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Reprise des pourparlers officiels
Nucléaire nord-coréen
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 12 - 2009

L'émissaire américain Stephen Bosworth est arrivé hier en Corée du Nord pour tenter de convaincre Pyong-Yong de renouer les négociations sur sa dénucléarisation, rompues en avril. Il s'agit des premiers pourparlers officiels directs à ce niveau entre la nouvelle administration américaine du président Barack Obama et les autorités nord-coréennes. La délégation de six personnes emmenée par M. Bosworth arrivait en provenance de Corée du Sud, où le diplomate doit y revenir demain jeudi pour rendre compte de sa mission avant de s'envoler pour Pékin, Tokyo puis Moscou. "L'objectif de leur mission est de déterminer si les Nord-Coréens sont prêts à reprendre les discussions à six (Corée du Nord, Corée du Sud, Chine, Japon, Etats-Unis et Russie) et une discussion sérieuse sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne" et non pas de mettre en place "un dialogue bilatéral" préalable à toute négociation comme le réclame depuis octobre la Corée du Nord, avait indiqué lundi dernier un responsable américain sous couvert de l'anonymat. M. Bosworth "n'apporte en aucune façon de nouvelles mesures incitatives" destinées à convaincre Pyongyang, avait également prévenu cette source. "Nous avons dit depuis le début que nous n'avions pas l'intention de récompenser la Corée du Nord pour reprendre quelque chose qu'elle s'était déjà engagée à faire". Depuis quinze ans, la Corée du Nord a refusé d'appliquer les différents accords (ceux de 1994, 2005, et 2007) censés aboutir à sa dénucléarisation. Pyong-Yong avait encore rompu, en avril, les discussions après un tir de missile controversé sanctionné par le Conseil de sécurité de l'ONU. Il a procédé dans la foulée à son deuxième essai nucléaire depuis celui de 2006. Depuis plus de six ans, ces pourparlers qui visent à persuader la Corée du Nord à renoncer à ses ambitions atomiques en échange d'une aide énergétique, n'ont permis aucune avancée significative. Washington, de son côté, consent à un dialogue mais pas bilatéral, seulement "dans le cadre des discussions à Six". Tout en dénonçant constamment l"hostilité" des Etats-Unis à son égard, Pyongyang estime qu'ils sont en réalité les seuls à pouvoir offrir au régime un pacte de non agression, voire un traité de paix. La guerre de Corée (1950-1953) s'est terminée par un simple armistice, laissant techniquement la péninsule coréenne en état de guerre. Fin octobre, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates avait affirmé que les Etats-Unis ne tolèreraient jamais une Corée du Nord dotée de l'arme atomique. Il a également prévenu que, face à la menace nord-coréenne, Washington userait de "tous les moyens de dissuasion" et de "l'ensemble de la puissance de l'Amérique depuis le parapluie nucléaire jusqu'aux frappes conventionnelles et à la défense antimissiles". Fidèle à son approche diplomatique feutrée, la Chine a réitéré hier soutenir "le dialogue entre les Etats-Unis et la Corée du Nord". "Nous espérons que ce dialogue puisse aboutir à la reprise des négociations à six", a déclaré à la presse un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
L'émissaire américain Stephen Bosworth est arrivé hier en Corée du Nord pour tenter de convaincre Pyong-Yong de renouer les négociations sur sa dénucléarisation, rompues en avril. Il s'agit des premiers pourparlers officiels directs à ce niveau entre la nouvelle administration américaine du président Barack Obama et les autorités nord-coréennes. La délégation de six personnes emmenée par M. Bosworth arrivait en provenance de Corée du Sud, où le diplomate doit y revenir demain jeudi pour rendre compte de sa mission avant de s'envoler pour Pékin, Tokyo puis Moscou. "L'objectif de leur mission est de déterminer si les Nord-Coréens sont prêts à reprendre les discussions à six (Corée du Nord, Corée du Sud, Chine, Japon, Etats-Unis et Russie) et une discussion sérieuse sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne" et non pas de mettre en place "un dialogue bilatéral" préalable à toute négociation comme le réclame depuis octobre la Corée du Nord, avait indiqué lundi dernier un responsable américain sous couvert de l'anonymat. M. Bosworth "n'apporte en aucune façon de nouvelles mesures incitatives" destinées à convaincre Pyongyang, avait également prévenu cette source. "Nous avons dit depuis le début que nous n'avions pas l'intention de récompenser la Corée du Nord pour reprendre quelque chose qu'elle s'était déjà engagée à faire". Depuis quinze ans, la Corée du Nord a refusé d'appliquer les différents accords (ceux de 1994, 2005, et 2007) censés aboutir à sa dénucléarisation. Pyong-Yong avait encore rompu, en avril, les discussions après un tir de missile controversé sanctionné par le Conseil de sécurité de l'ONU. Il a procédé dans la foulée à son deuxième essai nucléaire depuis celui de 2006. Depuis plus de six ans, ces pourparlers qui visent à persuader la Corée du Nord à renoncer à ses ambitions atomiques en échange d'une aide énergétique, n'ont permis aucune avancée significative. Washington, de son côté, consent à un dialogue mais pas bilatéral, seulement "dans le cadre des discussions à Six". Tout en dénonçant constamment l"hostilité" des Etats-Unis à son égard, Pyongyang estime qu'ils sont en réalité les seuls à pouvoir offrir au régime un pacte de non agression, voire un traité de paix. La guerre de Corée (1950-1953) s'est terminée par un simple armistice, laissant techniquement la péninsule coréenne en état de guerre. Fin octobre, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates avait affirmé que les Etats-Unis ne tolèreraient jamais une Corée du Nord dotée de l'arme atomique. Il a également prévenu que, face à la menace nord-coréenne, Washington userait de "tous les moyens de dissuasion" et de "l'ensemble de la puissance de l'Amérique depuis le parapluie nucléaire jusqu'aux frappes conventionnelles et à la défense antimissiles". Fidèle à son approche diplomatique feutrée, la Chine a réitéré hier soutenir "le dialogue entre les Etats-Unis et la Corée du Nord". "Nous espérons que ce dialogue puisse aboutir à la reprise des négociations à six", a déclaré à la presse un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

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