifice institutionnel de la république et s'est inscrite dans la dynamique mondiale de la magistrature constitutionnelle». «C'est parce que l'Etat de droit n'est pas un concept abstrait que nous devons (…) doter des moyens nécessaires à sa consécration sur le terrain», conclut Abdelaziz Bouteflika.
Dans son intervention à l'ouverture d'un séminaire scientifique international au siège du Conseil constitutionnel, célébrant le 20e anniversaire de ce dernier, le président Bouteflika a exhorté «toutes les institutions nationales et, en particulier, le (...) Conseil constitutionnel, à s'ouvrir davantage sur leur environnement national, en communiquant avec les universités et
les centres de recherche et en ouvrant les portes». Cette démarche, a-t-il expliqué, permettra aux chercheurs, aux hommes de droit et aux étudiants de «prendre connaissance de ce que vous faites et de tirer profit du capital jurisprudentiel que recèle le Conseil constitutionnel », de même qu' « elle permettra de vulgariser la culture constitutionnelle et de répandre les valeurs de la citoyenneté». Cette célébration a été également l'occasion pour le chef de l'Etat de relever les «réalisations importantes» de cette institution présidée par Boualem Bessaieh pour « l'instauration de l'Etat de droit ainsi que ses efforts soutenus pour la consécration de la démocratie pluraliste et son souci de veiller à la protection des droits et des libertés en toute impartialité et indépendance». Ces efforts consolident sans cesse sa place dans l'édification des institutions de l'Etat, affirme Abdelaziz Bouteflika, ajoutant que compte tenu du rôle sensible du Conseil constitutionnel, qui veille au respect de la Constitution de la République et à la promotion de la vie politique du pays, et dans le souci de préserver son indépendance garantie par la Constitution ainsi que sa crédibilité, « les pouvoirs publics se sont interdits d'intervenir de quelque manière que ce soit dans les missions du Conseil ou de les influencer». Par conséquent, les pouvoirs publics, selon le chef de l'Etat, se sont engagés «à respecter à la lettre» les avis et les décisions du Conseil et à les appliquer sans réserve. «Les avis et les décisions du Conseil constitutionnel ont incité les pouvoirs législatif et exécutif à veiller scrupuleusement à la conformité de la Constitution au cours de l'élaboration des lois pour éviter que les textes ne soient entachés d'irrégularités», assure à cet effet le premier magistrat du pays relevant que la jurisprudence du Conseil est « profondément imprégnée de l'esprit même de la Constitution et de ses objectifs pour consacrer le principe de séparation des pouvoirs et asseoir la justice et l'équité entre tous les citoyens et citoyennes devant la Loi». Le chef de l'Etat a rappelé le contexte ayant présidé à la création du Conseil constitutionnel ; un contexte marqué, affirme Abdelaziz Bouteflika, par «les mutations profondes qu'a connues notre pays durant les deux dernières décennies du siècle passé dans de nombreux domaines, politique, économique, social et culturel en interaction avec les grands évènements qui ont marqué le monde, a favorisé l'apparition du système basé sur de nouveaux principes particulièrement celui de la séparation des pouvoirs, du multipartisme et de l'élargissement des droits individuels et collectifs du citoyen ». Pour le président de la République, à la création de ce Conseil avec les larges prérogatives que lui confère la Constitution, «l'Algérie s'est dotée d'un autre mécanisme dans l'édifice institutionnel de la république et s'est inscrite dans la dynamique mondiale de la magistrature constitutionnelle». «C'est parce que l'Etat de droit n'est pas un concept abstrait que nous devons (…) doter des moyens nécessaires à sa consécration sur le terrain», conclut Abdelaziz Bouteflika.


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