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Les retraités algériens entre l'indifférence des pouvoirs publics et la problématique de la représentativité syndicale. l'U G T A: Défaillance,compromission ou faillite?
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 12 - 04 - 2011

Les retraités Algériens, ou du moins ceux qui sont partis antérieurement avant janvier 2000, et qui ont survécu miraculeusement, ont été trahis par l'UGTA de Sidi Saïd. Ceux qui n'ont pas réussi à survivre, ont vite été emportés par la souffrance morale, l'indifférence de la société, et la douleur de la trahison de ce syndicat-maison, qui les a poussé a partir, pour survivre à genoux, et parfois « en faisant la manche. »
L'on se rappelle, que durant les années 90, les speeches des officiels de l'époque qui ont pris la relève de celui, qui nous annonça que les Algériens, tous comme on était, étions endettés et redevables au FMI, et qu'il fallait accepter le triste sort de l'entreprise publique et de ses laborieux ouvriers : Passer sans transition de l'économie dirigée vers l'économie de marché en mettant illico-presto la clé sous le paillasson, et en liquidant sans attendre, « tous les canards boiteux » pour pouvoir privatiser à outrance les entreprises nationales, souvent en les bradant et ce, après compression de leurs effectifs.
Il faut rappeler que les salariés de l'époque qui avaient subi de plein fouet la dévaluation du dinar de 40 %, le gel des salaires et des indemnités, pendant que les prix augmentaient en se multipliant, étaient au fait ; pris entre deux feux : d'un côté le chômage technique, travail sans salaire, mévente des produits, compression des effectifs etc. et d'un autre le terrorisme qui menait la guerre de la terre brûlée, et qui détruisait toutes les infrastructures économiques, pour soi disant affaiblir le pouvoir des « taghouts ». Afin de sauvegarder leurs outils de travail, les salariés prenaient le risque de rester sur les lieux de travail et de travailler la nuit, alors que le couvre-feu était en vigueur, pour protéger même en étant désarmés ; leurs usines et leur gagne-pain des hordes sauvages.
Pour accélérer le dispositif édicté par Camdessus, Delors et consorts, le Gouvernement avec la bénédiction de l'UGTA, a d'abord mis en place la formule du départ volontaire en contrepartie d'une indemnité, qui était présentée aux travailleurs crédules, comme une chance à saisir avant qu'il ne soit trop tard.
Par la suite, le dispositif social a été élargi au départ obligatoire en ayant choix douteux entre « la peste et le choléra » : départ en retraite pour les travailleurs ayant 50 ans et plus, ou prise en charge par la CNAC, après versement du COD (Contribution pour Ouverture de Droit) pour rachat par l'employeur, des années de cotisation, lorsque le travailleur totalisait moins de 32 années.
Il faut noter que l'UGTA de SIDI SAID a joué un grand rôle dans le départ massif par le biais de ce dispositif mis en place pou raison économique. Il était présenté comme une planche de salut pour l'ensemble des travailleurs. C'était la dernière chance, avant fermeture. C'était ça ou rien ne cessaient de répéter les syndicalistes de l'UGTA qui eux, n'étaient pas concernés par la compression pour immunité syndicale. Alors ils poussaient les salariés à partir avec souvent une allocation de retraite de misère. Ils partaient, les larmes aux yeux en emportant une indemnité de six mois de salaire et un poste cassette ou couverture, qu'offrait généreusement la commission des œuvres sociales du syndicat UGTA, à tout retraité lors de son départ.
En quelques années seulement, après avoir vidé les entreprises publiques des anciens salariés, les allégeant ainsi, et significativement de leurs sureffectifs. Il ne restait alors, que les jeunots inexpérimentés, et les anciens syndicalistes.
C'était alors le moment pour l'UGTA de réclamer sa part du gâteau à partager pour avoir contribuer à épouvanter les anciens et à les chasser dare-dare en contrepartie d'une allocation de retraite faisant vivre à genoux son allocataire.
Et c'est ainsi, que dès janvier 2000, une batterie de dispositions favorables à tout candidat au départ à été retenue, par l'UGTA et ses fédérations, avec l'accord des Holdings et du patronat, Ainsi, tout candidat au départ à la retraite bénéficiait :
1- à dater des cinq dernières années, antérieurs à son départ d'une augmentation salariale avec rappel totalisant 22 %.
2- 1 Catégorie avec rappel à dater de l'année ayant précédé sa demande de départ.
3- 12 à 16 mois du meilleur salaire de sa carrière.
4- Ces mesures et faveurs, viennent en plus des promotions parfois non méritées, des augmentations salariales accordées par l'employeur, et celles décidées par la tripartite.
A la lumière de ces dispositions, il est tout à fait légitime, que les survivants parmi les retraités partis sous la pression de l'UGTA s'estiment trahis par le secrétaire de cette organisation. Des cadres qui ont servis avec abnégation, compétence et fidélité leur entreprise respective, crient à la hogra et à l'injustice. Eux qui voient aujourd'hui, des manœuvres dont ils étaient la hiérarchie indirecte, partir avec une retraite faisant le double et parfois le triple de celle qui est la leur. En sus d'une indemnité de départ qui leur permet d'acquérir un logement ou un véhicule neuf.
Ne pouvant supporter une vie loin d'être décente et digne, la majorité des salariés poussés au départ à la retraite, avant 2000, n'est plus de ce monde. Emportés par la douleur morale, la duperie, et l'ingratitude de la société.
Ceci dit, IL faut admettre que la Centrale Syndicale aurait pu inclure dans le cadre des accords passés avec la tutelle, l'élargissement de ces mesures au bénéfice des retraités partis, antérieurement avant janvier 2000. Que les entreprises fassent un travail de proximité et cherchent à connaître le devenir de ses anciens travailleurs. Qu'ils fassent bénéficier du moins, ceux qui sont encore en vie, et qui peuvent être comptés sur les bouts des doigts, des mêmes dispositions que ceux qui sont en activité. Ca ne sera que justice rendue à cette frange de travailleurs, partis dans une conjoncture douloureuse, et où le baril de pétrole ne coûtait que 9 dollars.
Des entreprises continuent à faire bénéficier leurs retraités, des avantages de conventions signées avec divers organismes. Tels que la réduction pour l'assurance des véhicules, les séjours de vacances et de soins dans les stations thermales, les soins dans les CMS, alors pourquoi ne pas faire bénéficier les retraités survivants des avantages accordées à leur collègues en janvier 2000. Ce qui permettra à ces vieux chenus, et à ces rescapés de finir ce qui reste de leurs vieux jours, dans la dignité et la sérénité, sans cet insupportable sentiment d'avoir été trahis. C'est à l'UGTA, et à la FNTR qui sont interpellées d'agir.
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