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L'ère de Bouteflika est finie. Pas celle du régime !!
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 10 - 05 - 2013


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Depuis 2005, M. Bouteflika est atteint d'un cancer et d'éventuelles autres maladies. Son deuxième mandat (2004-2009) était celui d'un homme malade en permanents examens et contrôles médicaux. Ses rares apparitions étaient protocolaires et populistes plus que professionnelles.
Malgré cet état de fait, le régime d'Alger (La présidence, le DRS et leur façade dans le monde politico-financier et médiatique) a orchestré un acte violant et violeur contre la Constitution en la révisant et l'adoptant par une omerta de beni oui-oui au sein d'un Parlement au service d'un Exécutif impérial décidant du sort de l'Algérie dans l'impunité totale.
Invalide et complètement coupé des réalités du pays, Bouteflika fut imposé une troisième fois en 2009.Un mandat de compromis et de sécurisation du régime .Contrairement au calculs des uns et des autres, au centre comme aux périphéries du régime, d'interminables foyers sismiques se sont révélés au grand jour : mouvements contestataires, échec de ses prétendues réformes annoncées dés son intronisation en 1999,éclatement de scandales financiers en rapport avec ses lieutenants et son frère Said, la chute de Ben Ali,Moubarek et Kadhafi,etc.
L'Algérie est appelée, immédiatement ou à court terme, à faire un véritable diagnostic. Celui de cinquante années de non-Etat de droit, de non-économie et de destruction massive, mentale et psychologique, de tout un peuple.
Mais en attendant cette œuvre titanesque, l'urgence aujourd'hui n'est pas relative au devenir d'un homme malade mais à celui d'un pays naviguant dans le flou, le mensonge et la décrépitude morale et politique. Si Bouteflika est malade, l'Algérie l'est encore plus. Son règne de quatorze ans a accéléré le mouvement de l'histoire à reculons. L'héritage est trop lourd pour que le pays puisse en supporter ses dérives et ses conséquences.
Que Bouteflika, après cette nouvelle hospitalisation à Val-de-Grâce, se rétablisse ou tire sa révérence, l'Algérie doit entamer une ère de rigueur et de sérieux. Arrêtons ces mascarades à grande échelle.
Mais qui doit assumer cette responsabilité et stopper et/ou soigner ces AVC qui frappent depuis longtemps l'Algérie ?
Qui a le courage de dire barakat à ces « malades » qui sont à la tête du pays ? L'Armée et le DRS ? NON. Car ils sont directement concernés et responsables. Intervention directe, manipulation, jeux de terrorisation, complicité ou silence, ils sont coupables. Le personnel politique existant ?? Non.Car il est à la solde soit de la présidence soit du DRS et le reste n'est que quantité négligeable. Les élites ? NON .Tout simplement parce qu'elles sont désengagées, paresseuses et facilement récupérables. La société ? NON. Parce qu'elle est formatée, tétanisée et conditionnée.
Le dilemme en question s'explique par le vide politique et culturel que le pouvoir a mis en place depuis l'indépendance. Ce vide se traduit par les pannes structurelles que vit l'Algérie et qui ne connaîtront de réparation qu'à travers une série de grandes ruptures au niveau de la nature du régime, de l'exercice du pouvoir et de ses pratiques et enfin au niveau de la société elle-même.
A ce niveau, seule une société civile libre, rebelle et qui échappe au diktat du pouvoir et aux pesanteurs de la société à l'intérieur et aux « modèles de changement suggérés » venant de l'extérieur, est en mesure d'assurer cette lutte salutaire.
Les prémices de cette société dite de la « résistance démocratique » et « des ruptures » pour une deuxième république sont là. Elles sont, certes, en vrac et en formation mais elles constituent, sans nul doute, l'unique espoir qui reste devant la génération post-indépendance afin de basculer rationnellement, pragmatiquement et définitivement l'Algérie dans l'âme et l'esprit de la modernité et de l'avenir.
Si l'ère Bouteflika est finie, celle du régime,par contre, ne l'est malheureusement pas encore. Et ce n'est certainement pas une « élection présidentielle » cet été ou en 2014 qui va marquer cette fin. L'Algérie n'a, en fait, pas besoin d'un président aussi providentiel soit-il mais d'une vision, d'un tableau de bord, d'un projet social et surtout d'une révolution politique et sociétale.
FB
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